Point de vue d'Alleb
Alyson, Carter et moi, on a marché tout le reste de la nuit, puis, on s'est enfin posé pour dormir.
On a ensuite marché tout le reste le la journée et on s'est poser au coucher du soleil.
— Vous croyez qu'ils vont tentés de vous attraper même à l'intérieur de la capital? demanda Alyson alors que l'on allumait un feu.
— J'en suis sûre... ronchonnai-je.
— En fait, ils s'en foutent de moi, ils veulent juste Al', dit Carter.
Je lui tirai la langue. J'étais fatigué, j'en avais assez de fuir constamment. Ça faisait à peine quatre jours que mon village avait été attaqué et ma vie était plus qu'un enfer. J'en avais assez de devoir me battre. Je souhaitais que tout sois comme avant.
Je poussai un long soupir ressemblant à un gémissement.
Je voulais voir mon père, le serrer dans mes bras, qu'il me dise que tout ça n'était qu'un mauvais rêve...
Carter me fixais avec tristesse. Lui aussi avait tout perdu.
Point de vue de Carter
Je la regardais. Alleb, ma meilleure amie toujours si pleine de vie. Elle semblait si triste. Ça me déchirait le cœur.
Alyson était plongée dans ses pensé et Alleb ne semblait pas apte à parler.
La situation était catastrophique. Je n'avais plus mon arc, nous n'avions rien, strictement rien. Nous n'avions pas manger depuis deux jours et nous étions partit pour ne pas manger jusqu'à notre arrivé.
Je avais marre. Ma vie, comme celle de ma meilleure amie, avait basculé du jour au lendemain. Tout était partit en couille. Mais je me devais de la supporter. Ces hommes n'avaient aucun interêt envers moi, mais je prenais la situation personnellement, car Alleb était plus qu'une simple amie.
— Je crois que d'ici demain soir, on va y être, dit Alyson.
— Vivement qu'on y arrive!!
Alleb sourit doucement.
Je savais que son esprit était torturé. Elle tentait de comprendre. Comprendre pourquoi elle. Qu'est-ce que sa mère avait à voir dans cette guerre.
Je soupirai.
Alyson s'allongea et nous souhaita bonne nuit. Cette fille était vraiment super.
Je me couchai, mais juste avant, Je posai un baiser sur le front d'Alleb.
— Je serai toujours avec toi, le crabe albinos, murmurai-je à son oreille.
Je m'allongeai et m'endormis.
•••
Point de vue d'Alleb
Mais merde!!!! Je me réveillai au beau milieu de la nuit, hantée par une paire d'yeux bleu glacier. Pourquoi est-ce que Hayle ne me laissait jamais tranquille?! Il me poursuivait jusque dans mes rêve. N'en pouvant plus, Je montai dans un arbre et observai le paysage nocturne.
•••
Point de vue de Thomas-Jared
On cogna à ma porte. Sûrement mon frère. Il était moins sensible que moi, mais il avait souvent besoin de ma présence. Et encore plus ces temps-ci. Je sentais que cette jeune fille, Alleb, le perturbait.
— Entre, Zack.
Il poussa la porte et me regarda. Il y avait, dans ses yeux, un véritable ouragan d'émotion diverses.
— Qu'est-ce qu'il y a? demandai-je, inquiet.
— Thom... Je suis désolé... tout ce que j'ai fais depuis tout ce temps... c'était pour éviter ça...
— Mais qu'est-ce qu'il se passe, Zack?!
— Je... père veut que je t'amène avec moi en mission...
Mon visage se décomposa. J'avais un cœur, je n'étais pas capable de capturer tous ces habitants, puis, de brûler leurs villages. Chaque fois que je voyais mon frère revenir après l'avoir fait... je savais bien qu'il ne dormait pas de la nuit, car, contrairement à ce que plusieurs pensent, il a un cœur et un grand. Il souffre énormément pour que je n'aie pas à vivre ça. Mais cela a aussi des conséquences sur moi. Mon père veut que je sois comme Zack, mais en mieux. Il me bat presque tous les jours et ça me fait autant souffrir que ça fait mal à mon grand frère. Je sais qu'il voudrait prendre tous ces coups à ma place... mais il ne le peut pas et je ne le veux pas.
— Et... que doit-on faire? demandai-je.
Mon frère gémit en me voyant me résigner.
— On doit la retrouver. On a deux choix. Soit on l'intercepte avant qu'elle n'atteigne la capital, soit on la fait sortir de celle-ci et on la capture.
Je soupirai. Cette jeune femme ne méritait sûrement pas ça.
— On va attendre qu'elle soit déjà rendue.
— Et pourquoi? demanda mon frère, perplexe.
— Car elle aura su la vérité de la bouche du roi.
C'était en quelque sorte une révolte contre mon père et je vis dans les yeux de Zachary que ça lui plaisait.
— Tu sais que tu es futé, Thom?
