Mercredi 2 Juillet 1997 :
Je reculai d'un pas, les paroles de Kingsley ayant eu sur moi l'effet d'un coup de poing asséné en plein ventre. Je passai en revue l'ensemble des membres installés autour de la table, comme pour m'assurer qu'il ne s'agissait en réalité que d'une vaste blague. Ça ne pouvait être que ça. Pourtant, la plupart de mes partenaires avait baissé leur regard penaud sur le sol, Molly sanglotait silencieusement dans les bras d'Arthur et Remus paraissait tellement dévasté qu'il fixait hasardeusement un point en face de lui, Tonks lui tenant fermement une main en soutien. Alastor me sondait toujours du regard, cherchant à percer la moindre émotion qui aurait l'audace de parcourir mes pupilles. Je clignai plusieurs fois des yeux, incapable d'encaisser la vérité.
Le visage calme et souriant d'Albus Dumbledore s'imposa alors dans mon esprit. Certes, il avait maintenant atteint un âge avancé mais, en réalité, je n'avais jamais songé au fait qu'un jour ou l'autre, il pouvait disparaître. Il me paraissait immortel. Son visage disparut au profit de celui de Voldemort qui remerciait Severus pour le service qui lui avait rendu. Je secouai la tête, pour chasser cette terrible image de ma tête.
«-Non ! m'écriai-je. Non, c'est impossible. C'est impossible.»
Je revoyais Severus refermer la porte entre nous, en me suppliant de partir. Il me l'aurait dit si c'était le cas, non ? Il ne pouvait pas l'avoir tué, c'était inimaginable. La voix sèche de Kingsley me ramena brutalement à la réalité :
«-Difficile à croire, n'est-ce pas ? Ce fils de pute nous a bien eu ! Agent-double, et puis quoi encore ? Dumbledore lui faisait confiance, alors qu'il n'était qu'un lâche, une ordure, un connard ! Mais comment pouvait-il en être autrement ? Il a tué James, il a tué Lily, il a tué Sirius et voilà qu'il en termine avec Dumbledore ! Si un jour je croise sa route, je promets que plus jamais il ne verra la lumière du jour, que Merlin en soit témoin !»
Je fis encore plusieurs pas en arrière, choquée par ses paroles remplies de rage. Je sentis les larmes perler au coin de mes yeux. C'en était trop pour moi, mon corps ne pouvait pas encaisser tant d'horreurs... j'allais défaillir d'un moment à l'autre.
Pourtant, je me raccrochai à l'idée que Kingsley se trompait. Comment ses paroles pouvaient-elles être exactes ? Ça n'avait aucun sens... aucun... néanmoins... je n'en étais plus aussi sûre. Un doute germa en moi, accompagné d'une profonde détresse qui me tordit le ventre.
«-C'est impossible, répétai-je encore.»
Kingsley voulut répliquer mais Remus intervint, d'une voix calme mais rongée par la la tristesse - c'était une voix brisée par la vie, par les malheurs ; une voix qui, somme tout, résumait parfaitement l'enchaînement de misères qu'était la vie du lycanthrope depuis son enfance :
«-C'est la vérité, Elladora. Il y avait des témoins, Harry l'a vu. Et on a tous vu son corps. Dumbledore a été tué en haut de la Tour d'Astronomie, pendant que Poudlard était attaqué par les Mangemorts. Il a été tué de la baguette de Rogue.»
Sa voix se brisa. Pour lui aussi, c'en était trop - un trop-plein de malheurs qui le consumait, le brisait. Tonks passa un bras autour de ses épaules et l'attira contre elle. Malgré moi, j'imaginai la scène : Severus face à Dumbledore, en haut de la plus vertigineuse tour du château. Severus levant sa baguette. Un éclair vert. Dumbledore qui chutait. Je pressai mes paupières devant mes yeux pour effacer cette horrible scène de mes rétines.
«-Tu le savais ?»
La question d'Alastor m'obligea à ouvrir les yeux. Il s'était approché de moi, à la hauteur de Kingsley et me toisa d'un regard intrangisant.
«-Tu savais qu'il prévoyait de le tuer ?»
