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Dimanche 18 Décembre, 9h34
J'ouvre les yeux une première fois avant de les refermer sous le rire d'Antoine. Je me décolle de lui et me retourne pour me coucher sur le ventre. Antoine embrassa mon épaule avant de se recoller à mon corps.
- Même pas il me laisse tranquille celui-là, un vrai pot de colle, grognais-je dans l'oreiller.
Antoine rit avant d'embrasser une nouvelle fois mon épaule et je le sens commencer à me faire des papouilles dans les cheveux.
Je tourne mon visage vers lui tout en gardant les yeux fermés, profitant des caresses que me prodiguait le footballeur.
- On dirait un bébé, murmure le sportif.
Je souris légèrement tandis qu'il se met à tracer les traits de mon visage à l'aide de ses doigts. Il continue son manège un long moment avant de se laisser tomber sur le dos en soufflant.
- Ah ce que ça fait du bien les vacances !
- Je te le fais pas dire, répliquais-je en faisant passer le bras d'Antoine sous ma tête pour me coller contre lui. Par contre j'ai super faim et j'ai pas envie de me lever.
- T'as cru que j'allais t'apporter à manger au lit comme dans les films ? T'as fumé, se moque le chatain.
- Maiiis... Antoo !
Il continue de refuser en secouant la tête. Je relève ma tête de son bras et la pose sur mon poing.
- En vrai t'es un gros batard, m'écriais-je, aucun romantisme en toi.
- T'es sur de ce que tu dis, me demande-t-il sournoisement.
Je le regarde dans les yeux en lui adressant un sourire en coin. Je JE vis une lueur de défi traverser son regard avant qu'il ne se lève du lit embarquant la couette avec lui pour la jeter par terre. Je ris de son comportement en traversant le lit pour récupérer la couette par terre que Mr avait jeter. Il quitta la chambre sans un mot de plus alors que je restais couché quelques instants de plus avec mon téléphone entre les doigts. Je décidais de me lever quand même parce que mon ventre ne tenait réellement plus.
J'enfilais mon bas de pyjama et attrapais un des pulls d'Antoine qui trainait. D'ailleurs en même temps que j'y étais j'en profitais pour ouvrir un coup les fenêtres, faire le lit et ranger un peu les affaires qu'Antoine laissait trainer.
Je descendis les marches des escaliers pour rejoindre la cuisine et pouvoir remplir mon estomac quand j'entendis Antoine parler en espagnol.
- Oui bah à la limite on se retrouve à l'aéroport sur les coups de 7h, c'est ok ?
Je continuais d'avancer tout en écoutant la conversation d'une oreille distraite. J'arrivais face au comptoir et me préparais mon thé en regardant Antoine qui se trouvait face à la baie vitrée.
- Mais regardes sur Internet Erika ! Tu crois vraiment que je me souviens de ça, rit-il. En plus on part pas 15 ans sérieux !
Je me figeais quelques instants après avoir entendu le nom d'Erika. Antoine coupa la conversation téléphonique après avoir salué son ex-petite-amie. Il se retourna vers moi et vient se poster derrière moi en entourant ma taille de ses bras.
- Réserves ta soirée princesa, t'es avec moi ce soir, murmure-t-il contre ma peau.
Je frissonnais légèrement et décidais de ne pas faire de remarque sur sa conversation téléphonique. Je hochais doucement la tête tout en buvant mon thé. Antoine laissa de nombreux baisers le long de mon cou avant de se détacher et de me prévenir qu'il allait prendre sa douche. Il lui avait dit de le rejoindre à l'aéroport. Qu'est-ce qu'ils feraient ensemble à l'aéroport ? Une idée surgit dans mon esprit mais je me dépêchais de la repousser ne voulant pas que ce soit ça.
