The Devil's Tears MC - Nix (s...

By XtotaimeX

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MÊME LES LARMES DU DIABLE COULENT DERRIÈRE LEURS ACTES. Nix est le président des Devil's Tears, le club de bi... More

Avants-propos
Lexique
Prologue
Chapitre Premier (1/3)
Chapitre Premier (2/3)
Chapitre Premier (3/3)
Chapitre 2 (1/3)
Chapitre 2 (2/3)
Chapitre 2 (3/3)
Chapitre 3 (1/3)
Chapitre 3 (2/3)
Chapitre 3 (3/3)
Chapitre 4 (1/3)
Chapitre 4 (3/3)
GRANDE NOUVELLE !
Chapitre 5 (1/4)
Chapitre 5 (2/4)
Chapitre 5 (3/4)
Chapitre 5 (4/4)
Chapitre 6 (1/4)
Chapitre 6 (2/4)
Chapitre 6 (3/4)
Chapitre 6 (4/4)
Chapitre 7 (1/3)
Chapitre 7 (2/3)
Chapitre 7 (3/3)

Chapitre 4 (2/3)

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By XtotaimeX

Hey, bonne nouvelle, nouveau chapitre aujourd'hui !

J'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à laisser des commentaires et à appuyer sur la petite étoile avant de partir ! ^^

Au passage, j'ai inscrit Au Cœur des Flammes  (mon histoire principale, si vous ne l'avez pas lue, je vous invite à allez voir la description sur mon profil 😋) au concours "Phacéciel", de @Saphyrea23 ! Il y a une catégorie "prix du public", où c'est aux lecteurs de voter pour leur histoire préférée. Alors... par hasard... si vous aimez bien cette histoire et que vous souhaitez la soutenir, je vous serai très reconnaissante si vous alliez voter pour elle ! 😁

Pour voter, c'est très simple, il vous suffit d'envoyer un message privé à @Saphyrea23 en disant à quelques mots près : "Bonjour, je vote pour Au Coeur des Flammes de @XtotaimeX, grosses bisouilles à toi, à bientôt ! PS : il faut que cette histoire gagne absolument ! ". Voilà, c'est tout ^^ Enfin vous avez compris l'idée. On reste gentil et on dit bonjour :) Le vote doit se faire uniquement par privé, pour rester impartial.

Merci beaucoup à ceux qui le feront !

Ps : Vous l'aurez compris, en vrai je vous supplie d'y aller 🙏 ❤

Allez, bonne lecture, portez-vous bien :D

Anastasia

***

Pearl

Mon corps sursauta, ma bouche s'assécha, et, alors que le son résonnait encore à mes oreilles, je sentis mes mains se resserrer sur le bois du comptoir. J'entendis Drink pousser une exclamation horrifiée, à moins qu'elle ne soit venue de moi. L'esprit embrouillé par cette démonstration de folie, je pris conscience que c'était là la première fois que j'entendais le son d'une vraie arme à feu.

J'en avais déjà entendu à la télévision, dans les films, mais jamais réellement. Je pourrai affirmer jusqu'à la fin de ma vie que les feuilletons ne rendaient pas hommage à la violence du geste réel.

Dans notre canapé, on ne se demandait pas ce que les témoins avaient dû endurer, on priait simplement pour que ce ne soit pas le héros de l'histoire qui se soit fait toucher. Et d'ailleurs, qui était le héros ? Ici, entourée de toutes ces personnes, je savais que ce n'était pas moi qui avais été touchée.

Mon corps le savait, mais ma tête, non. Pas encore.

La détonation avait été si forte que j'en avais encore les oreilles qui sifflaient. Je n'avais pas de douleur – et c'est comme ça que mon corps en avait conclu qu'il n'avait pas été touché –, mais ma tête m'enjoignait néanmoins à me palper, pour être certaine d'aller parfaitement bien.

Dans l'horreur, l'être humain avait tendance à être égoïste.

Ce ne sera qu'après m'être assurée que j'allais bien que je penserai à me demander qui avait bien pu recevoir ces deux balles.

