Hating, Craving, Falling

By VicArroyo

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| Gagnant Wattys 2018, catégorie « Acteurs du changement » | Si Charly Sanders est bien sûre d'une chose, c'... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
ÉPILOGUE
Bonus - Lettre
Playlist Hating, Craving, Falling

Chapitre 3

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By VicArroyo

Quand mon réveil sonne, ce n'est pas sans difficulté que je m'extirpe de mon lit, malgré mon excitation. Cette histoire de texto m'a turlupinée jusque dans mes rêves. Couplée à mon manque de sommeil, la nuit fut tout sauf reposante. Je dépose un baiser sur le crâne poilu d'Artémis, et nous nous étirons en même temps.

– Ça va être une bonne journée, tu verras, annoncé-je, abandonnant son pelage de sous mes doigts.

Dans la cuisine, mon bol de muesli m'attend sous un torchon propre. La ponctualité n'ayant jamais fait partie de mes grandes qualités, j'ai préféré anticiper. Je voulais pouvoir prendre le temps de manger et me préparer tranquillement, sans avoir à me presser.

Je rince les restes de yaourt de mon bol avant de l'abandonner dans l'évier. J'en connais un qui profite de mon absence pour ratisser la cuisine et contrairement à ce que l'on peut penser, les chats digèrent très mal les laitages.

Le miroir de la salle de bain reflète un visage gris, les traits tirés. Deux poches creuses et violettes soulignent mes yeux verts, habituellement si brillants, aujourd'hui tristement ternes. Je me passe les mains sur ma figure qui porte encore les traces de la soirée de Pauline et me glisse finalement dans la douche.

L'eau dévale mes courbes à toute allure pour s'écraser contre la céramique blanche. Je ferme les yeux et laisse aller ma tête en arrière, recevant le jet comme de l'eau bénite destinée à purger mes péchés. Mes pensées, libres de toute concentration, vagabondent dans mon esprit. J'entame enfin le poste de mes rêves et je me rappelle qu'il n'y a aucune raison que la journée se passe mal. Mon ancien employeur, qui m'avait embauchée pour un an de plus à la fin de mon stage, a toujours été pleinement satisfait de mes capacités.

J'ai travaillé au sein du pôle communication d'une société en expansion à la suite directe de mes études en choisissant la facilité. Il s'agissait d'une entreprise calme et familiale, avec une équipe sympathique, et mon chef de projet me laissait beaucoup de liberté. Les évènements que j'ai pu organiser ne m'excitaient pas énormément, mais je n'ai jamais craché dessus, on commence tous quelque part !

Grâce à cela, j'ai enfin intégré Extra'Time, l'agence que je lorgnais depuis plusieurs années. Une agence dynamique, implantée en Haute-Savoie, ma région de cœur, qui organise des évènements sportifs et de montagne. En résumé, tout ce qui me fait vibrer.

Je pénètre dans le bureau de la directrice d'Extra'Time. Elle m'incite à m'installer sur le fauteuil en cuir au centre de la pièce. Deux gigantesques fenêtres ouvrant sur les Alpes agrandissent l'espace plutôt restreint.

– Bien, on va se mettre d'accord dès le début. Comme je l'avais précisé durant notre entretien, ici on ne se vouvoie pas, on s'entraide et on place la bonne humeur en priorité ! Si tu t'en sens capable, alors tout se passera pour le mieux.

– Je pense que c'est dans mes cordes, acquiescé-je avec un grand sourire.

Joanne m'entraîne à sa suite pour me faire visiter les lieux. Elle me présente aux différents pôles de l'agence, m'expliquant que je me contenterai d'observer aujourd'hui afin de me mettre dans le bain. Chaque bureau est séparé des autres par d'immenses pans de verre dépoli en dégradé. De sublimes photographies des divers évènements déjà organisés par l'agence parent les murs, offrant des vues imprenables sur la flore Haute-Savoyarde. Une lumière chaleureuse s'évade d'étonnantes suspensions industrielles. Je tombe instantanément sous le charme de ces lieux magnifiques.

– Aujourd'hui, on accueille une nouvelle équipe d'assistants venant compléter l'ancienne. C'est un peu expérimental, précise-t-elle en secouant la main d'un air vague. On a organisé un petit jeu brise-glace pour l'occasion. Chacun doit découvrir son chef de projet attitré. Enfin bref, je te laisse dans la fausse aux lions !

Joanne disparaît de la pièce commune où nous nous trouvions et une parole se fait entendre derrière moi.