Mais si ça l'était ? Et si Erika et Antoine partaient ensemble aux Etats-Unis ? Pourquoi Antoine ne m'en aurait pas parler ? Pourquoi m'aurait-il caché quelque chose d'aussi important ? Je veux dire ce n'est pas quelque chose d'anodin non ? Je sais que c'est Erika, que c'est normal qu'ils se voient encore. Mais je ne peux vraiment pas m'empêcher de penser ça, de penser qu'il pourrait se passer quelque chose entre eux. Je veux dire que ce serait normal non ?
Ils ne se sont pas séparés parce qu'ils ne s'aimaient plus, non, ils se sont séparés par obligation. Je ne peux pas empêcher ça, je ne peux pas les empêcher de reformer un couple qui voulait fonder une famille alors que je sors avec Antoine depuis seulement quelques mois sans compter la pause.
C'est sur ses pensées que je versais le reste de mon thé dans l'évier et y laissais ma tasse. Je montais enfiler mes vêtements et récupérais mes affaires avant de laisser un message à Antoine.
A Anto 🔥:
Je dois bosser sur plusieurs articles aujourd'hui et faire des photos dans la ville. On se voit plus tard.
Je refermais la porte d'entrée d'Antoine et marchais dans la rue pour sortir du pavillon afin de rejoindre l'arrêt de bus un peu plus loin.
J'arrivais chez moi de longues minutes plus tard et je m'assis sur mon canapé sans avoir enlever ma veste ni poser mon sac. Je m'assis simplement en fixant droit devant moi et laissais mes nerfs lâcher. J'essuyais rageusement mes joues avant de sortir mon téléphone de mon sac. Je cherchais le nom de ma brune dans mes contacts et l'appelais. Elle décrocha quelques secondes plus tard.
- Holà chica, como esta ?
Je fondis en larmes dès que j'entendis sa voix dans mon oreille.
- Hé, bébé, qu'est ce qu'il se passe ? Tu vas bien ?
- J'ai peur, finis-je par prononcer dans un sanglot.
- Pourquoi ma belle ?
- J'ai peur qu'Antoine retourne avec son ex.
- Mais enfin, pourquoi il ferait ça, il est fou de toi, Mathilde ! C'est incencé ce que tu me dis !
- Mais ils s'aiment toujours. Ils... ils sont plus ensemble parce qu'elle a pété les plombs et pas parce que ils s'aimaient plus. Je ... Je veux pas me mettre entre eux. Ce serait beaucoup trop égoiste de ma part, expliquais-je difficilement. En plus elle est 1000 fois plus belle que moi.
- Tu racontes n'importe quoi là bébé, me dit-elle doucement. Ouais peut-être qu'ils se sont séparés parce qu'ils ont vécus un truc pas facile, mais Antoine n'aurait jamais tenté quelque chose avec quelqu'un d'autre, avec toi en l'occurrence, si il n'était pas sur de ce qu'il ressent. Mathilde, je te jure, ne pleure pas pour ça, ça n'en vaut pas la peine. Antoine est fou amoureux de toi maintenant, aujourd'hui. Certes, il a été amoureux de cette fille un jour mais c'est terminé. Je crois qu'il te l'a dit non ?
- Je sais, mais je... je fais pas le poids.
- Pourquoi tu n'en parles pas avec Antoine ? Je suis sur qu'il t'écoutera. Mais je te promets que tu n'as pas à t'en faire. J'ai vu la manière dont il te regarde, la manière qu'il a de toujours avoir un œil sur toi, d'être au petits soins avec toi, sérieux, il connait toutes tes petites manies et Dieu sait qu'il y en a. Je te promets que tu n'as pas à t'en faire, bébé.
Je soufflais en essuyant mes larmes qui s'écoulèrent le long de mes joues.
- Ça va aller, bébé, ne t'inquiètes pas et puis pourquoi tu penses ça tout d'un coup, me demande Julie.
- C'est... c'est juste que je crois qu'Antoine va aux US avec Erika, j'ai surpris une conversation téléphonique.
