Pour une fin heureuse

By HarunoSu

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Sakura Haruno est une jeune fille affublée d'un «don» qui n'en n'ai pas toujours un ; elle peut voir les fant... More

Dernière rentrée
Rencontres Au Cimetière
Sasuke Uchiwa
Trou de mémoire
Le match
Journée pourrie...
Le canyon Tsuishui...
Enfin un nom...
Veillée Funèbre et voiture volante
Préoccupations, soirée et frissons, un sacré programme
Princesse éphémère
Le trenchant de la lame...
Le sort s'acharne
Fleur d'argent
Journal intime
Sakura
Tout n'était que mensonge et belles paroles ?
Le Retour
Je hais la grêle...
Lettres d'amour
Eros
A une condition
Une journée inoubliable
Retour à la réalité...enfin presque...
Vieux journal, bonne nouvelle !
Espions en herbes
Magouille
Dispute douloureuse
La Finale
Ne m'abandonne pas
Grâce à ton amour
Épilogue

La clé

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By HarunoSu

Alors que Naruto coupait le moteur de son engin, je restais assise dans l'habitacle à ruminer sur les événements qui venaient de se produire. Je n'étais pas plus avancée et Sasuke avait disparu je-ne-sais-où...

-Tu sors ou tu compte camper dans ma voiture? Me demanda le blond.

Je lui souris et m'extirpai de la BMW.

-Merci, Naruto, vraiment, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi. Lui dis-je sincèrement.
-Y pas de quoi, tu sais qui venir chercher pour tes histoires surnaturelles. M'envoya-t-il avec un clin d'œil.
-Je suis vraiment désolé pour ce qui c'est passé.M'excusais-je.
-Tu n'as pas à l'être, ton père est comme il est, même s'il est un peu... Cherchait-il le mot.
-Fou ? Lui proposais-je.
-Ouais...on peut dire ça comme ça. Admit-il. Dis-moi, il est toujours là ?
-Non. Devinais-je de qui il parlait.
-Donc...je peux te parler d'hier ? Hésita-t-il.
-Bien sûr. Le tranquillisais-je.
-Donc, tu m'écoutes sans m'interrompre jusqu'au bout, ok ? Voulu-t-il s'assurer.
-D'accord. Dis-je un peu surprise.
-Je sais que j'ai été idiot de t'embrasser, j'aurais dû m'assurer que tu ressentes la même chose pour moi, en faite, je crois que j'étais jaloux. Jaloux de Sasuke, il a déjà toutes les filles à ses pieds et il s'intéressait à toi, alors je me suis dit que j'aurais peu être une chance que pour une fois ce ne soit pas lui que l'on choisisse. Surtout que tu es très différente de toutes les pimbêches que j'ai l'habitude de côtoyer.

J'en restais ébahie, je n'imaginais pas à quel point, Naruto pouvait souffrir de toujours être dans l'ombre de son meilleur ami. Comment pouvais-je ne serait-ce que lui en vouloir, il avait cru quand agissant avant Sasuke, il m'empêcherait de souffrir inutilement, seulement, il ne savait pas que tout a commencé bien avant leur détour par la droguerie...

-Je ne t'en veux absolument pas Naruto mais je ne suis pas une fille pour toi, j'ai tendance à attirer les ennuis comme un aimant mais je sais qu'il y a quelqu'un qui éprouve des sentiments pour toi seulement elle est trop timide pour te le dire. Tentais-je de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à s'en faire.
-Ah ! Vraiment ! Sourit-il. 

Pour réponse, je lui renvoyais son clin d'œil en hochant la tête positivement.

-Alors, ami ? Lui proposais-je en lui tendant la main.
-Ami ! Me répondit-il en la serrant.

Alors que j'avais à peine mis les pieds dans le vestibule d'entrée, Tsunade se posta devant moi avec une expression que je n'avais jamais vu sur son visage à mon encontre. Elle était en colère et pas qu'un petit peu.

-Dans la cuisine, tout de suite. M'ordonna-t-elle.

Je lui obéis sans broncher et m'assis. Elle fit les quatre cents pas devant moi, et heureusement qu'il avait entre nous deux la table parce que je crois qu'elle m'aurait réduite en bouillie.

-Je viens de recevoir un coup de téléphone. M'apprit-elle. Et devine de qui ?

Je ne répondis pas mais j'avais ma petite idée.