Je mis un certain moment avant de comprendre la portée de ses paroles : il pensait que j'étais de mèche avec Severus. D'un geste précipité et terrifié, je secouai la tête en signe de négation. J'aurais voulu me défendre, mais les mots restaient bloqués dans ma gorge.
«-Alastor..., commença Remus mais le concerné stoppa toute tentative de l'interrompre, puisqu'il enchaîna aussitôt :
-Arrête de jouer les innocentes, Elladora. J'ai vu vos deux Patronus, je connais cette magie-là et elle ne ment pas ! Vous sortez ensemble, il te l'a forcément dit !»
Je secouai une nouvelle fois la tête, toujours silencieuse, peinant à ravaler mes sanglots.
«-Non quoi ? aboya Alastor. Il ne te l'a pas dit ou vous ne sortez pas ensemble ?»
Le sorcier paraissait hors de lui, son regard féroce braqué sur moi était impossible à soutenir. Par Merlin savait quel miracle, je réussis à articuler, d'une voix faible :
«-Non... il ne me l'a pas dit...»
Ma réponse ne parut pas satisfaire Alastor.
«-C'est donc une coïncidence que tu disparaisse sept mois et ce, juste avant que cet enfoiré ne tue Dumbledore ? C'est donc une coïncidence que tu ne revienne que maintenant, deux jours après sa mort ? C'est donc une coïncidence que ce soit justement Rogue qui nous annonce que, soit disant, tu a été enfermé par les Mangemorts ?»
Je ne dis rien, totalement paralysée et levai les yeux en direction de Remus qui m'adressait un regard peiné. Il secoua légèrement la tête avant de détourner son regard. Je laissai échapper un sanglot bruyant.
«-C'est lui qui t'a envoyé ici ? rugit Alastor.»
Je ne répondis rien, tâchant de contenir mes larmes.
«-Betty a quitté l'Union il y a un mois, m'annonça brutalement Fol-Œil.»
Je relevai la tête, intriguée par sa révélation.
«-Elle s'est enfuie par peur, continua-t-il. Bien que tragique, sa perte ne m'a pas plus étonné que cela. Mais toi... j'avais confiance en toi. Tu me paraissais être une fille bien. Droite. Honnête. Et je ne me trompe pas souvent au sujet de ces choses-là.»
Ses paroles, aussi tranchantes qu'une arme blanche, me donnèrent la nausée. Ma gorge était nouée, aucun mot ne pouvait s'en échapper. Je me regardais couler, sans même tenter quoi que ce soit pour remonter à la surface.
«-Peut-être que je fais erreur, poursuivit-il, d'un ton plus calme et détaché..»
Je levai les yeux vers lui, un nouvel espoir naissant au creux de mon ventre. Son regard était dur lorsqu'il croisa le mien.
«-Mais nous sommes en temps de guerre et nous ne pouvons pas nous permettre de mettre en danger la seule chance que nous avons de vaincre Voldemort.
-Alastor..., tenta de nouveau Remus mais Fol-Œil l'empêcha de continuer d'un signe de la main.
-Tu ne peux pas rester parmi nous. Pas en sachant le lien qui te lie à ce meurtrier.»
J'inspirai difficilement, sentant ma tête me tourner de plus en plus. La voix d'Alastor était désormais parfaitement calme.
«-Je vais te laisser partir la vie sauve. S'il y a encore une part de bonté en toi, alors qu'elle continue de se battre pour le plus grand bien. Si tu nous a trahi, sache que, la prochaine fois que je croise ton chemin, je ne t'épargnerai pas.»
J'entendis quelqu'un fondre en larmes mais ne pus me résoudre à touner la tête pour voir de qui il s'agissait.
«-Vas-t-en et ne reviens pas, Elladora.»
Alastor se tut, clôturant cette conversation. Incapable de prononcer un mot, je tournai les talons et m'enfuis, le regard emprunt de regret du sorcier encore imprimé sur ma rétine.
***
Arrivée devant la façade de la maison de l'Impasse du Tisseur, je m'arrêtai un moment, fixant avec angoisse la porte que j'avais si souvent franchie ces dernières années. La rue était calme, à mille lieux de la tempête qui grondait au creux de mon ventre. Au lieu de me détendre, cette atmosphère à l'apparente tranquillité fit naître en moi un nouveau sentiment, qui s'ajouta au chaos régnant déjà dans mon esprit : la colère. Pourquoi le ciel brillait-il de ce bleu limpide ? Pourquoi les arbres se prélassaient-ils paisiblement au soleil ?
