ADDICTION

By JustMeCam

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Un père violent, c'était ça que possédait uniquement Alec Lightwood. Des coups, il recevait ça à chaque jour... More

NDA
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Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
NDA
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Bonus #1
Chapitre 29
Chapitre 30
NDA
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Note de l'auteur
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48 partie 1
Chapitre 48 partie 2
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Épilogue

Chapitre 2

1.7K 108 28
By JustMeCam

___

LA CLOCHE SONNAIT ENCORE AUSSI BRUTE QUE LE MATIN pour annoncer la fin des cours et comme à l'habitude, à ces moments, Alec déguerpissait le plus rapidement possible contrairement au reste de la journée. Son sac à dos plus qu'usé était déjà sur ses maigres épaules comme sa vieille veste de cuir, il quittait déjà l'école dans les premiers aux côtés de tonnes d'étudiants discutant, criant, s'embrassant contrairement à lui qui contrastait étrangement dans ce mélange.

De vieux écouteurs dans les oreilles, il repassait la seule chanson qu'il avait en boucle: Bored de Billie Eilish. Alec devait l'avouer, il aimait bien cette chanson et ce, peut-être parce que les paroles l'interpellait énormément. Le jeune homme ferma les yeux un instant créant sa bulle à lui, ses mèches de cheveux noirs volant dans le vent, il se laissait bercer par cette mélodie douce et touchante ainsi que par la voix de la jeune fille. Les autres continuaient de passer autour de lui sans même le voir ou l'ignorant. C'était mystérieux comme scène, car tout bougeait autour de lui alors que le noiraud, lui, ne bougeait pas, les mains dans les poches de sa veste et les épaules courbées. Seul, il était encore seul.

I'm not afraid anymore
( Je n'ai plus peur )
What makes you sure you're all I need?
( Qu'est-ce qui t'assure que tu es tout ce dont j'ai besoin? )
Forget about it
( Tu l'oublies )
When you walk out the door and leave me torn
( Quand tu passes la porte et me laisse en morceaux )
You're teaching me to live without it
( Tu m'as appris comment vivre sans )
I'm so bored, I'm so bored, so bored
( J'en ai tellement assez, je suis si fatigué, si fatigué )

À ce passage précisément, il sentit les larmes sous ses paupières menacer de dévaler ses joues et il savait qu'elles n'allèrent guère s'arrêter, car lui aussi était si fatigué, épuisé. Alec sut, tremblant, qu'il devait partir avant que Raj apparaisse encore une fois, puis l'insulte de tous les noms existants.

Du revers de sa main, froide comme la neige, il essuya ses joues mouillées de larmes et commença à marcher vers sa maison traversant donc l'immense boulevard qui séparait l'école, le lycée de l'espace de multiples boutiques. Des voitures passaient sans s'arrêter crissant leurs pneus sur l'asphalte ou faisant entendre leurs criards, autant que les passants allant dans les milliers de magasins en face. Cette agitation, c'était typique de New York. Alec habitait quand même assez proche de son lycée soit une quinzaine de minutes pas plus si il ne se traînait pas les pieds. Il marcha pendant cinq bonnes minutes observant comme à l'habitude ses pieds tel un garçon vulnérable. Le jeune homme se fit bousculer par quelqu'un qui ne s'excusa même pas sur le trottoir, mais il s'en fichait. C'était lui le problème, c'était à Alec de faire attention ou il mettait ses pieds.

Il tourna donc à droite et tomba dans une ruelles des plus sales et crasseuses où des sacs de poubelle traînaient un peu partout, un immense conteneur de déchets verts à sa gauche ainsi que de vieux sofas délabrés. Une odeur de moisissure l'assaillit lui faisait trembler l'estomac, mais Alec se ressaisit. Il devait passer par là, il en était obligé, car pour rentrer à l'intérieur de l'édifice dans lequel il habitait, il devait avoir une clé ou tout simplement appelé le numéro de l'appartement dans le téléphone à l'entrée via l'autorisation du locataire résident. Seulement, le problème était qu'Alec ne voulait absolument pas que son père sache qu'il était arrivé. Des raisons, le jeune homme en avait plusieurs, mais il avait appris à trouver un autre moyen d'entrer.

Alors, quand il arriva vers la vieille bâtisse de briques rouges criards foncées, Alec se mit à grimper les grilles de la clôture de métal avant de poser ses mains sur le rebord de la fenêtre de sa chambre qu'il gardait toujours ouverte peut-importe la température à l'extérieur. Au moins, il pouvait sortir quand il voulait comme quand il sentait qu'il suffoquait à l'intérieur de sa chambre. En moins d'une seconde, Alec se glissa facilement dans sa chambre et soupira longuement en tirant sur ses cheveux.

Le jeune homme avait toujours été agile et ce, depuis sa jeunesse. Il lança son sac émacié sur son vieux matelas qui lui servait de lit et il vérifia deux fois que la porte de sa chambre était bien verrouillée empêchant ainsi son père d'y entrer. La main sur la poignée rouillée gelée, le noiraud posa son oreille sur le bois de sa porte et écouta pour savoir si son père était présent dans l'appartement. Un raclement, un simple raclement de gorge de son père engloutissant sûrement sa dixième bouteille d'alcool dans le salon vautré sur le sofa fit sursauter Alec qui recula précipitamment et trébucha sur une boîte au sol créant beaucoup trop de bruit pour que son paternel ne le remarque pas. Le jeune homme aux yeux illustrant son angoisse ferma ses paupières et compta: 1, pas de bruit. 2, encore aucun son. 3, son père l'avait-il pas entendu trébucher. 4, c'était trop beau pour être vrai. 5...