-De l'hôpital psychiatrique ! Je croyais avoir été claire, Sakura !S'énerva-t-elle.Je ne veux pas que tu t'approches de ton père!
-Mais ... Essayais-je de me défendre.
-Ca ne veux pas rentrer dans tête que c'est dangereux pour toi ! Que ce n'est pas bon pour ta santé mentale ! S'emporta-t-elle.

Là s'en est trop ! 

-Ce n'est pas parce qu'un psychiatre te la laisser entendre que c'est nécessairement vrai ! Et puis c'est mon père, j'ai le droit de le voir ! Avais-je hurlé à mon tour.
-Tu n'es pas majeur, tu es sous ma responsabilité ! Tonna-t-elle encore plus fort.
-Je ne vois pas le rapport ! De toute manière, tu ne peux ou ne veux absolument pas comprendre ! Finis-je par m'époumoner.

Sans lui laisser le temps de m'engueuler plus longtemps, je m'enfuyais dans ma chambre où je m'y enfermais. J'en revenais pas...je venais de me disputer avec Tsunade, ça n'était jamais arrivé. 

-C'est de ma faute. Me fit sursauter Sasuke qui était assis dans mon fauteuil près de la fenêtre.
-Non ! Ne pense pas ça, de toute manière un jour ou l'autre il fallait bien que ça arrive. Dis-je dépitée.
-Je ne te facilite pas la vie. Soupira-t-il.

C'est vrai que depuis un certain temps ma vie était devenue assez compliquée mais il n'en était pas le seul responsable. Malgré tout ça, je ne pouvais m'empêcher de continuer à creuser et cette journée n'avait pas été des plus fructueuses. J'étais certes revenu avec un collier mais je n'avais aucune idée à quoi il pouvait bien me servir même si j'étais persuadée de l'avoir déjà vue. 

-Il t'a fait mal ? Me demanda le brun en se déplaçant devant moi.

Je me rendis compte que je ne m'en étais même pas inquiété. Je relevais ma manche du bras auquel mon père s'était agrippé, elle laissa apparaître un bel hématome bleu qui je sentais aller tourner au vert. Je vis la mâchoire de Sasuke se crisper ainsi que les lumières de ma chambre se mirent à clignoter sous sa colère.
-Calme-toi, tu ne peux plus rien n'y faire. Le résonnais-je.

Les lumières se calmèrent et se remirent à éclairer normalement, je pris de quoi me changer et m'enfermait dans la salle de bain, j'avais besoin d'une bonne douche après cette journée de dingue. Quand je revins dans la chambre, il était toujours là, il avait repris sa place dans le fauteuil, il regardait par la fenêtre avec un air pensif qui aurait fait fondre plus d'une. Je repensais à ce que Naruto m'avait dit sur Sasuke... qu'il s'intéressait à moi. Parce que si son intérêt pour moi est comme celui qu'il porte à Karin...d'ailleurs, maintenant que j'y pense, je ne sais toujours pas pourquoi il sort avec cette pimbêche, vu comme il me parle d'elle. Il se retourna vers moi, apparemment, il avait remarqué que j'étais en pleine réflexion parce qu'il ne m'interrompit que lorsque je relevais la tête.

-Tu as une idée pour la suite ? S'inquiéta-t-il
-Je pense qu'il faut faire un détour chez un bijoutier, il pourra peu être me dire quelque chose sur cette fleur d'argent. Dis-je en m'asseyant sur mon lit.
-Tu crois qu'il y a un rapport ? Demanda-t-il dubitatif.
-Ce que je crois surtout c'est que même si mon père est dérangé, il ne m'a pas donné ce bijou pour rien. Affirmais-je.

Il ne répondit rien et se contenta de retourner son regard vers l'extérieur. Il avait vraiment l'air frustré de ne rien pouvoir faire pour m'aider. Je crois que lui changer les idées ne serait pas mal. Et puis j'avais qu'en même une question qui me taraudait...

-Dis-moi, Sasuke, je peux te poser une question indiscrète ?
-Quel genre de question ? Dit-il en arquant un sourcil.
-Genre vie privée ? Proposais-je.
-Tu t'aventure sur un terrain dangereux là. M'averti-t-il.
-Je dois prendre ça pour un oui ? Demandais-je.

Il sourit en guise de réponse.........il faut vraiment que je fasse voter une loi pour régulariser le niveau de beauté chez un individu...s'en est urgent, je deviens complètement gaga quand il me sourit et je déteste être à côté de mes pompes.

