Code de la rue : Survivre à M...

By _lianasana

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⚠️ CECI EST LA SUITE DE " Code de la rue : Survivre à la cité ", si vous ne l'avez pas lu vous n'allez rien c... More

La fin et le commencement.
Leçon n°1
Rappel des personnages ‍‍‍
Leçon n°2
Leçon n°3
Leçon n°4
Leçon n°5
Leçon n°6
Leçon n°7
Leçon n°8
Leçon n°9
Leçon n°10
Leçon n°11
Leçon n°12
Leçon n°13
Leçon n°14
Leçon n°15
Leçon n°16
Leçon n°17
Leçon n°18
Leçon n°19
Leçon n°20
Leçon n°21
Leçon n°22
Leçon n°23
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Leçon n°69
Leçon n°70
Leçon n°71
Leçon n°72
Leçon n°73
Leçon n°74
Leçon n°75

Leçon n°60

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By _lianasana

" Curieuse que je suis, je prend la lettre et me rend compte que c'est une facture. Une facture avec comme de par hasard le montant exact que je devais !

J'crois bien qu'après tout ce temps j'ai découvert mon mystérieux donateur.... "

/ Hey les Sananoes, j'aimerai juste savoir si j'ai des lectrices qui viennent d'autres pays que la France ? Merciiii le Tome 1 a atteint le million ça fait plaisir la miff. 😘

Djamel : Sana, t'es où ?

J'me dépêche de reposer la lettre où elle était et je vais dans le salon.

Moi : J'suis partie poser mes chaussures.

Djamel : Hmm. Tiens, prends ça le temps que je cuisine.

Il me tend un pot Haagen-Dasz, il m'prend par les sentiments là...

Moi avec des gros yeux : Ohhh merciiiiii.

J'me ressaisis et toussote.

Moi avec un air plus sérieux : Hmm merci.

Il rigole et retourne dans la cuisine, en attendant je fais que de réfléchir à la facture. Pourquoi il a fait ça wesh ? J'le comprend même pas, c'était le pire des bâtards et là il fait des trucs tah Joséphine ange gardien alors que j'ai rien demandé moi. Y a trop de questions sans réponses possibles dans ma tête.

J'regarde un peu partout, curieuse de nature vous connaissez hein, y a aucune photo de famille , aucun truc personnel, on dirait limite une maison-témoin ou les salons d'exposition à Ikéa. On dirait carrément que y a personne qui vie dedans alors que normalement dans les maisons y a de la vie, des chaussettes qui traînent, des photos de vacances, même des trucs carrément inutiles genre une poterie que vous aviez fait quand vous étiez petit à la maternelle pour la fête des mères, mais nan y a walou.

Au bout d'une trentaine de minutes il revient avec des assiettes, on s'assoit autour de la table à manger, ça doit faire au moins 6 piges j'ai pas mangé sur une vraie table à manger mdrrr.

Moi : Tu cuisines archi bien wesh, t'es cuisinier, c'est ça ton taff ?

Djamel : Nan même pas, et arrête avec tes "wesh" j'vais t'baffer.

Moi : Et toi arrête de parler comme si t'étais mon daron steuplai merci. Comment ça s'fait tu sais cuisiner ? Même moi j'sais pas cuisiner, j'crois j'suis la seule ksos sur cette Terre.

Djamel : Bha ouais t'es la seule ksos sur cette Terre mddrr.

D'un coup il a un air plus sérieux, son visage se resserre.

Lui : Quand tu vies tout seul t'es bien obligé de t'démerder.

Merde, j'ai le don de toucher là où ça fait mal comme une conne, j'avais oublié que son père est mort à cause de l'alcool. Tout à coup j'suis mal à l'aise, je sais même plus quoi dire...

Moi : En tout cas elle est belle ta maison t'as du goût hein, je t'imaginais vraiment pas comme ça.

Son visage devient moins tendu petit à petit.

Lui : Et tu m'imaginais comment ?

Moi : Dans un squatt, un appartement abandonné, avec 20 mecs et des immigrés marocains et algériens, au milieu des putes et des seringues.

J'ai sorti ça tellement rapidement comme si j'y croyais dur comme fer et que je me l'étais déjà imaginé comme ça plusieurs fois.

Lui avec un sourire amusé : Ah ouais on peut dire que t'avais une bonne vision de moi hein.

Moi en rigolant : Exact, t'as tout compris.

Lui en levant : Ouais bha comme tu l'vois p'tite tête, j'vis dans tous sauf un squatt, y a ni putes ni clando et encore moins de seringues donc faut apprendre à connaître les gens avant de les juger.

Très bonne leçon de moral.

Moi : C'est vrai, c'est vrai. C'est ça mon plus gros défaut, je juge les gens sans les connaître.

Lui : Ça te mettra en erreur plus tard, tu verras.