Et puis, Alec vit la poignée de sa porte essayer de s'ouvrir tournant brutalement de chaque côtés et créant un bruit rendant le noiraud si paniqué, mais cela ne fonctionna pas. Son père ne pouvait pas entrer, sauf, ce n'était pas la fin. Il commença à devenir agressif tournant la vieille poignée plus fort, mais la porte refusait toujours de s'ouvrir au grand soulagement d'Alec malgré son cœur battant la chamade dans sa cage thoracique douloureuse. Assis par terre, ce dernier avait peur, il était même terrifié et il sursauta quand son paternel frappa dans la porte la faisant trembler. Des coups successifs et forts sur le bois, des grognements et des insultes, c'était ce qu'il entendait tout le temps depuis qu'il était petit.

- Alexander, je sais très bien que tu es là...

Cette voix, la voix de son paternel lui faisait peur depuis toujours. Elle n'était pas chaleureuse et enjouée comme chaque père se respectant parlant à son enfant. Non, elle était très éloignée de cela. Froide, forte, méchante, sèche et délirante, Alec aurait pu la décrire encore et encore.

- Alexander, dès que tu sortiras, tu auras affaire à moi. Tu sauras très bien ce que je fais subir au gens qui ne me respecte pas. Je te ferais mal et tu ne sais pas comment, tonna la voix de son père comme si il était dans la même pièce que son fils.

Un coup, le dernier, le plus puissant, fit vibrer la porte de bois blanc mal-peinturée sur ses gonds. Alec se rendit compte qu'il avait retenu sa respiration dès le début et il finit donc par relâcher tout l'air qui oppressait ses poumons faisant disparaître cette satanée douleur qui s'était installée à l'intérieur de lui. Ses mains tremblaient comme des feuilles, son front était en sueur tellement qu'il était nerveux et terrifié face à ce qui était arrivé. Son père avait été proche de rentrer dans sa chambre et de la frapper à nouveau, mais il n'avait pas réussi. Ce qui signifiait tout de même que le jour où il réussirait, Alec allait en souffrir.

Le noiraud se leva, chancelant, chassa la poussière sur son pantalon troué aux genoux avant de se fixer dans le miroir brisé qu'il avait dans sa chambre. Ses yeux analysait son profil, ce profil dont il avait si honte d'être et désespéré d'en subir les insultes des autres. Ce qui captait son regard, c'était ses yeux et il détestait cela. Bleus, azurs, grands et brillants, ses prunelles attiraient facilement l'attention des autres contraignant ainsi l'envie du jeune homme qui n'aimait pas être vu. Alec ferma ses paupières et grogna. C'était ce que la vie lui avait donné et il n'y pouvait rien. La vie était injuste et ça il s'en rendait compte tous les jours.

Il baissa les yeux et regarda ses bras cachés par les manches trop grandes de son chandail avant de les relever. Son regard rencontra des cicatrices,certaines blanches et d'autres plus rouges, plus récentes qu'il se faisait lui-même dans ces moments de folie, des moments où le noirauds'apitoyait sur son sort, des moments où il laissait l'obscurité envahir ses pensées. Sans le vouloir, Alec se rendit compte qu'il rentrait ses ongles dans sa peau blanche comme la neige. Une goutte de sang rouge vif se forma quand il ôta ses doigts. Cela débutait toujours comme ça et finissait par lui pleurant toutes les larmes de son corps. Il enviait tellement les gens qui avait une belle vie sans problèmes, des parents normaux et compréhensibles, des amis sur qui compter, mais lui, il n'avait rien de cela. Le noiraud aurait voulu exprimer ce qu'il avait sur le cœur, mais il avait tellement honte de lui-même. Alec avait l'impression d'être insuffisant et ça, ça le ravageait de l'intérieur. Son âme était brisée et ravagée, voilà. Ce qui lui faisait le plus mal était que personne ne faisait rien pour l'aider, pour le sortir de ce trou si sombre et profond que signifiait sa propre vie. Tout le monde savait dans quelle situation il était, mais personne ne voulait être sa bouée de sauvetage, la poignée de main le sortant des abysses. Il vivait tellement l'enfer à chaque jour qu'il ne se souvenait même plus ce qu'était de sourire chaque matin en se levant et voyant le soleil éclatant à travers la fenêtre. Ou de sentir le vent sur son visage lors d'une course folle et avoir l'impression d'en sortir puissant. Des moments comme cela, il n'en vivait plus aucun, car il se sentait seul et de trop dans cette planète comme l'avait si bien dit Raj.

corrigé le 2020/04/15

___

Bonjour à tous!

Alors je vous remercie encore de lire mon histoire qui est très importante à mes yeux, car j'essaie d'écrire du mieux que je peux. Ce livre servira comme de prévention et je veux aussi sensibiliser mes lecteurs à des causes qui son étonnamment assez communes. Un sourire ne démontre pas ce qu'une personne ressent vraiment. Si vous connaissez des personnes qui ne vont pas bien, encouragez-les à aller parler à quelqu'un, car garder tout à l'intérieur est la pire solution. Je parlerais de pleins de causes et si vous n'aimez pas, vous êtes libres de ne pas lire mon histoire, mais ne venez pas m'insulter, car vous êtes déjà prévenus.

N'oubliez pas de voter et de commenter, ça me ferai vraiment plaisir d'avoir vos avis sur la structure de l'histoire en général ou si vous remarquez des erreurs d'orthographe. Je n'ai pas eu le temps de vérifier ce chapitre (qui est très court) donc je suis désolée si il y a pleins de fautes.

Magnus arrivera bientôt dans l'histoire,

- Camille

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