Pour une fin heureuse

By HarunoSu

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Sakura Haruno est une jeune fille affublée d'un «don» qui n'en n'ai pas toujours un ; elle peut voir les fant... More

Dernière rentrée
Rencontres Au Cimetière
Sasuke Uchiwa
Trou de mémoire
Le match
Journée pourrie...
Le canyon Tsuishui...
Enfin un nom...
Veillée Funèbre et voiture volante
Préoccupations, soirée et frissons, un sacré programme
Princesse éphémère
Le trenchant de la lame...
Le sort s'acharne
Fleur d'argent
La clé
Journal intime
Sakura
Tout n'était que mensonge et belles paroles ?
Le Retour
Je hais la grêle...
Eros
A une condition
Une journée inoubliable
Retour à la réalité...enfin presque...
Vieux journal, bonne nouvelle !
Espions en herbes
Magouille
Dispute douloureuse
La Finale
Ne m'abandonne pas
Grâce à ton amour
Épilogue

Lettres d'amour

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By HarunoSu

Mon Amour,
Chaque journées passées sans toi me semblent interminables, le temps ne tourne plus rond, tout mon être se languit de toi, de ton parfum, de tes cheveux, de ton corps, c'est à en perdre la raison. Tu es ma raison de vivre et rien ne pourra jamais te remplacer, tu as volé un morceau de mon cœur à jamais. Avant toi, personne ne m'avait fait ressentir de telle chose. Si seulement, tout n'était pas si compliqué, si seulement, nous nous étions rencontrés plus tôt. Je sais que tu aimes ta famille et que pour rien au monde, tu voudrais la voir se briser mais il m'arrive parfois de rêver que le matin, tu es à mes côtés au réveil, il m'arrive, parfois, d'imaginer que, le soir, en rentrant, tu sois là pour m'accueillir après une journée de dur labeur. Car moi, contrairement, à lui, jamais, je ne te ferais pleurer, jamais, je te laisserais si seule pour mon travail. Non, moi, je démissionnerais pour toi, je laisserais tout tomber pour toi, j'irais décrocher la lune rien que pour tes beaux yeux...
Car je veux crier au monde, à l'univers tout entier que je t'aime à la folie et que rien n'y changera, ni la pluie, ni le vent, ni les interdis car je les braverais tous pour te dire tout ce que je ressens, pour te dire combien tu es chère à mon cœur.

Tu me manques tant... mon cœur en souffre cruellement...

Eros

Sasuke et moi étions calés dans le canapé pour lire ses lettres, des lettres d'amour, qui me faisaient frissonner ce qui était inscrit, était tellement fort et profond, rempli d'un amour vrai et sincère. Décliné en poésie ou en déclaration, elles étaient à chaque fois, signée par le nom « Eros », le Dieu grec de l'amour.
A bout, d'un certain temps, Sasuke jeta la lettre qu'il était entrain de lire sur la table avec une expression de dégoût sur le visage. Je lui lançais regard étonné, il se leva et se dirigea vers la cuisine, frappant violemment contre le mur, de rage. Je pris la lettre qu'il venait de bazarder, pour voir ce qu'il l'avait tant révolté. Je ne mis pas longtemps à trouver la phrase qu'il l'avait fait sortir de ces gonds.

« La nuit dernière a sûrement été une des plus belle nuit de toute ma vie, te sentir si près, me donne encore des frissons, lorsque je t'écris ses quelques lignes, je sens tes baisers m'effleurer la peau, tes mains me caresser et je t'entends encore me chuchoter ces si beau mots... »

Je me levais, péniblement, et allai chercher l'Uchiwa dans la cuisine. Il était entrain de passer sa main sous l'eau, il avait du taper trop fort. Je m'approchais, je pris un peu de savon qu'il y avait dans la bouteille, à côté de l'évier, et lui massai la main.

-Passer ses nerfs sur un mur, c'est une façon de s'exprimer mais ce n'est pas forcément la meilleure solution et je pense que ta main est d'accord avec moi, sur ce coup. Le raisonnais-je.
-Tu as vu ce qu'il a écrit ? Demanda-t-il.
-Oui. Dis-je calmement.
-Alors comment veux-tu que je reste calme !? S'exaspéra l'Uchiwa.C'était ma mère quand même!
-En te disant que tu ne peux plus rien n'y faire. Lui répondis-je. Et puis ce n'est peut être pas tout à fait ce que tu crois.
-Vraiment ? Alors dois-je, aussi, en déduire que ce que tu as dit à Karin ne sous-entend rien, car c'est du pareil au même, il me semble. Me fit-il remarquer.
-Ca n'a rien avoir avec ces lettres ! M'offusquais-je en sentant mes joues prendre des couleurs.

