Mes cheveux s'emmêlent avec la brise nocturne et mes pensées déambulent sur les fins nuages du ciel endormi. Par moment mes souhaits s'illuminent entre les constellations effacée par la lumière du dehors. J'ai peur de me laisser, d'aller trop haut, de regretter.
Je peux voir les veines de mes poignets, ce même souffle nocturne les blesses. Me rappelle que je suis encore vivante, consciente. Je m'endors sous des mots rassurant mais pour l'instant les minutes hésitent encore un peu à s'égrainer.
J'ai envie de retrouver mes cheveux court pour me dire que je suis prête, couper une partie de soi pour se couper du monde peut-être. Comme ça je ne serais pas là, je ne saurais pas. Ne pas parler c'est aussi réussir à ne pas se laisser happer.
C'est plus joli, un point de non retour. Combien c'est dangereux l'amour et la confiance. Ma bouffée lucide disparaît dans le monde endormi. Qu'est-ce qui viendra, qu'est-ce qui finalement me ressemblera ? Dis moi.
A l'entrée les ombres filent à une vitesse éblouissante tandis que les sentiments se dissolve d'une manière oppressantes. Entre ces murs une vie incertaine vacille, j'aimerai pouvoir regarder un film. Mais je dois laisser le jour accueillir les possibilités : quel mal m'a pris d'avoir tout dis ?
A l'intérieur mon souffle meurt pour effacer la douleur, ma peau bleue évite la lumière pendant que des voix crient dans le silence trop solitaire. Par où est-ce qu'il faut commencer quand on nous demande de raconter notre journée ?
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Ma vie avec Toi Cancer
PoetryCancer une maladie, cancer une nouvelle vie. Tu as tout changé sans pour autant directement me toucher. Tu n'es pas en moi pourtant il n'y a que moi qui me bat. Des poèmes, une réalité, une douleur, une haine. Des poèmes et les lignes de mon combat.