-En faite, il y a un truc qui me turlupine depuis un petit moment et comme tu l'as remarqué je n'aime pas quand une question reste sans réponse...Tentais-je une manœuvre du genre « c'est purement par curiosité ne va pas chercher plus loin ».
-Arrête de tourner autour du pot Princesse. Me coupa-t-il.
-Je voulais savoir pourquoi tu sors avec Karin alors que tu n'as pas franchement l'air de la supporter plus que moi.Lui avouais-je d'une petite voix.
-La réponse ne te plairait pas... Me répondit-il en détournant le regard.

Karin ne le tenait tout de même pas en laisse ? Elle le faisait peu être chanter ? Ce serait assez son genre mais je ne verrais pas l'utilité...

-Franchement, venant de toi, je pense que plus rien ne peut m'étonner. Lui lançais-je d'un air très assuré.
-Ne crois pas tout savoir sur moi, ce serait une erreur. Me contra-t-il.
-Je ne prétends pas tout savoir de M.Uchiwa mais que j'ai du mal à imaginé que tu l'aime cette fille, si on peut appeler cette chose de cette façon. Expliquais-je.
-Tu as raison sur un point, je n'ai aucun sentiment pour elle. Lâcha-t-il.

Pourtant, je n'ai pas rêvé, ils étaient bien entrain de s'embrasser à pleine bouche dans ce couloir...à moins que...non ce n'est pas du genre à Sasuke...

-Ne me dit pas que c'est qu'une histoire de sexe ! Dis-je effarée.

D'accord, il n'y pas deux minutes, je disais que plus rien ne pouvais m'étonner, j'ai encore une fois parlé trop vite. Non, mais pincez-moi, je rêve ! D'ailleurs son silence en dit plus long qu'il le voudrait l'admettre. Là, je dois dire qu'il a perdu bien plus que mon respect. J'admets que je déteste Karin mais delà à la traiter de cette manière... 

-Ecoute Princesse... Essaya-t-il de se rattraper.
-Non, c'est bon. Le coupais-je au bord de la nausée. J'en assez entendu, et ne m'appelle plus Princesse.

Il en resta muet face à ma réaction. Sous son regard, je pris ma couverture et m'y emmitoufla en éteignant la lumière. Comme je le disais, tout le monde à des squelettes dans le placard mais certains sont vraiment répugnants.

Cette nuit, j'avais très mal dormi et quand je dis « très mal » c'est du genre à se réveiller en sursaut toute les demies heures par stupide cauchemar qui n'avait ni queue ni tête. En ce moment, nous marchions, par nous j'entends Sasuke et moi, en direction de ce que l'on peut appeler le « centre-ville » de Konoha. C'est en faite, une place sur laquelle se sont installés plusieurs magasins de toutes sortes pour la plus part des boutiques artisanales où l'on fait encore tout, ou en partie, à la main. C'est là que je comptais trouver le seul bijoutier de tout le village, et peu être qu'il pourra m'aider. Se déplacer sur la place était plus simple que dans le reste du village car, ici, les chasse-neige étaient passés et repassés mais ça ne m'empêchais d'avoir froid. Et puis le brun n'était pas très enclin à me parler depuis mon réveil, je crois que la discussion d'hier a jeté un nouveau froid entre nous deux...parce qu'il a fallu que j'ouvre ma bouche pour satisfaire cette foutue curiosité... Mais je dois admettre que je préfère être au courant... Il m'a vraiment déçue.
J'entrais dans la bijouterie en faisant tinter la sonnette, personne ne semblait être au comptoir, alors je fis un peu le tour de la boutique. Je ne suis pas très bijoux mais je dois dire que ceux qui étaient exposés, étaient magnifiques. Il y a d'ailleurs un bracelet qui attira mon attention, il était en or blanc avec une fine chaînette qui tenait deux « S » enlacés, je n'eus malheureusement pas le loisir de le contempler plus longtemps, le bijoutier faisait son entrée derrière le comptoir duquel je m'étais approché. Il était plutôt âgé, il avait un pince-nez, style Hercule Poirot, son crâne dégarni possédait tout de même encore quelques cheveux grisonnants.

-Bonjour Mademoiselle ! M'accueilli-t-il chaleureusement. Que puis-je pour vous ? 
-Bonjour, en faite, j'aimerais savoir ce que vous pourriez me dire à propos de ce collier. Lui demandais-je poliment avec un sourire.

Je sais d'expérience que toute demande passe mieux avec un sourire. Et il ne tarda pas à me donner raison quand il me prit le collier des mains pour l'examiner.