Il a raison, les gens on les connait jamais vraiment et j'en ai eu la preuve avec Aymen.

Moi : T'as raison, t'as raison. Bha pour m'faire une vraie idée sur toi j'aimerai te connaître, parce que toi tu connais beaucoup d'ma vie et moi j'connais walou.

Lui : Tu veux savoir quoi ?

Moi en réfléchissant : Hmm, ah ouais. Alors déjà, tu travailles dans quoi pour réussir à t'payer une baraque comme as' ? Ah ouais et sans parler de ta Range Rover aussi.

Lui : J'suis concessionnaire.

Alors là je l'avais imaginé en tout sauf en concessionnaire, mais en y réfléchissant de plus près c'est une des solutions les plus logiques. Tu gagnes bien ta vie et tu peux prendre les voitures que tu vends.

Moi : J'suis choquée.

Lui : Pourquoi ?

Moi : J'sais pas, je t'imaginais dirigeant un trafic de drogue ou un réseau de prostitution ou j'sais pas moi, mais pas un taff hlel.

Lui mort de rire : Mddddr on est pas dans les films là, comment t'en es arrivé à là pour penser ça ?

D'un coup j'ai l'seum parce qu'il s'fout d'ma gueule, j'ai l'impression d'passer pour une conne.

Moi agacée : Bha j'sais pas moi, c'est c'qui collait le plus avec ta personnalité de gros connard arrogant trou du cul qui s'prend pas pour de la merde.

Lui : Rahoe carrément, ça s'voit que ça sortait du coeur.

Moi : Après tout c'que tu m'as fais t'as cru j'allais dire t'es un curé ? T'es un curry ouais, épicé sale caractère de merde, mais pas un saint.

Il reprend son air sérieux et fronce les sourcils.

Djamel : Tu vois c'est pour ça que j'voulais que tu m'accordes juste cette soirée. Parce que azi d'habitude j'ai du mal à m'exprimer et là j'veux mettre cartes sur table pour que tu comprennes mieux et bien parler pour une fois.

Moi en toussotant : "pour une fois" ça tu l'as dis.

Il me regardeen mode "laisse-moi terminer frère".

Lui en reprenant : J'avoue j'ai été un bâtard avec les potatoes.

Nan jure ?

Moi : Y a pas qu'avec les potatoes...

Lui : Ouais je sais j'ai été un gros tar-ba sur pleins de choses mais eh vas-y j'sais pas comment expliquer. Tu vois la fois des potatoes ? Bha c'était pas la première fois que je t'ai vu. J't'avais vu plusieurs fois avant ça mais à chaque fois j'sais pas t'avais l'air ailleurs de fou quand j'commandais tu m'regardais même pas wAllah et le jour où j'étais avec mes shab déjà tu m'avais zehef parce que tu prenais dix piges...

J'le regarde, j'me dis qu'il s'fout vraiment d'ma gueule.... Le mec il a dit "parce que tu prenais dix piges" mais ??

Lui : ...et j'voulais attirer ton attention alors j't'ai jetté les potatoes dans ta face mais quand t'as relevé ta tête... Eh c'était la première fois j'voyais bien ton visage, tes yeux et tout j'sais pas ça m'a fait chelou et alors quand j'ai vu comment t'as réagi... Ça m'a encore plus choqué. T'as rien fais du tout, on aurait dis tu t'en battais les couilles carrément après t'as fais ton p'tit sourire j'me suis dis wesh c'est une skizo celle-là alors j'sais pas ça m'a donné envie d'te faire chier encore plus...

Moi en le coupant, énervée : Donc t'as cru j'étais un divertissement c'est ça ? Ça t'amuses en plus d'me faire chier ? Putain mais si tu galerais t'avais qu'à prendre j'sais pas quelle voiture de ta concession d'merde et faire des tours, t'as quel âge ?

Djamel : Je sais j'ai 24 ans j'ai agi comme un gamin mais Sana laisse-moi terminer stp.

J'ai qu'une envie c'est d'me barrer mais laissons-le terminer pour qu'à la fin j'puisse mieux lâcher ma colère.

Lui : J'suis revenu plusieurs fois tout ça mais tu m'calculais même ap t'en avais rien à foutre j'sais pas tu m'intriguais, toujours dans ta bulle. Hessoul tu connais mieux que moi la suite de l'histoire j'me rappelle même plus de toutes les conneries que j'ai faites pour t'approcher...

Il s'arrête cinq secondes en me fixant puis reprend.

Lui : ... Mais en vrai plus je revenais te voir et wAllah j'sais pas mais voilà quoi... t'as compris.

Moi : Bha nan justement j'ai pas compris.

Lui en fronçant ses sourcils : Plus j'venais te voir et plus j'avais besoin d'te voir.

C'est à mon tour de marquer une pause. Je m'arrête et réfléchis.