Mais pour l'heure, je me fis la réflexion que le cinéma ne parvenait pas non plus à retranscrire l'odeur de poudre qui emplit soudain l'air. Le relent métallique me brûla les narines. Je déglutis et me mis à respirer par la bouche. Une pensée impromptue dansa dans mon esprit. Je connais cette odeur. Il y avait la même lors de la fête du 4 juillet. À partir de ce moment, je ne pourrai plus jamais assister à un feu d'artifice sans repenser à cette journée.

Rouvrant les paupières que j'avais inconsciemment fermées, je posais une main sur la tête de Drink, qui s'était jetée en boule contre moi dès la première déflagration.

— Drink ? soufflai-je simplement.

À son hochement de tête contre ma hanche, je me détendis. Il ne lui était rien arrivé. Elle allait bien, nous allions bien.

Je pris soudain conscience du silence qui parcourait les rangs au niveau des tables. La sérénité qui s'accrochait à l'instant, après ce boucan monstre, parut presque fantomatique, irréel. C'était un faux silence. Un silence né de l'appréhension.

Repoussant Drink, je jetai une nouvelle fois un coup d'œil de l'autre côté du bar, priant pour qu'il n'y ait aucun cadavre couché au sol.

Ce que je vis me laissa perplexe.

La foule auparavant dissipée s'était dorénavant calmée et, tous immobile, les Tears s'étaient mis sur le côté, laissant un chemin net au centre. En me penchant un peu sur la droite, j'aperçus un homme à l'allure terrifiante traverser au pas de charge ce passage, qui menait droit sur la table de deux hommes. En me levant, jugeant le moment critique passé, je pus voir leur visage ; ils tentaient de faire bonne figure mais, même sous le sang qui recouvrait leur peau, on voyait qu'ils n'en menaient pas large, en avisant l'homme qui venait à leur rencontre. Entre une épaule et une tête chevelue, j'eus le temps de voir durant une seconde le dos de l'homme. Il était écrit « Scar » derrière sa veste en cuir. Et sous ce que je devinais être le logo du club : « Sergent d'arme ».

— C'est vous qui avez commencé ?

Un frisson d'effroi parcourut ma peau. Il n'avait pas haussé la voix, mais celle-ci, grave et rocailleuse, portait aisément. Mais il y a autre chose. Je n'aurais pas su dire ce qu'elle avait de plus, mais cette voix était inhabituelle. Ce n'était pas un timbre que l'on entendait tous les jours. Son ton... Cet homme semblait empli de lassitude.

Oui, c'était ça.

Il paraissait las. Las et emplit d'une douleur palpable.

Quand un des Tears amassé bougea, j'eus une vue plongeante sur ce que l'homme avait dans la main. À la vue de cet objet, je me sentis mal de l'avoir oublié pendant ne serait-ce qu'un instant.

Ses doigts étaient fermement serrés autour de la crosse d'une arme encore fumante.

J'eus un mouvement de recul. C'était l'arme. Celle que j'avais entendu. Une vraie arme, une arme avec laquelle on pouvait tuer. Pour ce qui sembla être l'énième fois de la soirée, un froid intense envahit mon corps. Comme si cela ne suffisait pas, je remarquai que les vêtements sombres du dénommé Scar luisait d'un reflet rougeâtre en fonction de la lumière.

Je ne rêvais pas.

Cet homme était bien couvert de sang. Son pantalon, sa veste, les quelques parcelles de peau visible... piquetés de gouttelettes vermeilles.

Alors même que je me demandais où j'avais bien pu atterrir, dans quel genre d'endroit on pouvait bien s'adonner à ce genre d'activités macabres, Scar réitéra sa question d'une voix d'outre-tombe :

— C'est vous ?

Un courageux mais fébrile « ouais » lui répondit. Aussitôt, Scar agrippa la manche du fautif le plus proche et le tira à lui jusqu'à ce que leur nez se touchent presque. Lui assénant dans le ventre un coup de genou monumental, l'homme n'eut même pas le temps de gémir de douleur qu'il tombait déjà au sol comme une masse, inconscient. Comme s'il pressentait qu'il allait avoir droit au même traitement de faveur, son compère se leva rapidement, bousculant sa chaise au passage. Il leva ensuite les mains en l'air, comme pour mieux s'innocenter.

— C'est lui qui a... se défendit rapidement celui-ci.

Avant même de pouvoir finir sa phrase, le Tears trempé de sang lui éclata sans douceur le visage contre la table.

