Point de vue d'Alleb
J'avais entendu ses hurlements toute la nuit... il avait enduré tout ça à ma place, bon sang, il le méritait ce baiser!
Mais ça ne veut pas dire que j'ai occulté toute ma rancœur! Non... loin de là.
Ton père sera pas content! Tu lui as promis d'essayer!
Tu n'étais pas contre, toi?!
Moi je change d'avis toutes les deux secondes, mon but est de te faire réfléchir.
De me faire chier, oui!
Il faut me pardonner mon langage, ma conscience me met en rogne.
Il y avait un putain de garde à la porte de ma chambre et j'avais du batailler fort pour qu'il n'entre pas avec moi. Bordel! J'ai droit à un peu d'intimité, non?!
On cogna à ma porte.
— Je vous ai dit de pas entrer!!!! Bon sang de bordel de merde!!!! Vous devez me surveiller, pas violer mon intimité!!!!!
J'avais hurlé plus en colère que jamais.
— Wow... du calme, ma belle.
Je vis Zack entrer. Il se tenait droit, mais était trop sec pas assez naturel. Je rougis de honte.
— Désolé, je savais pas que c'était toi.
Dès qu'il eu refermé la porte, il s'affaissa et avança en boitant jusqu'à moi.
Il se jeta sur le lit en poussant un gémissement.
— Zack, ça va?
— J'aurais pas du me lever se matin, j'aurais dû écouter Thomas.
— Ça... ça faisait mal?
— Plus que d'habitude, oui.
— Et maintenant?
— C'est... moins pire.
Ça sonnait un peu faux. En réalité, il voulait dire un tout petit peu, mais vraiment très peu moins pire. Je le voyais dans ses yeux.
Il vit mes sourcils froncé, signification: te fous pas de ma gueule.
Il remonta son chandail et je détournai le regard, gêné.
— À quoi ça sert de te montrer si tu regardes pas? En plus, je suis sûr que tu meurs d'envie de mater mon torse, même s'il est pas au meilleur de sa forme.
— T'es con, Hayle.
Je me retournai vers lui et une seule pensée envahis mon esprit.
J'aurais pas dû me retourner.
Puis, une deuxième.
C'est de ma faute, j'aurais enduré ça si il ne l'avait pas fait.
— Bon sang Zack!!! T'aurais pu un peu te soigner!!!!
Ce qu'il me répondit me fit me transformer en tomate.
— Oui, mais j'aurais pas pu sentir tes mains sur moi.
Point de vue de Zack
J'ai pas dis ça, hein?! Quel connard!!!!
En la voyant s'empourprer, je ne pu m'empêcher de lâcher mentalement une tonne de juron.
Je suis con, mais je suis vraiment con!
— J'ai presque envie de te laisser te débrouiller seul! lâcha-t-elle.
— Tu es trop bonne pour ça. Tu ne laisserais pas un blessé comme ça.
J'avais demander à Thom de ne pas trop me soigné, comprenant que je ne voulais pas développé, il a obéit tout en m'ordonnant de rester au lit le lendemain.
Elle soupira. Je vis qu'elle retenait quelque chose.
— Foutu merde de pouvoir sur lesquels j'ai aucun contrôle! s'exclama-t-elle tandis que ses mains s'illuminaient.
Elle les posa sur mon ventre et je frémis. Ses mains si douces et si chaudes sur mes blessures, ça me faisait un bien fou.
Après quelques minutes de silence, mon ventre était comme neuf et elle m'ordonna de me retourner pour pouvoir soigner mon dos.
Après une bonne dizaine de minutes, je n'avais plus aucune trace de ce qu'il c'était passé au cours de la nuit.
Je posai me tête sur ses cuisses. J'étais si fatigué.
— Tu me laisse m'endormir comme ça. Je suis bien.
Elle fut visiblement prise de pitié en voyant mes paupières tombantes, mais aussi, et surtout, elle était reconnaissante. Alleb savait que j'avais subis ça pour qu'elle en soit disculpé et elle m'en était extrêmement reconnaissante. Je pouvais le sentir.
Elle caressa mes cheveux jusqu'à ce que je m'endorme et ça me rappela douloureusement ma mère.
— Je t'aime, maman... murmurai-je, à demi-conscient.
Puis, je tombai dans les bras de Morphée.
Point de vue d'Alleb
Cette phrase ne m'était pas adressé, je le savais bien. À mi chemin entre rêve et réalité, Zack avait sûrement été assaillit par un souvenir. C'était immensément touchant de voir le jeune homme aussi vulnérable.
Dieu qu'il est beau quand il dort! Les traits détendu, paisible, recroquevillé tout contre moi, il ressemblait à un enfant.
Je continuai à lui caressé les cheveux pour la simple et bonne raison que j'adorais leur contacte. Ils étaient doux et soyeux, glissant entre mes doigt comme un tissu précieux. Noirs comme l'ébène, contrastant avec ma peau laiteuse. Je les adorait.
En ce moment, toute rancœur c'était envolé. Comment lui en vouloir tandis qu'il était si paisible!