– Bon, ça t'élimine d'office de la case « référente à démasquer ».

Non.

Cette voix.

Non, ce n'est pas possible.

Je reconnais cette voix.

Ça n'a aucun sens.

Je tourne doucement la tête vers sa provenance et je me fige, les paupières écarquillées.

Oh merde.

Je fixe les yeux noisette qui me détaillent avec désarroi. C'est à peine si j'entends la phrase étouffée qui me parvient dans la nébulosité de mon esprit :

– Attends, ne me dis pas que Charly Sanders, c'est toi ?

Eh bien il faut croire que si...

Elle semble à la limite entre l'étonnement et l'affliction tandis que je blêmis. J'ai l'impression d'avoir gagné la roue de l'infortune. Mes globules se lancent dans une course effrénée pour irriguer mon cerveau, dans une tentative de m'alerter. Quelque chose cloche, mais je ne parviens pas tout à fait à mettre le doigt dessus.

Malgré le temps passé à éplucher le site internet de l'agence, la section « équipe » était encore en construction et ne m'a apporté aucun renseignement digne de ce nom. Cependant, Joanne ne m'a pas détaillé les personnes se tenant dans cette pièce. Rien ne me dit qu'Elle est autre chose qu'une assistante, comme moi. Je vais simplement attendre ma référente et je n'aurai pas à la croiser plus que ça. La majorité du job se déroule sur le terrain, à vaquer par monts et par vaux dans les reliefs de Haute-Savoie. Je n'ai aucune raison de devoir me la farcir en dehors des réunions hebdomadaires.

Déstabilisée, je jette un coup d'œil au reste de l'équipe et bafouille une salutation accompagnée d'un signe de la main assez mollasson.

Tu me fais quoi là, Charly ?

Je me retourne à nouveau vers la paire d'iris perçants et acquiesce négligemment en réponse à son interpellation. Au-dessus des noisettes, un grand front pâle sous quelques mèches blanches. Et l'image de mon bras contre sa tempe. Je fronce les sourcils avant de manquer défaillir. Je perçois obscurément mes doigts s'enfoncer dans ses cheveux couleur neige qui encadrent son visage dans un fouillis très distingué. Ce même fouillis qui s'étalait sur l'oreiller de son lit. Je sens mes joues s'enflammer lorsque je tombe sur ses lèvres à l'éclat de pêche. Une vague de souvenirs brumeux me submerge tandis que j'aimerais m'enfoncer dans le sol. C'est elle qui m'a envoyé le texto. C'est chez elle que j'ai oublié quelque chose, et donc avec qui j'ai...

Oh, mon dieu, je vais vomir.

Alors qu'un véritable conflit se joue en moi, une voix s'élève dans la pièce :

– Vous vous connaissez ?

Noisettes se redresse et son visage, aux airs enfantins, semble se recomposer. Elle ignore la question et me tend une main en se présentant formellement :

– Chloé Matteson, cheffe de projet, tu es mon assistante.

Ma mâchoire menace de se décrocher tandis que je la salue en retour. J'hésite entre pleurer de rire et m'effondrer par terre. De toutes les cheffes de projet pouvant travailler à Extra'Time, il fallait que Chloé soit ma référente. Et de toutes les personnes avec qui j'aurais pu coucher samedi, il fallait que ça soit avec celle qui m'insupporte le plus... Je possède le plus mauvais karma de l'univers.

J'ignorais toutes ces informations il y a encore cinq minutes, et maintenant je vais devoir accepter de lui coller aux basques pendant les deux prochaines années. Minimum. Et il est hors de question que j'assume le fait d'avoir partagé une telle intimité avec elle. D'autant que je ne me souviens pas de la moitié de nos ébats. Je ne peux pas lui avouer ça, j'ai beaucoup trop honte. Je sens doucement l'angoisse monter en moi face à la sensation d'être bloquée dans une situation que je ne maîtrise pas.

Voyant Chloé s'éloigner pour rejoindre les autres, je prétexte un besoin pressant et m'éclipse aux toilettes. Je me rue sur mon téléphone et appelle Pauline qui sort à peine du travail. Tandis que je lui résume rapidement la situation, complètement paniquée, elle ne semble pas cerner le problème.

Cela ne ressemble en rien à la réaction que j'attendais.

– Et alors ? Elle est sympa Chloé, ce n'est pas grave.

– Déjà, je n'utiliserais clairement pas le terme « sympa » pour la décrire !