Moi : Besoin d'me voir pour mieux me faire la hagra hein.

Lui en s'énervant : Arrête de faire zehma de pas comprendre.

Moi : Pas comprendre quoi ? Que tu m'as insulté, humiliée, limite "frappée" et j'en passe.

Lui : Là par contre j't'ai jamais frappé.

Moi : Et quand tu m'as tiré les cheveux ?

Lui : J'appelle pas ça frapper.

Moi : Et la balayette ?

Lui : J'appelle pas ça non plus frapper. Si je t'aurais vraiment frappé tu pourrais même plus parler.

Moi : Et t'es fier d'être violent ? Même si j'ferais semblant de comprendre c'que t'essayes d'me dire, c'est comme ça agit, en étant violent ?

Lui : Eh vas-y je sais pas quand j'te voyais, comment tu m'parlais ou même encore comment t'agis maintenant, je sais pas ça me monte les nerfs tout seul pourtant j'suis pas comme ça de base j'calcule personne, j'fais mon taff puis j'rentre chez moi ou j'sors avec mes potos. Mais y a que toi qui me monte les nerfs comme ça. Fin c'est parce que j't'ai dis j'savais pas comment parler ni même pourquoi j'étais comme ça wAllah et pourquoi j'continuais à forcer venir te voir.

Moi : Et maintenant j'te monte plus les nerfs ?

Lui : Si mais pas au point d'te frapper, même si ça se voit pas, j'te respecte à fond Sana.

J'me met soudainement à rigoler.

Moi : Et bha dis donc, bizarre ton respect.

Lui : wAllah j'te respecte c'est bon ?

Moi : J'te demande pas de jurer hein. Je m'en fou que tu jures ou pas.

Lui : En tout cas sache juste que j'te respecte.

Plus personne parle.

Lui : T'as compris pourquoi j'voulais que tu me laisses au moins une fois te parler ?

Moi en soufflant : Tout c'que tu m'dis ça rentre dans une oreille ça ressort par l'autre. Après comment t'as agis avec moi tu veux que je réagisse comment ? On t'a jamais dis que la première impression était toujours la bonne, après notre première rencontre tu penses que j'me suis dis "wahou c'est un type bien" ? C'est comme pour Aymen, ma première impression c'est que c'était un gros connard et regarde au final ma première impression s'est confirmée.

Lui en s'énervant : Mais j'suis pas c'petit pd moi.

Moi : Vous êtes tous les mêmes.

Lui : J'suis peut-être un bâtard mais j'trompe pas moi.

Moi : Tu tapes c'est pas mieux.

Il tape du poing sur la table, je sursaute.

Lui : J'tapes pas c'est toi tu comprends pas.

Moi en me levant : Regarde t'es violent et tu l'seras toujours.

Il passe une main dans ses cheveux et se lève à son tour, il contourne la table pour se mettre en face de moi.

Lui : Sana...

Moi : Non c'est bon j'ai plus rien à te dire.

Lui : Steuplai...

Il m'attrape les deux poignets et se rapproche de moi.

Moi chuchotant : Pourquoi t'es comme ça ? Une fois gentille une fois tar-ba. Pourqioi t'as payé le vétérinaire pour moi ?

Lui en me fixant : Je sais pas pourquoi j'fais tout ça.

Je parle pas et baisse les yeux.

Lui : J'suis désolé pour tout, c'est bon ? Désolée pour les potatoes, les insultes, la balayette, pour tout.

Je reste la tête baissée et je parle toujours pas.

Lui : Y a que pour une chose que j'suis pas désolé, les bisous.

Je lève ma tête et le fixe.

Je sais pas ce qui allait se passer, mais tout à coup ça sonne.

Djamel fronce les sourcils et va à la porte, j'me sens comme une petite pétasse, ici, chez lui. Je met en replay la scène dans ma tête et va à l'entrée.

Nadjib à Djamel : Tiens ta manette maintenant c'est bon arrête de m'casser les couilles en message j'étais occupé en plus.

Nadjib lève la tête vers moi quand j'arrive, il me fixe pendant une seconde puis fronce les sourcils et s'en va d'un coup.

Djamel se tourne vers moi et souris. Quand je comprends son petit jeu, je fronce les sourcils et met ma basket, énervée.

Moi : En fait t'es vraiment qu'un bâtard ! T'as fais exprès de lui dire de venir pour qu'il voit que je sois toute seule avec toi, chez toi. Tu sais quoi ? C'est bon j'ai honoré ma parole, t'as juré wAllah qu'après ça tu me laisse tranquille bha j'veux plus revoir ta gueule.

Je le regarde une dernière fois avec toute ma colère, puis je pars.

[ Leçon n°60 : Tu commençais à t'attacher mais la réalité t'as vite rattrapée. ]

| À suivre, To be Continued... |

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