Pourquoi Severus ne m'avait pas informé de la mort de Dumbledore ?
Cette question m'arracha un frisson, balayant au passage les quelques larmes encore accrochées à mes joues. Mon cœur battait sourdement dans ma cage thoracique, comme un compte à rebours funeste. Cette soudaine rage qui avait germé au creux de mon ventre me fournit assez de courage pour m'avancer jusqu'à la porte d'entrée.
Je ne pris pas la peine de m'annoncer et pressai la poignée avec détermination. Mon cœur se serra à la vue de l'intérieur de la demeure, qui était devenue, au fil des années, comme une seconde maison pour moi. Je secouai la tête : ce n'était pas le moment de faiblir. Je passai la porte et m'engageai dans le couloir, en direction du salon. Plus j'avançais, plus je me focalisais sur cette colère, nourrie de la tristesse, l'injustice et la culpabilité que je ressentais - cela me permettait de ne pas rebrousser chemin, malgré la peur qui grandissait à chaque pas que je faisais.
Severus était occupé à ranger un livre dans sa bibliothèque, aussi, il ne me vit pas arriver. Un rapide regard circulaire m'apprit qu'il était seul, pour mon plus grand soulagement. Sa silhouette familière se découpant parmi le décor austère de la pièce fit aussitôt chuter ma colère. À la place, une immense tristesse m'envahit : il ne pouvait pas avoir fait ça... pas lui... Sentant les larmes me monter encore une fois aux yeux, je battis furieusement des paupières, agacée par ma propre faiblesse. Je n'allais pas me laisser démonter, pas maintenant !
Inspirant profondément pour me donner du courage, je fis un pas à l'intérieur du salon et le grincement des lattes du parquet sous mes pieds fit se retourner Severus. Ce dernier sembla surpris de me voir.
«-Elladora, qu'est-ce que...»
Rattrapée par mon élan de colère, je ne lui laissai pas le temps de terminer sa phrase. D'un pas vif, je parcourus les quelques mètres nous séparant et, une fois en face de lui, je balançai mon poing contre sa joue. Insensible à la douleur que le coup occasionna dans mon poignée, je me mis à crier, alors que le sorcier reculait d'un pas en se tenant d'une main la mâchoire :
«-Espèce de connard !»
Il parut comprendre instantanément ce qu'il se passait et cela ne fit qu'accroître ma colère. Parce que le voile sombre qui passa devant ses yeux à l'instant-même où j'avais prononcé l'insulte ne faisait que confirmer les dires de Kingsley. Et ça me rendait folle.
«-Tu as de la chance que je n'ai pas ma baguette sur moi sinon je t'aurai déjà réduit en poussière ! continuai-je, en prenant sur moi pour ne pas me jeter à la gorge du sorcier. D'ailleurs, où est-elle ? Tu t'es assuré de la garder afin que je ne sois pas une menace lorsque j'apprendrais ce que tu as fait ?»
Ma voix avait faibli en prononcer cette dernière phrase.
Ce que tu as fait.
Severus soutint mon regard, sans broncher. Le voile que j'avais vu passé devant ses yeux avait disparu, au profit d'un visage parfaitement impénétrable. Ça n'en était que plus agaçant.
«-Réponds-moi ! hurlai-je, en le fusillant du regard - tout en espérant que mes yeux n'étaient pas trop larmoyants.
-Ta baguette a été détruite par les Mangemorts quand ils t'ont emprisonnée, m'expliqua Severus, d'une voix dénuée d'émotion.
-Tu n'es qu'un menteur !
-C'est la vérité, assura l'homme, sans se démonter.»
Je serrai mes poings, si fort que je sentis mes ongles s'enfoncer dans ma peau. Le moindre de mes muscles tremblaient, ma vue se troublait, mon cœur s'affolait dans ma poitrine. La colère, doublée de tristesse, m'aveuglait.