- Oh ? Ouais bon ok ça craint, avoue la brune. Mais Antoine t'avait dit qu'ils étaient restés amis. C'est mieux pour une réadaptation qu'ils soient proche. Peut-être qu'elle n'est pas encore assez stable pour voyager toute seule, je sais pas.
- Tu penses ? Mais si il se passe quelque chose pendant ce voyage ?
- Mais si, et si, on refait le monde avec des si.
Je laissais un blanc dans la conversation ne sachant pas quoi répondre.
- Et puis ils ne restent pas longtemps en plus, ils sont rentrés pour Noël non ?
- Oui, soufflais-je.
Un nouveau silence se fit mais ce n'est pas un des silences dans lesquels on cherche quoi dire non, c'est un silence reposant, réconfortant.
- J'ai enfin trouvé ton cadeau finalement, s'exclame Julie.
Et on partit sur cette conversation là une bonne partie de la matinée. On coupa court à la conversation plus de deux heures plus tard, aux alentours de 12h40. Je sautais sous la douche malgré tout et m'habillais pour sortir dehors faire quelques photos pour mes prochains articles. Je laissais volontairement mon portable chez moi pour être au maximum de ma concentration. Je pris avec moi simplement mon sac dans lequel je rajoutais mon appareil photo et mon carnet.
18h42
Je montais rapidement les marches des escaliers pour rejoindre mon appartement. Je refermais la porte derrière moi et soufflais dans mon écharpe pour me réchauffer le visage. Il commençait à se faire un peu froid par ici. Bon c'est pas du tout les températures de France mais c'est toujours plus froid que du 40 degrès quoi ! Je déposais mon sac sur ma petite table à la cuisine tout en enlevant mes écouteurs de mes oreilles puis ma veste et mon écharpe. Je fis chauffer ma bouilloire en même temps d'enlever mes chaussures et de les laisser au coin du mur. Je me sortis une tasse et mon thé avant de prendre mon téléphone que j'avais laissé sur mon canapé. Avant que je n'ai eu le temps de faire quoique ce soit il vibra entre mes doigts me montrant un appel d'Antoine. Je décrochais quelques secondes plus tard en retournant à la cuisine pour faire mon thé.
- Hey, soufflais-je.
- Pourquoi tu réponds pas à mes mesasges, me lance-t-il directement.
- Excuses moi j'étais sortis en ville pour mes articles et j'ai oublié mon téléphone sur le canapé, mentis-je. Je viens seulement de rentrer.
- Ah, excuses, je me demandais ce qu'il se passait puisque tu me répondais pas, s'explique-t-il.
J'apportais ma tasse à mes lèvres quelques instants plus tard attendant qu'il continue, ce qu'il fit sans plus tarder.
- Tu peux être prête dans combien de temps, finit-il par me demander avec une certaine excitation dans la voix.
- Heu.. Je sais pas pourquoi ?
- Je t'avais dis que tu étais avec moi ce soir, me rappelle-t-il doucement.
- Ah oui, excuses moi. Bah juste le temps de changer mon jean et c'est bon.
- Non, fais-toi belle, me demande le sportif.
- Pourquoi, je suis moche d'habitude, me moquais-je.
- Ouais, annonce-t-il sans détour mais je savais au ton de sa voix qu'il rigolait.
- On sort, lui demandais-je.
- On peut dire ça, laisse-t-il échapper.
- Un peu plus de détail, c'est possible, riais-je.
- Non, mais pour toi je peux le faire. Alors belle mais chaudement.
- Euh.. ouais, je vais voir ce que je vais faire, réfléchissais-je.
- Ça marche, je suis chez toi dans une heure, annonce-t-il.
Il raccroche avant même que je n'ai pu décrocher un mot de plus me laissant sans voix. J'abaissais mon téléphone de mon oreille en secouant la tête, le sourire aux lèvres, et consultais mes message pour voir qu'en effet Antoine m'en avait envoyé pas mal. J'ouvris la conversation et survolais les essages sans répondre et passais à celle de Julie.
