Chapitre 58 : Le courage de dire

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J'écris ce que je n'ai pas le courage de dire. Parce que dire les choses à haute voix ça les rends réelle et certaines ne sont vraiment pas assez belle.

La veille d'un jour ordinaire, la veille d'un combat qu'il faut mener à l'envers. Tantôt se rappeler et accepter tout ce que le passé a à me raconter, tantôt penser au présent et à ses propres pansement.

Monter en haut de la montagne, quelque heures et eu s'en faille, le besoin d'y aller me tiraille. Faire une rencontre, changeante et apaisante. Parler de toi Cancer, et avoir l'impression de se voir il y a quelque mois. La décision de se couper les cheveux comme pour réaliser le nouveau départ vers l'horizon.

Sur un pied d'égalité quelque part, t'entendre Cancer avec cette sincérité mais surtout sérénité que jamais on ne t'avais encore accordé. Le bien que ça m'a fait si tu savais. Il faisait déjà nuit, et ce soir là j'avais croisé la personne qu'il me fallait.

Je lui avais dit pour tout, pour moi, pour la vie, pour Cancer en somme dans tout ça. Sans besoin de courage, comme une poésie qui coule phrase après phrase. Presque sans courage, mais seulement une attitude de résilience et de plénitude. Résilience de ton nom qui fait peur, plénitude de finitude. Je lui avais dit pour tout, et elle m'avait surprise surtout.

Me donnant du courage pour cette journée à venir après la nuit. Ne pas aller vers elle empreinte de soucis mais garder tout prêt de soi ce calme plus grand que tout ça. Je cherchais cette flame qui viendrait éclairer mes songes d'été mais je n'avais pas regardé au bon endroit. Je n'ai pas besoin d'une flamme de combat, mais d'une âme rassurante à chaque fois.

Ma vie avec Toi CancerWhere stories live. Discover now