«-En parlant de vérité, répliquai-je, m'appliquant à mettre le plus de mépris possible dans ma voix, raconte-moi un peu ce que tu as fait de si admirable pour Voldemort pour qu'il soit aussi reconnaissant envers toi !»
Severus tressaillit à l'entente du nom de son maître, mais je n'en avais que faire.
«-Elladora..., commença Severus, à voix basse.
-Oh non, le coupai-je aussitôt. N'essaye pas de m'avoir par les sentiments, ça ne marchera pas ! Dis-moi ce qu'il s'est passé en haut de la Tour d'Astronomie ! Dis-moi la vérité !»
Il y eut un silence, durant lequel je pris sur moi pour inspirer et expirer profondément, tâchant de contrôler ma rage, ainsi que les larmes qui menaçaient à tout moment d'inonder mon visage.
«-Tu la connais déjà, lâcha Severus, sans qu'aucun trémolo ne vienne briser sa voix, sans qu'aucune émotion ne vienne faire vibrer ses cordes vocales.»
Ce fut à mon tour de reculer d'un pas, non pas parce que je m'étais pris un coup en pleine figure. C'était pourtant tout comme. La vérité venait de m'exploser à la figure, comme une grenade. Ma colère chuta d'un cran, rattrapée par une détresse lancinante qui se propageait en moi avec une rapidité insidieuse. À ce moment précis, quelque chose en moi se brisa et c'était si douloureux que je fus contrainte de me plier en deux, en lâchant un gémissement de souffrance. Ma tête me tournait. Mon corps fut ébranler par un haut-le-cœur d'une violence inouïe qui faillit me faire perdre l'équilibre. Incapable de retenir plus longtemps mes larmes, je les laissai couler - encore une fois.
«-Espèce de..., commençai en tentant de mettre le plus d'animosité possible dans ma voix - mais celle-ci se brisa et je ne pus que continuer, en gémissant : comment as-tu pu faire une chose pareille ? Après tout ce que tu as fait pour lui ? Comment est-ce possible ?»
Severus ne dit rien, mais baissa les yeux sur le sol, fuyant mon regard. Rendue hystérique par son geste lâche, je trouvai assez de force en moi pour crier, ma voix éraillée peinant à suivre le rythme :
«-Il te faisait confiance ! Je te faisais confiance ! Non, pire encore, je t'aimais ! Tu me dégoutes !»
Severus se raidit en face de moi et je le vis serrer les poings. Il ne releva pas les yeux pour autant.
«-Regarde-moi ! criai-je, autant de rage que de désespoir.»
Mon poing alla s'abattre encore une fois sur le visage de Severus, avec une violence dont je ne me pensais pas capable. Une douleur lancinante me traversa le bras, mais je levai de nouveau mon bras pour réitérer mon geste. Severus se redressa à cet instant et je reculai d'un pas, en voyant sa baguette pointée sur moi. Son regard croisa le mien et je fus choquée de voir une lueur de colère briller dans ses pupilles déjà sombres.
«-Qu'est-ce que tu vas faire ? réussis-je à prononcer, en soutenant son regard noir. Me tuer comme tu l'as tué lui ?»
Severus rafermit sa prise sur sa baguette mais je ne cessai pas de parler pour autant, laissant ma propre colère guider mes lèvres :
«-Pendant toutes ces années, j'ai cru qu'il y avait une part de bonté en toi, alors qu'en réalité, tu n'es qu'un bâtard doublé d'un lâche !
-Ne me traite pas de lâche ! gronda le sorcier, en en esquissant un geste de sa main armée dans ma direction.»
Peu impressionnée par la menace que représentait sa baguette pointée sur moi, je poursuivis :
«-Qu'est-ce que tu es alors ? Quel mot te convient le mieux ? Salaud ? Traître ? Dis-moi !»
Severus garda le silence, sans pour autant abaisser sa baguette. La lueur de rage visible dans ses yeux se ternit. Mon récit, sortant douloureusement de mes lèvres, fut entrecoupé de sanglots quand je continuai :
«-Tu as profité de moi pendant toutes ces années... prétendant... prétendant quoi au juste ? Être tombé amoureux de moi ? Alors qu'en fait, tu te servais de moi et pendant que je satisfaisais tes besoins personnels, tu fomentais tout un plan pour le tuer ! Tu n'es qu'un... connard !»