De Joulie 💩 :
Parles-en avec Antoine. Ça va aller, mon bébé, je te le promet. Je t'aime. Appelles-moi si besoin mais pas avant que vous vous soyez réconcilié sur l'oreiller, kiss kiss !
Je souris doucement au message de ma meilleure amie et regardais rapidement mes mails avant de faire un rapide tour de mes réseaux. Je notais sur une feuille ce que je devais absolument faire demain et notais en rouge que je devais appeler absolument Morgane pour régler quelques trucs importants. Je terminais mon thé en réfléchissant à ce qe je devais ajouter à ma liste. Je tournais l'œil vers l'horloge pour voir que j'avais déjà perdu 20 minutes. Je déposais ma tasse dans l'evier en jetant mon sachet de thé et partis en direction de ma chambre. J'ouvris mon armoire et après quelques minutes de recherche je mis mon dévolu sur ma grosse robe pull grise bien épaisse et sortis mes cuissardes noires. Je jugeais le tout assez ''classe'' parce que connaissant Antoine on ne sortirait pas dans un restaurant super super chic et classe de ouf, puisqu'aucun de nous deux n'étaient très à l'aise dans ce genre d'endroit.
(sans les lunettes et le chapeau)
Je passais quand même rapidement sous la douche pour parfaire mon rasage puisque je commençais à avoir les jambes qui piquent. Je me notais intérieurement de prendre rendez-vous chez une esthéticienne. C'est fou quand même comme l'hiver on a une flemme de ouf de se raser. Enfin je sais pas vous mais l'hiver il me faut une couche de plus pour survivre.
Je sortais de la douche quelques minutes plus tard et me sèchais les cheveux avant de passer un coup de faire à lisser (qui me servait plus de boucleur que de lisseur) sur les pointes les faisant boucler. Je me notais aussi intérieurement de prendre rendez-vous chez le coiffeur. J'enfilais ensuite mes sous-vêtements puis mes vêtements. Je restais pieds nus le temps que je range un peu tout le bordel que j'avais fais et le temps de me maquiller. Je restais sur un maquillage simple mais je rajoutais du rouge à lèvre rouge sachant très bien qu'Antoine l'adorait. Je partis ensuite faire mon sac pour cette nuit et prit mon ordinateur et toutes mes affaires pour bosser chez Antoine demain, puisque j'aurais sûrement la flemme de revenir jusqu'ici. En plus Antoine aimait bien relire mes articles avant que je le poste et me dire ce qu'il clochait.
Je bouclais mes affaires au moment où j'entendis la sonnette de mon appartement. Je criais à Antoine d'entrer tandis que je me battais pour enfiler mes chaussures.
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Bonsoir, bonjour, hello, hi, hey.......!
Commmment vous allez après touuuuuut ce temps ?
Je me suis dis qu'en cette dure journée de rentrée j'allais être gentille avec vous et vous poster mon chapitre aujourd'hui.
Bon j'avoue à la base je devais pas vous le poster et vous en poster deux à la suite. Mais je me suis rappeler que pour la plupart d'entre vous faisait sa rentrée aujourd'hui !
Alors cette rentrée ?
Vous êtes en quelle classe, école, fac..?
Ma rentrée à moi c'est le 19 donc j'ai encore le tiiiime devant moi !
Concernant la musique du chapitre, c'est une musique que j'ai découvert il y a pas longtemps et je la trouve captivante ! Elle parle de suicide et de l'homosexualité, du regard des autres dessus. Le titre de la musique c'est en fait le numéro de la hotline en Amérique.. Si ça vous intéresse je vous laisse aller regarder les paroles et me dire ce que vous en pensez ??
Au fait, alors ce chapitre ?
Vous vous doutez bien que le prochain sera sur leur soirée ? Des idées de ce que Antoine a prévu ?
J'attends vos commentaires en masse sur le prochain (enfin sur celui là aussid'ailleurs !) ?
Aller kiss kiss sur vos petites joues ! ❤️❤️❤️