Je l'installai confortablement dans le lit et me couchai près de lui, sa chaleur m'aidant à trouver le sommeil.
— Bon repos, Zack. Tu le mérite. Merci.
Je m'endormis en moins d'une minute.
•••
Point de vue de Zack
Je n'étais pas dans ma chambre lorsque je me réveillai.
Ce fut ma première constatation.
La deuxième fut que je serrais quelqu'un entre mes bras.
Un visage pâle et magnifique, fin, aux yeux clos. Alleb dormait entre mes bras.
Les souvenirs de ce matin me revinrent avec violence.
La jeune fille bougea doucement entre mes bras, me procurant d'immenses chocs électriques et un court circuit au niveau de la partie raisonnable de mon cerveau.
Je resserrai mon étreinte en un geste possessif.
Alleb ouvrit ses grands yeux verts et elle eut un moment où, comme moi, elle ne comprit pas. Elle se blottit contre moi avant de se raidir.
Je ne la lâchai pas pour autant, même quand elle tenta de se dégager, je ne faiblis pas.
— Chutttt... Détends-toi et profite, ma belle.
Elle cessa totalement de bouger. Je posai mes lèvres sur son front avant de me téléporter dans ma chambre.
Ouff! Je sais pas trop ce qui m'a prit!
Point de vue d'Alleb
Il est totalement fou ce mec! Je rage!!! Déjà que je l'ai laissé dormir dans mon lit, et pour ça je m'en veux, en plus, il s'en va comme un voleur!
Argh!!!!
Ce qui me fou le plus en rogne, c'est que j'ai apprécié le contacte de ses lèvres, putain!!!! J'ai apprécié!!!!
Je fou mon poing dans l'oreiller, puis, le massacre jusqu'à ce qu'il soit totalement vidé de ses plumes qui sont éparpillés partout, le pauvre.
Du calme!!! Arrête de rager, c'est pas si grave!
C'est ça, c'est ça! Quand tu sera dans ma situation, tu arrêteras de rire!
Mais je suis dans ta situation!!!! Je suis ta conscience, idiote!!!
Bon, ta gueule!
Pourtant, cette fois, ma conscience m'avait battu à plat de couture.
Je me recouchai sur le lit, je n'avais rien à faire puisqu'il m'était interdit de sortir de ma chambre.
J'entendis alors des éclats de voix à l'extérieur, comme une dispute. Soudain, On ouvrit la porte et mes trois amis entrèrent.
— Aaaalllleeebbbb!!!!! hurla Alyson.
Cette fille avait le don d'avoir une double personnalité... mais totalement. Des fois elle était très sérieuse, narquoise et batailleuse, et d'autres fois, elle était comme une fillette. Ou encore, le plus souvent, elle était un mélange des deux.
— Allie!
— Bon sang! Le Crabe Albinos m'avait presque manqué! s'exclama Carter.
J'éclatai de rire.
Zain me donna une claque amicale sur l'épaule et me serra dans ses bras.
— Bonne chance, Al'. Je crois pas que tu puisses les supporter plus que deux minutes! Moi, j'en suis plus capable!!!! se plaint-il.
Je souriais à grandes dents. Mes amis avait le don de me rendre heureuse, en toutes circonstances.
— Ouf! La décoration, ça craint! Depuis quand ils mettent des plumes?! me nargua Alyson.
— J'avais besoin de me défouler.
Elle se tourna vers la porte et hurla:
— Hey, l'empoté de service!!!! Apporte nous autant d'oreiller que possible!!!!
Le garde grogna, mais s'éloigna.
— Comment ça ce fait qu'ils t'obéissent?
— En fait, ton Crapaud Globuleux a décidé que nous pouvions faire ce que nous voulions, tant qu'on s'enfuit pas. En fait, vu qu'il peut pas te donner la liberté à toi, il nous l'a presque totalement donné à nous!!! On a par contre comme mandat de venir te voir! Et évidemment, j'avais totalement pas le droit de te dire ça!!!
Elle parlait rapidement, comme une fillette.
Quelques minutes plus tard, on nous apporta des tonnes d'oreiller et nous en tapissâmes la pièce. Écroulés contre une foule de coussins, nous commençâmes à parler de tout et de rien.
Ça faisait un bien fou!!!
•••
Point de vue de Rogan
Alleb avait été enlevée. Plus que l'élue, elle était la fille d'Ophélia, qui était comme une sœur pour moi. De plus, mon fils unique était avec elle et ses amis, innocents dans toute cette histoire.
C'est quand j'ai entendu son cris mental, puis ressentis une localisation un peu flou que j'ai saisit toute la bravoure de cette enfant.
Si semblable à sa mère.
Nous avions une chance de les trouver. Je rassemblais mes hommes.
Cette guerre ne faisait que commencer.
_____
Ssssaaaalllluuuutttt!!!!!
Je sais pas pourquoi, ça me tentait.
Dans deux jours c'est la fin de mon voyage... Snifff! 😪
Trouvez-vous que je publie trop souvent? Dès que j'ai écrit un chapitre je le publie, ce qui fait que c'est assez irrégulier.
Ciao!!!! Donnez-moi votre avis!