Je lui adressai un grand sourire auquel il répondit par un clin d'œil.
•••
Point de vue d'Alleb
Je viens de me réveiller. J'étais dans un arbre. Je vis Carter s'affoler en bas et Alyson tenter de le rassurer. D'humeur joueuse — Pour une fois depuis longtemps —, je décidai d'écouter leur conversation.
— Mais merde, elle a disparu, Allie!!!!
Carter avait l'air plus que paniqué en fait.
— Elle doit être partie pas loin... pour, je sais pas moi... pisser?
Carter serra les dents.
— Mais ça fait quinze minute qu'elle est partie!
— Calme-toi, Cart'! rétorqua-t-elle.
J'éclatai de rire du haut de mon arbre.
— Elle a raison, mollusque gluant! Calme toi, bordel!!!!
Je me laissai habilement tomber de l'arbre pour atterrir sur mes pieds. Ça m'avait prit des années (et plusieurs fractures) pour parvenir à maîtriser cette acrobatie.
Carter me dévisageait, à la fois soulagé et totalement en rogne.
— Mais qu'est-ce qui t'as prit?!?! Tu foutais quoi dans cet arbre?!?! Ne me refais jamais un coup pareil!!!!
— Ça va!!!! J'étais juste incapable de dormir, donc je suis monté dans l'arbre et me suis endormie là par la suite.
Mon meilleur ami soupira. Allie était hilare près de nous.
— Je t'adore, Alleb!!! Trop bien joué!!!
Je ris avec elle pendant que Carter ronchonnait.
Nous nous remirent en marche, notre destination d'aujourd'hui: la capital.
•••
Le soleil se couchait lorsque l'on arriva enfin aux portes de cette immense ville.
Deux gardes positionnés près des portes dans les fortifications nous arrêtèrent.
— Qui êtes-vous? Pourquoi vous venez?
Pourquoi ils nous demandaient ça? De toute façon, nous n'avions rien à cacher.
— Je m'appelle Alleb Delevia, mon village à passé au feu...
— Et eux? me coupa le garde qui avait parlé la première fois.
— Je suis son meilleur ami, Carter Jones.
— Et moi, c'est Alyson Wella.
— Vous venez pourquoi?
— Voir le roi, dis-je.
— Pourquoi on vous laisserait?
L'autre garde qui n'avait pas prit la parole encore lui dit:
— Mais, merde! C'est Alleb Delevia! La fille d'Ophélia!
— C'est bon, je vais vous conduire!
J'étais abasourdi. Ophélia... le nom de ma mère était Ophélia... comme celui de la femme dans l'histoire de Jian...
Le garde qui nous avait fait passer un interrogatoire nous mena à travers la cité pendant quinze bonne minutes avant que nous n'embarquions dans une voiture tirée par deux gros étalons.
Le voyage en voiture dura longtemps, si bien que je perdis toute notion du temps. À un moment donné, quand le soleil avait complètement disparu, des boules de lumières c'étaient misent à éclairer les rue et les places publiques. Elles flottaient dans les aires à environ trois mètres du sol. J'en avais déjà entendu parler, de la lumière magique. J'étais émerveillé.
Nous finîmes par arriver devant l'immense palais royale. Éclairé par la lumière laiteuse des boules de lumières, il était tout simplement magnifique. Fait de cristal et de marbre, il brillait de mille feux. Des chutes d'eau coulaient à quelques endroits, glissant sur une façade.
— W... Wow... murmurai-je, subjugué par la beauté des lieux.
Mes deux compagnons semblaient tout aussi émerveillés que moi.
Le gardes entra dans le magnifique palais et nous le suivîmes, muets devant tant de beauté.
Nous poursuivîmes notre chemin jusqu'à une porte de taille moyenne, en ébène et marquée de motifs d'or.
Le garde toqua doucement. Un homme dans la trentaine avancé vint ouvrir. Il avait les cheveux noirs, parsemés de mèches grises, mi long et des yeux mordorés, doux, mais fermes. Quelques rides s'étendaient sur son visage aux traits fins, mais affirmés. Il était très beau. Vêtu d'une chemise blanche ainsi que d'un pantalon noir, il nous dépassait, moi et Allie, d'une tête, étant un peu plus grand que Carter.
— Votre majesté, dit le garde en s'inclinant.
Moi et mes amis fîmes de même, un peu gênés.
— Qui sont donc ces jeunes gens? dit le roi d'une voix grave, mais douce.
— Cette jeune femme c'est présenté en tant qu'Alleb Delevia.
Je relevai la tête à l'entente de mon nom. Le roi me fixa, abasourdi.
— De... Delevia?
J'hochai la tête.
— C'est le nom de famille de ma mère, dis-je.
— Ophélia... Ophélia Delevia... ma tendre Ophélia...
J'étais troublée. Cet homme connaissait ma mère? ...ou plutôt, ma mère connaissait le roi?!