-Ohoh, je me souviens de ce collier, cette une pièce unique, je l'ai fait moi-même. Me dévoila-t-il.
-Vraiment ! Fis-je étonnée, et très contente, ça me facilitais la tâche.
-Oui, c'est une pièce très spéciale, il m'avait été commandé par une femme, qui vous ressemblait beaucoup d'ailleurs. M'affirma-t-il.

Ma mère était venue pour faire fabriquer cet objet, j'avais donc raison, mon père ne me l'avait pas donné pour rien.

-Et en quoi ce bijou est-il si spéciale ? Voulus-je en apprendre plus.
-Ce collier est ce qu'on appelle une Shuei, au Moyen-âge, on racontait que seule la personne à qui appartenait l'objet qui s'y trouvait à l'intérieur pouvait l'ouvrir même si cette personne ne savait pas ce que renfermait ce bijou. M'expliqua-t-il apparemment fier de pouvoir raconter cette histoire.

Donc dans ce bijou se trouvait quelque chose qui me permettrait d'aider Sasuke ?

-Et comment l'ouvre-t-on ? Demandais-je.
-Et bien c'est très simple, il suffit d'exercer une pression sur la base du bouton de fleur et il s'ouvrira en tournant comme une fleur au printemps. Me montra-t-il sans pour autant le faire. Mais ce n'est pas à moi de le faire, si ce bijou vous appartient c'est à vous de l'ouvrir, jeune fille.

Il me le rendit en m'offrant un sourire bienveillant. Secouée par ces explications, je le remerciais et me dirigeais vers la sortie, en posant la main sur la poignée, une question me vint soudainement.

-Euh,...Monsieur ! L'interpellais-je.
-Oui ? Dit-il en revenant sur ces pas.
-Ce Shuei a quelle forme ? Enfin, je veux dire quelle sorte de fleur est-ce ?
-Si mes souvenirs sont bons c'est une Sakura, une fleur de Cerisier...

J'étais revenue, depuis une heure, et je n'avais toujours pas ouvert ce collier. A vrai dire, maintenant, je me souvenais où je l'avais vu avant, c'était au cou de ma mère. Sasuke avait respecté mon silence, je pense que l'explication du vieil homme a suffit à lui faire comprendre ma réaction mais je sentais bien qu'il commençait à perdre patience.

-Il a appartenu à ta mère ? Me demanda-t-il finalement.
-Oui, et je ne me souvenais même plus. Dis-je énervée contre moi-même.
-Je ne voudrais pas te froisser mais tu ne compte pas l'ouvrir ? Me questionna-t-il.
-Tu vas me trouver stupide mais ça me fait peur...Confessais-je.
-De l'ouvrir? S'étonna-t-il.
-Oui. Répondis-je d'une toute petite voix.

Le brun eut un petit sourire et vint s'asseoir à mes côtés sur le lit et en me regardant droit dans les yeux, il me dit :

-Toi qui remue le passé des autres, tu as peur de découvrir quelque chose sur le tien ? Me fit-il remarquer.
-J'ai tendance à vouloir l'oublier mon passé.Concédais-je.
-Si j'ai bien appris un truc avec toi, c'est que fuir son passé, c'est s'épuiser pour rien. Me confia-t-il.
-Bon, alors qu'est-ce qu'on attend pour l'ouvrir se fichu truc ! Dis-je ragaillardi.
-Juste que tu te décide à le faire parce que moi, disons, que je suis dans l'incapacité de faire quoique se soit ! Me dit-il en en levant ses mains pour me faire comprendre qu'il ne pouvait même pas tenir une cuillère.

Malgré nos ressentis, nos soucis et notre situation ont ne pu s'empêcher de rire de bon cœur vu le côté comique de l'instant. Nous reprîmes notre sérieux et je levai délicatement la fleur d'argent pour pousser la base du bouton de fleur. Il s'ouvrit lentement pétale après pétale dans le sens des aiguilles d'une montre, l'intérieur qui se dévoilait était fait de la même matière qu'à l'extérieur, sauf le cœur de la fleur, il était composé de cristaux roses. J'étais émerveillé devant ce bijou auquel je ne trouverais aucun qualificatif suffisamment fort pour décrire à quel point il était magnifique. Et puis sur le cœur rose était déposée une clé. Une petite clé dans le même métal que le bijou qui la protégeait.

-Je crois qu'il y a quelque chose d'écrit dessus. Me fit remarquer Sasuke.

Je prenais la petite clé dans ma main en la retournant pour pouvoir lire l'inscription gravée en or.

-Il est écrit...

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