Ma respiration se coupa. Du coin de l'œil, j'avisai Drink. Les mains sur la bouche, elle était tout autant que moi figée d'horreur devant la scène qui se déroulait devant nous. Il était impossible de regarder ailleurs. L'épouvante était telle qu'elle en devenait hypnotique.

Avant même de me rendre compte de ce que je faisais, j'étais debout. C'est en bousculant plusieurs personnes de mes coudes, pour accéder à la fameuse table au plus vite, que je pris conscience d'avoir attrapé au passage un seau à champagne remplis de glace et un torchon.

— Pearl !

Dans la voix de Drink, restée derrière le bar, la stupeur et l'épouvante étaient si audibles qu'un cri dans la nuit n'aurait pas fait plus de bruit.

Avais-je déjà dit que, dans l'horreur, l'être humain devenait rapidement égoïste ? Il me semblait que oui. Mais en un sacré retournement de situation, et avec un pied de nez cocasse, le destin me fit me contredire.

Pourtant, sur le coup, cela me parut être une bonne idée... quelque chose, une action, tout à fait normale. Dans ce monde-là, je crus, toutefois, aux regards éberlués que j'eus en retour, que je venais de faire quelque chose de totalement déplacé.

Une méga grosse boulette.

D'accord, j'avais bousculé des personnes pour me rendre aux côtés de celui qui avait une bosse de la taille d'une balle de tennis sur le front. Ensuite, j'avais jeté une poignée de glaçons dans le torchon pour le lui appliquer sur la partie blessée. Était-ce mal vu ? Aux mines patibulaires des Tears qui m'entouraient, je considérais que je venais de faire une bourde, oui.

Soudain, une douleur le long du cuir chevelu me fit grimacer.

Je lâchai aussitôt ce que je tenais, enregistrant machinalement le bruit que fit la pluie de glaçons en tombant sur le parquet, et je plaquai les mains à l'arrière de mon crâne. Ce geste n'aida en rien à atténuer la sensation dérangeante de cheveux arrachés.

Alors que me genoux décollaient du sol tandis qu'on me tractait par la tignasse, me forçant à me mettre debout, je poussai un cri. Mon pied dérapa sur un glaçon, mais je ne tombai pas ; la main tira mon crâne vers le haut. Je hurlai.

La poigne qui me martyrisait les cheveux eut un mouvement sec, m'enjoignant sans douceur à faire quelque chose. Je gémis. Faire quelque chose, oui, mais quoi ?! Les traits probablement déformés par la peur et la douleur, je levai les bras pour crocheter les doigts de mon agresseur, mais il ne lâcha pas prise. Frissonnant devant la peau glacée de celui-ci, je croisai le regard affolé de Drink. Les yeux rivés aux miens, elle secouait Dead par les épaules, l'implorant sans aucun doute de me sortir de cette panade. La Drink thermonucléaire 2.0 n'était pas loin.

Me tortillant pour apercevoir mon tortionnaire, j'essayai de lui asséner un coup de pied, histoire de ne pas rester passive alors qu'on m'agressait, mais d'un mouvement brusque qui me fit tourner la tête, il me retourna comme une poupée de chiffon face à lui. Je me pétrifiai devant la haine visible sur ses traits.

La lèvre supérieure retroussée sur des dents pointues, Scar avait tout de la bête sauvage.

— Qu'est-ce que tu fous ? gronda-t-il en me repoussant si violemment que je trébuchai de nouveau sur un glaçon.

Cette fois, je n'eus rien pour me retenir et je tombai. L'arrière de mon crâne se cogna contre le rebord de la table.

Une étincelle de douleur explosa sous ma peau, et un cri aigu s'éleva. Je me demandai un instant s'il venait de moi ou de Drink. De nous deux, sans doute.

Avachie par terre, l'expression dégoûtée de Scar me fit cligner des yeux. Je n'avais rien fait de mal, à ce que je sache ! Me redressant difficilement, je fis abstraction des tremblements qui parcouraient mon corps. Je relevai le menton. Faisant fi de mon envie de partir en courant pour me cacher et pleurer, je m'apprêtais à lui rétorquer que j'apportais simplement mon aide à une personne dans le besoin, quand il pointa son arme droit sur moi.

Je me figeai, le cœur battant à mes oreilles.

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