C'est pas l'homme qui prends la mer,
C'est la mer qui prends l'homme,
Elle t'as pris,
Et te reprendra aussi.
En avant pour la dernière traversée,
Les cheveux au vent,
L'air marin doucement j'ai respiré,
En bateau simplement comme avant.
Braver les flots,
En ce jeudi pas très beau,
Du vent plus qu'il n'en faut,
Se hisser encore et toujours plus haut.
Dépasser le cardinal,
S'éloigner du bords sans faille,
Au niveau de la plage des Rochelets,
C'est là désormais que tu vas reposer.
Faire glisser avec douceur ce filet,
Portant en lui ta vie qui s'est arrêté,
Des fleurs blanches ont flotté,
Pendant que le temps s'arrêtait.
On a de la plage s'envoler un banc de mouette,
Faudrait y voir un signe peut être,
Papa c'est un peut bête,
Je me sens plus bien dans mes baskets.
J'ai plongé avec toi,
Comme si cette fois je ne voulais pas,
Te laisser au large,
Un sourire plaquée au visage.
Parler au ciel comme on parle à des gens,
J'ai essayé maman,
J'irai regarder la mer,
Ce sera ma seule et unique prière.