– Mais on la connaît à peine, Charly.

Elle a tout à fait raison, je ne sais rien d'elle à part son prénom, et son nom maintenant, et j'aurais aimé que ça ne change pas. Je n'ai rencontré Chloé qu'à de rares occasions. Elle s'est installée dans le hameau de Pauline pendant mon séjour à New York l'année passée. Étant la seule voisine de son âge, ma meilleure amie l'a intégré au paysage de nos soirées. Mais vu le personnage, je n'ai jamais vraiment cherché à créer du lien.

– On en sait suffisamment ! Quand elle débarque dans un endroit, elle se met à crier son excitation, saute dans les bras de tout le monde puis attrape la téquila pour siffler la moitié de la bouteille. Le genre sans-gêne que personne n'a réellement invitée — clairement pas moi en tout cas — sans pour autant se sentir dérangée par la situation. À côté d'elle, je suis un ange.

– Je n'irais pas jusque-là non plus, aucune situation ne peut faire de toi un ange, plaisante-t-elle, dans le combiné. Cependant, elle n'est sûrement pas que ça.

– Non, en effet ! C'est aussi une version 2.0 de Cyndi Lauper couplée à la personnification d'un portrait de Picasso. Tu te souviens de la première fois que je l'ai vue ? J'ai cru qu'elle sortait d'un spectacle de cirque. Une vraie œuvre d'art contemporain la meuf. Mais pas la belle œuvre qu'on admire, non. Plutôt une croûte dont on se demande comment elle a réussi à passer les portes d'un musée.

– Ça, c'est franchement méchant. Tu l'attaques sur son physique gratuitement, Charly.

– Pardon, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Ce n'était pas elle la croûte, c'est tout ce qu'il y avait au-dessus. Sa perruque bicolore, ses yeux entourés de cocards en poudre violets et jaunes, ses faux-cils bleu fluo... Elle aurait voulu parodier un tutoriel beauté qu'elle n'aurait pas mieux fait. Et la tenue excentrique qu'elle portait correspondait totalement au look déluré. J'ai vraiment cru que quelqu'un lui avait préparé une blague en lui annonçant une fête déguisée !

– C'est du fake tout ça. Tu ne peux pas juger quelqu'un uniquement sur ce que tu perçois.

– Je sais, mais je ne parviens pas à voir plus loin. Dès qu'elle se pointe à une de nos soirées c'est dans un accoutrement du genre. Elle est toute seule dans son délire, j'ai un peu du mal à saisir pourquoi elle fait ça... Mais bon, j'ai rapidement arrêté de me poser des questions, ce n'était pas le type de personne avec qui je développe des affinités.

– Il faut dire que votre premier échange était particulièrement étrange...

– Non, mais qui agit de cette manière ? Après avoir sauté sur les genoux de tout le monde pour leur claquer la bise, elle a bloqué sur moi, pouffé dans sa main et est partie en sens inverse, en m'ignorant. Qu'est-ce que je fais de ça, moi ? Je n'ai même pas cherché à comprendre. En vrai, j'étais surtout soulagée qu'elle m'épargne son trop-plein d'excitation et de superficialité.

Quand j'ai réalisé que mon cerveau conditionné accordait une confiance aveugle à ce type de jugements arbitraires, j'ai commencé à travailler sur ma propension à juger tout le monde trop vite. Je ne voulais plus m'attacher à ma première impression. J'ai alors remarqué que sous son apparence délurée et extravertie, elle ne semblait pas tellement à l'aise dans ses fringues. Mais le mal était fait, et chassez le naturel il revient au galop ! Les soirées ont passé et notre relation n'a jamais dépassé ce stade. Son comportement n'aurait en aucun cas été compatible avec ma personnalité de toute façon.

Racines aux pieds, nuages dans la tête, mes amis me décrivent comme le portrait du naturel. Une bourrasque de fraîcheur dans un tableau de calme plat. Celle que tu aimes à la folie ou que tu laisses sur le bas-côté, sans regret.

– Je peux comprendre que ça ait été ta première réaction. Vous êtes tellement opposées à ce niveau-là. J'aurais plutôt tendance à te définir comme une force tranquille. Même quand tu mets le bazar avec un sourire angélique c'est pour réconforter les personnes que tu aimes ou pour les faire rire. Donc le contraste est assez saisissant, c'est vrai.

Ses paroles me font sourire. La seule autre personne me connaissant aussi bien que moi est ma meilleure amie, et c'est agréable de l'entendre parler de moi de la sorte.