— Laissez-nous, dit le roi au garde.
Puis, il retourna la tête vers moi et mes amis.
— Entrez, mettez-vous à l'aise.
Nous entrâmes pour nous retrouver dans un énorme salon très luxueux. Je me sentis gênée. Nous étions horriblement crasseux et... dégoûtant?
— Alleb... ma chère Alleb... dit le roi en s'approchant de moi.
Voyant ma mine troublée, il sourit.
— C'est vrai, Tu n'es au courant de rien. Assaillez-vous, la discussion risque d'être longue.
Nous obéîmes et nous assîmes tous trois sur un canapé très confortable.
L'homme se plaça devant nous dans un sofa.
— Alors, tout d'abord, je m'appelle Rogan Dalquia. Ophélia aimait m'appeler Ro, ou Rog.
Il parlait de ma mère avec tendresse... mais pas comme l'on parle d'un amour... il parlait d'elle comme d'une sœur, une sœur très proche et très aimée.
— Enfin, bref... il faut revenir il y a très longtemps pour comprendre. Quand ta mère avait seize ans, Alleb. Lorsqu'elle avait cet âge, un jeune homme assoiffé de pouvoir et venant de prendre la tête du peuple Exatëum, commençait à mené une immense guerre de conquête pour soumettre notre peuple entier. Son village a été attaqué, mais, au courant des attaques ayants lieux dans d'autres villages, elle avait prit la tête de tous ceux savant se battre et ils avaient repoussés l'attaque ennemie.
Wow... ma mère avait mené une "armé" à l'âge de seize ans? Wow...
— En colère, le jeune homme décida de s'acharner sur ce village. À chaque bataille qu'Ophélia et ses troupes gagnaient, la confiance montait, ils se sentaient capables de vaincre leurs ennemis s'ils y mettaient leur volonté. Malheureusement, une bataille fut perdue et tous les habitants de ce village furent tués les un après les autres.
Carter, Alyson et moi restions muet, attendant la suite.
— Sauf ta mère. Elle réussi à s'enfuir et promis de venger son village. Pour cela, elle s'y mis durant des années. Elle sabota leurs attaques, créa des révoltes dans leurs cités, convainquit notre peuple que nous pouvions gagner, guida nos troupes aux combat... En moins d'un an, Ophélia était passé de simple paysanne comme les autres à héros de guerre connue de tous. En moins d'un an, le nom d'Ophélia Delevia était devenu sacré, à lui seul porteur d'un immense espoir.
Il s'arrêta un instant. Ça semblait dur pour lui de se remémorer tout ça.
— Un jour, mon père est mort lors d'une bataille. Ta mère s'est battu corps et âme pour sortir son cadavre du champ de bataille... nous avons gagné cette importante manche contre les Exatëums, mais c'était une grande perte. Je suis monté sur le trône, les yeux rougis et le cœur en lambeau. Ta mère m'a supporté, nous nous sommes battus ensembles pendants plusieurs années jusqu'à en devenir comme un frère et une sœur. J'aimais ta mère de tout mon cœur. Ce cœur qu'elle avait su guérir. Un jour, le jeune homme, chef des Exatëums, a capturé ta mère. Elle avait vingt-quatre ans. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-bas. Elle aurait rencontré un homme et eu une fille, toi. Après la mort de l'homme qu'elle aimait, elle aurait confié sa fille à Jian puis... On en sait rien. La seule personne à le savoir est le jeune homme qui l'a retenait prisonnière. Nous ne connaissons pas la date de sa mort, nous soupçonnons une date près de sa dernière manifestation, mais nous ne pouvons pas savoir.
— Si ça se trouve, elle est encore en vie.
J'avais dit ça d'une toute petite voix.
Rogan secoua la tête, la mine défaite.
— Ce monstre nous a clairement fait comprendre qu'elle était morte.
— Et s'il bluffait?
— Il avait des preuves fiables.
J'étais anéanti. Ma mère, je ne savais rien d'elle, et pourtant, elle semblait être une femme extraordinaire!
— Je... je crois que le fils du chef des Ex... Exatëums? me recherche. Pourquoi?
— C'est tout à fait possible. Il obéit aux ordres de son père. En fait, je suppose que cet homme te considère comme un moyen de se venger... ou... ou alors il a comprit. Il a tout comprit bien avant nous...
— Comprit quoi?
— La prophétie.
Les yeux de l'homme me transpercèrent.
— Tu es l'élue, Alleb, celle qui doit décider de l'issue de cette guerre.
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Ouf!!!! Ça m'a prit du temps l'écrire!!! Mais pour cause, il contient 2172 mots environ! Soit au moins deux-cents de plus que d'habitude.
J'espère que ça vous a plu! Je suis crevée!!!!
Que pensez-vous de l'histoire d'Ophélia?
Précision: On prononce Délévia!!!!