Mes dernières paroles manquaient clairement de conviction. J'étais gagnée par une lassitude d'apprendre que ma vie s'était construite sur un mensonge. Pendant toutes ces années, j'avais été habilement menée en bateau par l'homme en qui j'avais placé toute ma confiance.
«-Et toi tu n'es qu'une petite idiote qui pense tout savoir, au point de juger chaque situation avant même d'en connaître la véritable portée !»
Ses paroles, cyniques, eurent l'effet d'un coup de poing sur moi. Comment osait-il m'insulter ?
«-La ferme un peu avec tes leçons de moral ! crachai-je aussitôt, regaillardie par ses mots acerbes. Moi, au moins, je n'ai pas les mains tâchées par le sang des gens qui me faisaient confiance ! Les Potter ne t'ont pas suffi ? Il a fallu que tu frappes plus fort, pour t'attirer les éloges de Voldemort ?
-TU NE SAIS PAS CE QU'IL S'EST RÉELLEMENT PASSÉ ! explosa Severus en levant sa baguette, sur le point de lancer un sort.
-Oh si je le sais très bien ! Tu as profité d'un élan de faiblesse de Dumbledore pour le tuer et le laisser vulgairement tomber du haut de cette Tour. Tu es pitoyable ! Aussi pitoyable que le jour où tu as vendu les Potter...
-NE T'AVISE PAS À PRONONCER UN MOT DE PLUS !»
Je sentis un picotement me parcourir l'avant-bras et je sus aussitôt ce qui allait se passer si je continuais de parler. Totalement aveuglée par la rage, je n'écoutai pas ses directives, tandis que Severus, se rendant peut-être compte de son erreur, abaissa aussitôt sa baguette, frappé d'horreur.
«-Tu penses t'en tirer en me donnant des ordres ? hurlai-je, hors de moi. On est peut-être relié par ce fichu rituel mais sache que jamais je ne me soumettrai à toi ! JAMAIS ! Je préfère mourir !»
La douleur éclata soudainement, remontant le long de mon bras mutilé, jusqu'à atteindre mon épaule, ma poitrine, puis le reste de mon corps. Je ne pus retenir le cri de douleur qui franchit mes lèvres :
«-Aaaaaargh !»
Entre deux vagues de souffrance, je réussis à articuler, tout en titubant, commençant à perdre le contrôle de mon corps :
«-Esp... espèce... de... fils de... p... pute... je te... dé... déteste...»
Mes jambes me lâchèrent et, incapable de me retenir, je chutai lourdement au sol, sous les yeux terrifiés de Severus. Ma vue se brouilla à l'instant où mon corps rencontra le parquet. Mes cordes vocales continuaient pourtant de fonctionner, alors que je me sentais peu à peu perdre connaissance, tant la douleur était forte :
«-Pourquoi... connard... pourquoi... tu as... fait ça... enfoiré... rhaaaaa...»
Severus sembla sortir de sa transe au moment où le cri rauque et désespéré était sorti de ma bouche. Il se mit à crier, plus de détresse que de colère :
«-Je l'ai fait parce que Dumbledore m'a demandé de le faire ! Il me l'a demandé !»
☆☆☆
Hallo !
Étant actuellement en vacances à l'étranger, je perds la notion du temps et oublie fréquemment de publier donc merci à ceux qui me le rappellent, vous êtes les meilleurs !
Vos vacances se passent bien ? Comment les occupez-vous ?
Je le consens ce chapitre est assez cruel pour Elladora qui voit toutes ses croyances ébranlées. La vérité parviendra-t-elle à sauver notre couple ? Vous le saurez prochainement et ce, dès le prochain chapitre.
Que pensez-vous de ce chapitre ? De la décision de l'Union de renvoyer Elladora ? De la réaction d'Elladora face à Severus ? Et de celle de Severus ? Faîtes-moi part de vos impressions :)
Passez une bonne semaine les petits Botrucs et profitez bien de vos vacances (si vous en avez). À dimanche prochain !
PetitKoala
PS : bonne fête nationale à tous les français :3