J'essuyais mes mains et me dirigeais vers la sortie de la cuisine mais me stoppai avant de passer la porte, tout en lui tournant le dos, je lui demandais d'une petite voix :

-Elle t'en a parlé ?
-Elle m'a demandé si c'était vrai. Me révéla-t-il.
-Et que lui as-tu répondu ? M'enquis-je honteuse.

Son silence m'interpella, je me retournais curieuse. Il regardait le sol apparemment en cherchant comment me répondre, je n'étais pas dupe, il avait sans doute répondu dans le positif ou pas loin, juste pour énerver la rouquine. J'avais l'envie de le lui demander, pour qu'une fois, les rôles s'inversent mais l'ouragan qui se déchaînait ne m'en laissa pas l'occasion, toutes les lumières s'éteignirent d'un seul coup. Quelque chose vint frapper la vitre de la cuisine qui me fit violemment sursauter en criant. Sasuke s'approcha et me prit par les épaules, en me rassurant, me disant que ce n'était qu'une branche qui avait tapé contre la fenêtre à cause du vent.

-J'espère qu'il ne fait pas un temps pareil en montagne, parce que je plains franchement Ino. Dis-je.
-En tout cas, tu peux oublier l'idée de rentrer chez toi. Me répondit-il, avec une pointe de jubilation dans la voix.
-Apparemment...Concédais-je. Et puis c'est mort, pour continuer de lire les lettres, à moins que tu veuilles le faire à la lueur des bougies.
-J'ai une meilleure idée, allons-nous couché. Me proposa-t-il.
-T'as une chambre de libre ? Demandais-je.
-A vrai dire, j'avais espéré que je ne dormirais pas seul. Avoua-t-il.
-Oh ! Sasuke, je ne pense pas que ça soit une bonne idée... Hésitais-je gênée mais tentée.

Je vis tout de suite qu'il était déçu même s'il faisait sombre dans la pièce mais il n'insista pas, il me lâcha et partit vers le salon pour ranger les lettres, j'étais restée plantée sur place partagée entre l'envie de lui dire que je n'étais pas ce genre de fille ou de lui dire que j'acceptais sa proposition. Pour finir, je pris mon courage à deux mains, en me disant qu'il s'était excusé, en faisant un grand effort, et que depuis que ce glaçon m'était tombé sur le crâne, il s'était occupé de moi...alors je le prévins :

-Si je t'entends te plaindre que je t'ai volé toute la couverture, ça va barder pour ton matricule. Fut ma façon de lui dire que je voulais bien dormir avec lui. 

Entre temps, il était revenu vers moi avec le petit coffret...

-Je serais muet comme une tombe... M'assura-t-il.

J'avais rangé le coffre pour ensuite le suivre à l'étage, où, il me prêta un de ses t-shirts qui se révéla trois fois trop grand pour ma taille de guêpe. Les manches m'arrivaient aux coudes et le fond me touchait presque les genoux. Je m'étais changé dans la salle de bain et en revenant dans la chambre, je tombais sur un Sasuke qui avait pour seul vêtement, un dessous de jogging, autant vous dire plus clairement, il était torse nu, et pour en rajouter, histoire de vous faire baver, il avait un torse parfait des abdos dessinés à la perfection. Quand, il remarqua ma présence dans sa chambre, je fis comme si de rien n'était et observais la pièce, pour faire genre « ne crois surtout pas que tu m'impressionnes ! » Il vint me chercher et me tira avec lui dans le lit avant de me murmurer...

-Si tu n'avais pas rougie, ça aurait pu marcher.

Mince, il avait compris, je lui envoyais un sourire timide et me retourner pour être dos à lui et pour m'éviter un infarctus parce qu'à la vitesse ou s'affole mon cœur, je sens que je ne vais pas tarder à y passer. Pour couronner le tout, je sentis ses bras m'entourer la taille, et son souffle vint me caresser la nuque, comment voulait-il que je dorme quand il est aussi prêt de moi ? J'y parviendrais jamais... de tout les mecs fallait que je m'entiche du plus canon ! Et puis de quoi, je me plains encore, quand il ne s'intéresse pas à moi, j'en fais tout un fromage et quand c'est enfin le cas, je continus à faire du fromage avec...c'est dingue ça ! Pour finir, je crois que mon débat intérieur m'emporta dans les bras de Morphée tellement je m'exaspérais moi-même.