– Le truc c'est que je n'ose même plus la regarder en face. Déjà que je ne l'apprécie pas franchement, maintenant je dois porter la culpabilité d'avoir oublié notre partie de jambes en l'air et de l'avoir ghostée... Autant dire que dans l'immédiat, la perspective de bosser avec elle ne m'enchante pas vraiment.

Pauline n'a pas le temps de me répondre que j'entends mes collègues quitter la salle de réunion. Je raccroche et les rejoins rapidement, mais n'aperçois pas Chloé parmi eux. Elle apparaît quelques minutes plus tard derrière moi après avoir vérifié que tout assistant possède son référent. Je remarque alors que sa tenue est des plus pondérées. Un T-shirt vert kaki un peu trop ample pour elle tombe délicatement sur le jean délavé qui met en valeur ses courbes ; dynamique sans une once de vulgarité. L'ensemble crée un style plutôt sympa, collant à l'esprit de la boîte. Rien à voir avec les tenues qu'elle porte habituellement, et je me demande d'où vient ce contraste.

Quand les binômes se dispersent, elle me fait signe de la suivre.

Putain, je déteste l'idée d'avoir à lui obéir ! Quelle merde !

Elle me guide vers le hall où le planning est affiché chaque semaine. Un nouveau client nous attend dans une heure pour faire le point de sa demande avec lui. Plusieurs réunions sont réparties sur les matinées, tandis que la plupart des après-midis sont consacrées au repérage terrain et à la mise en place des évènements. La seule lecture de ce planning fait chavirer mon cœur et je sais d'ores et déjà que je vais adorer ce travail.

Des étoiles plein les yeux, j'observe le comportement de Chloé envers notre nouveau client, un prestataire d'évènements sportifs qui souhaite organiser un trail VTT à Chamonix sur toute une journée. Elle l'écoute attentivement, puis reformule sa demande pour être sûre que nous sommes tous sur la même longueur d'onde. Elle prend quelques notes, pendant que j'écris le plus de chose possible pour ne rien manquer. J'ai déjà de l'expérience dans le domaine, pourtant je me sens comme une stagiaire un premier jour de boulot. Excitée, novice et volontaire. Je veux que tout soit parfait.

Après avoir discuté budget et localisation, Chloé remercie notre client de sa confiance et sort de la pièce sans un regard. Étonnée, je ne sais pas trop comment réagir. Mais mes souvenirs ma rappellent rapidement à la réalité. Peut-être ne sait-elle pas elle-même comment se comporter avec moi. Visiblement, elle a choisi de m'ignorer superbement.

À la fin de la matinée, elle m'a à peine décoché quelques rictus et ne m'a pas parlé une seule fois d'autre chose que du travail. Je pense que chaque mot qu'elle prononce compte comme une pénalité d'un euro sur son salaire.

Au moment de partir à la pause de midi, elle affiche enfin un sourire.

– Ta matinée s'est bien déroulée ? Tu n'es pas trop perdue ?

– Non, ça va, c'est très stimulant. Je suis vraiment contente d'être ici.

Elle hoche la tête quelques secondes avant de répondre froidement :

– Cool. Du coup, je vais t'épargner mon trop-plein d'excitation et te laisser patauger dans ton étroitesse d'esprit.

Ses paroles, reprenant les miennes, me donnent l'impression d'avoir été frappée par une massue. J'ai été stupide d'appeler Pauline sur mon lieu de travail, surtout pour tenir une telle conversation, mais je ne pensais pas que Chloé allait m'entendre... Et maintenant je reste muette comme une carpe sans savoir quoi dire pour me rattraper.

– Écoute, tu me laisses faire mon job et je te laisserai faire le tien. C'est aussi simple que ça. On n'a besoin de rien de plus pour se montrer efficaces. Bon appétit, Charly.

Elle saisit son sac quipendouillait dans l'entrée et s'éloigne au travers des portes vitrées, melaissant clouée au milieu du hall avec l'envie pressante de disparaître.

*******

Tadaaaam !

Me revoilà pour le 3ème chapitre. Pour les ancien·ne·s lecteur·rice·s, vous aurez remarqué quelques changements d'envergure... !

J'espère que votre (re)lecture vous plaît, n'hésitez pas à commenter et donner votre avis, et bien évidemment à voter si ça vous plaît :-)

Et pour me rattraper de mon absence d'hier, vous aurez le droit au Chapitre 4 dans les prochaines heures ;-)

xx

Victoria

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