« Je ne sais pas exactement comment, je me suis retrouvé sur une route, derrière un volant. Je conduisais, même si je savais que je n'avais pas mon permis, cela ne me semblais pas bizarre ni anormal. J'avançais sur cette route, sans savoir où j'allais exactement, quand je sentis un léger choc à l'arrière. Je relevais les yeux dans le rétroviseur pour m'apercevoir que ce n'était pas exactement moi, qui conduisait, non, car je n'ai pas de cheveux noirs... Je ressentis un nouveau choc, plus fort, cette fois, je me concentrais sur le 4x4 noir aux vitres fumées qui m'empêchaient de voir le visage du conducteur. Soudain, le véhicule noir accéléra et me fonça dedans à toute vitesse, ce qui eut pour effet de me faire perdre le contrôle de ma voiture et de rater le virage qui se profilait. Je fus secouée dans tout les sens pendant un temps qui me sembla interminable, quand l'engin qui ne devait être plus qu'un tas de taule pliée et cabossée s'immobilisa, je me retrouvais la tête en bas, je voyais tout tourner et je sentais quelque chose de froid et fluide me toucher. Ce qui m'étonna le plus, se fut que j'étais très lucide pour quelqu'un qui venait de dévaler des mètres de pente secoué dans tout les sens. Je prenais conscience de ce qui venait de se produire mais je ne pouvais pas me dégagée toute seule, il me fallait de l'aide. Je cherchais mon portable des yeux mais mon sac avait dû s'envoler à l'arrière de la voiture, la peur m'envahit, la peur de mourir de cette façon seule loin de tout et de tout le monde, une peur panique. Je voulais hurler, on ne sait jamais peu être quelqu'un m'entendrait, mais aucun son ne sortit de ma bouche cependant j'entendis comme un cliquetis puis ensuite le moteur d'une voiture qui fait marche arrière. Je me sentis bouger enfin la voiture bougeait alors qu'elle était sur le toit, elle reculait pendant un moment qui me sembla interminable et soudainement, tout redevient silencieux... Jusqu'à ce que je voie une paire de chaussure noir, je voulus encore appeler à l'aide mais à nouveau aucun son ne sortit de ma bouche, la personne se mit à genoux, j'avais tellement peur et en même temps envie de savoir qui c'était que j'en tremblait, il avait une capuche noir comme le reste de ses vêtements, quand il se pencha et voulu m'attraper, je compris immédiatement qu'il ne me voulait aucun bien, je me débattis et à un moment, dans un mouvement brusque, je lui arrachais la capuche, je ne vis pas tout de suite son visage mais quand il se retourna vers moi, je découvris qu'il n'en n'avait pas ! »


Je m'étais réveillée en hurlant, j'étais en sueur les mèches de ma frange me collait au front, je tremblais comme une feuille, je sentis des bras m'entourés qui me firent sursauter.

-Du calme, Sakura, c'était un cauchemar. Me dit Sasuke d'une voix endormie.

Je l'avais complètement oublié, ma respiration était tellement saccadée que j'avais les idées qui s'embrouillaient toutes seules. Je commençais à réaliser de quoi j'avais rêvé et ce n'était pas un cauchemar ordinaire, non, c'était une vision, j'en avais rarement mais elles étaient toujours très violentes et là, je dois dire qu'elle battait des records. Je secouais la tête négativement en essayant de lui dire ce que j'avais vu, mais mon souffle ne voulait pas me laisser faire. Je finis par abandonner et plutôt de me concentrer pour faire redescendre les battements de mon cœur à un rythme un peu plus convenable, j'étais bien contente finalement d'avoir accepté de dormir avec l'Uchiwa, je n'aurais pas voulu me réveillée, comme ça, seule dans mon lit. Il me serrait plus près de lui, je me laissais faire, en vérité, ça me faisait un bien fou, de respirer son odeur, d'entendre son souffle, calme, près de mon oreille et dans ma nuque, tous les ressentiments que j'avais eus à son encontre s'étaient envolés ses dernières heures et ça soulage aussi. Au bout de cinq minutes, je fus enfin capable de respirer normalement...

-Ce n'était pas un cauchemar...Murmurais-je d'une voix tremblante.
- Ne me prends pas pour un idiot, Sakura. Me répondit-il légèrement amusé.

Ca par contre, il avait beau être 3h00 du matin passée, ça me faisait sortir de mes gonds, il n'avait toujours pas compris...

-Parce que tu crois qu'une personne comme moi fait des cauchemars comme M et Mme tout le monde ? M'énervais-je.

Il desserra son étreinte, surpris de ma réaction. Je ne lui laissais ni le temps de s'énerver à son tour, ni le temps de s'excuser.

-Car figure-toi, que je viens de vivre le meurtre de ta mère en directe alors si ça c'est un cauchemar, moi, je suis une Sainte !
-Doucement, raconte-moi, au lieu de m'agresser ! Me calma Sasuke.
-Quelqu'un avec un 4x4 noir a embouti ta mère sur la route qui mène à cette maison de vacances et elle a dévalé la pente. Lui dis-je en essayant de me rappeler.
-Tu es sûr ? Demanda-t-il, interloqué.
-Oui, j'étais à la place de ta mère. Lui affirmais-je catégorique.

Depuis, mon cauchemar, je n'avais pas refermé les yeux. J'avais trop peur de le refaire, c'était tellement réel, la douleur, la peur, tout était trop vrai et rien qu'à cette pensée, je n'osais pas fermer les yeux. Sasuke avait essayé de me convaincre que je ne risquais rien et qu'il était là, qu'il ne m'arriverait rien mais je n'arrivais pas c'était plus fort que moi. Il était, maintenant, 8h30 et l'Uchiwa me raccompagnait chez moi, sur le chemin ont eu tout le loisir de voir les dégâts que l'ouragan avait fait sur son passage, tout était sans dessus-dessous, il avait des vélos sur les toits, des voitures aux pare-brise complètement casser à cause de la grêle, certains arbres avaient perdu des branches qui avaient fini au beau milieu de la route, des poteaux électrique étaient couchés contre terre, etc....

-Un véritable carnage. Observais-je.

Sasuke acquiesça sans vraiment m'écouter, à partir du moment, ou, je lui avais dit pour sa mère, il s'était muré dans le silence, en ne me répondant seulement quand c'était nécessaire et je n'aimais pas ça, j'avais l'impression qu'il m'en voulait. Il me suivit jusque devant la porte de service de la boutique, je lui dis un bref salut, il me répondit par « Hn » dont il avait le secret et avait tourné les talons.

-Sasuke, attend ! L'appelais-je.

Il se retourna et eut tout juste le temps de me réceptionner, je m'étais jetée dans ses bras.

-Pardon ! Lui dis-je en resserrant mes bras autour de son torse.
-Pourquoi, tu t'excuse ? Me demanda-t-il d'une voix calme.
-Tu m'en veux, non ? Tu me déteste parce que j'ai fais ce rêve stupide ! M'exclamais-je en m'écartant.
-Non, ne crois pas ça, je ne te déteste pas, ce n'est pas ta faute. Me rassura-t-il.
-Alors pourquoi est-ce que tu es aussi « froid » ? Le questionnais-je.
-J'ai juste du mal à avaler que quelqu'un aie pu en vouloir à ma mère au point de la faire dévaler un ravin et la traîner pendant des mètres. M'expliqua-t-il. Tu n'y es strictement pour rien, je te le promets.
-C'est pas l'impression que j'ai... Avouais-je la gorge nouée.

Il dut s'en rendre compte car il se rapprocha et me chuchota doucement...

-Tu veux que je te le prouve ?
-Me le prouver ? Répétais-je perdue.

Il me prit le menton entre ses doigts, effleura mes lèvres du bout du pouce, comme la dernière fois mais à la différence que cette fois-ci, il était en chaire et en os. Ses iris sombres me fixaient sans ciller, elles m'hypnotisaient, j'étais totalement incapable de bouger le petit doigt puis il déposa ses lèvres sur les miennes, le sentiment qui m'envahit, à ce moment, était indescriptible. Je répondis à son baiser, timidement, sa main jusqu'à présent sous mon menton se déplaça sur ma joue puis derrière ma nuque tandis que l'autre m'entoura les hanches. Nous étions collés l'un à l'autre, je sentais à travers son pull ses pectoraux, contre lesquels j'avais dormi, le baiser se fit plus intense, sa langue vint me caresser les lèvres, comme pour me demander la permission, que je finis par lui donner. Je m'accrochais à lui comme si ma vie en dépendait, depuis combien de temps, j'avais espéré qu'il m'embrasse ? Une éternité sûrement mais tout ce que j'avais pu imaginer était tellement différent de la réalité, il était tellement plus doux, plus sincère en vrai que dans ma tête. Si j'avais bien compris quelque chose à présent, c'était qu'il ne mentait pas quand il me disait que tout ce qui c'était passé entre nous deux n'étaient pas intentionnel. Il mit fin au baiser, nous restâmes accrocher l'un à l'autre à reprendre notre souffle...

-Alors convaincu ? Me demanda-t-il au creux de l'oreille.
-Comment ne pourrais-je pas l'être ? Répondis-je complètement bouleversée par ce moment magique...mais j'avais l'impression d'oublier quelque chose dans tout ça...

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