Tu aurais dû - Chasseurs d'om...

By HakunaTei

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Evan était un lycéen banal. Du moins, il s'évertuait à être comme tous ceux de son âge. Sauf qu'il voyait le... More

Evan.
L'ombre.
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33 -Chapitre final
Dernier mot !
TRÈS IMPORTANT !
:3
MAUVAISES NOUVELLES...

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By HakunaTei

- Mardi. Jey.

Sa voix. Même s'il m'engueulait, j'étais heureux. Sa voix m'avait manqué. Il me manquait. Mais je ne pouvais pas revenir, pas maintenant. C'était trop tôt pour nous deux. Je me mentais, je n'arrivais juste pas à assumer... Et ça lui faisait mal. Je me détestais pour ça.

Il avait raison, je n'avais pas tenu ma promesse : je l'avais laissé. Mais je comptais revenir. Je ne pouvais pas le perdre, il était un atout majeur du plan. Il était la pièce maîtresse. J'étais obligé de le garder avec moi. Parce que si je ne le gardais pas, je ne pourrais pas faire ce qui est prévu.

Alors je mettais de la distance entre nous pour qu'il oublie ce baiser endiablé qu'on s'est échangé. Mais même moi je n'arrivais pas à me l'enlever de la tête. Ses lèvres, sa langue. Les sentiments qu'on se partageait. C'était trop fort pour être mis au oubliette. Et c'était le pire. Je ne pouvais pas faire comme si je n'avais rien ressenti car ça serait faux. J'étais totalement en transe. Il m'avait amené dans un autre monde et je planais littéralement. Ce contact avait créé une explosion dans ma tête et mon ventre. Et depuis, chaque seconde, je la passais à penser à lui. C'était le bordel total.

Je regardais le téléphone dans mes mains à la recherche d'un signe, d'une aide. Je ne savais pas quoi faire. Il avait raccroché il y a deux minutes à peine et déjà, il me manquait. Je me levais de ma chaise et entrais dans la salle que j'avais quitté plus tôt en appelant Erik. Une table en rond trônait au milieu et six chaises en faisaient le tour. Cinq d'entre elles étaient prises et je m'assis sur la sixième en rangeant mon téléphone. Mon équipe de chasseur me faisaient face. Nous étions sept avec Erik et bientôt huit si Evan nous rejoignait. Toutes les têtes se tournèrent vers moi, attendant une réaction. Mais je pensais encore aux mots d'Evan. Je massais mes tempes et relevais le visage vers l'homme qui me faisait face. Un rictus mauvais étira ses lèvres.

- Alors Jey ? Un problème ? demanda-t-il de sa voix grasse et je haussais les épaules.
- Erik ne peut pas venir. Mais ce n'est pas grave, je vais m'occuper de tout ça seul.

La seule femme de notre groupe hocha la tête en griffonnant deux trois notes sur son calepin. Je les lus quand elle me passa la feuille et je hochais la tête à mon tour. C'était ok pour moi.

- Et le petit dont tu nous as parlé, il se joint quand à nous ? me demanda le même homme.
- Pas pour l'instant, c'est tout ce qu'il y a à savoir. Mais il ne devrait pas tarder.
- Et s'il abandonne ? questionna le plus jeune, Ashton.
- Il n'abandonnera pas, répliquais-je méchamment alors qu'il fronçait les sourcils.

Karl, l'homme à ma droite, mon second, me lança un regard et je soufflais. Je claquais mes mains contre le table et annonçais la fin de la réunion. Tout le monde sortit sauf Karl. Une fois seuls, il éclata son poing sur mon épaule et je grimaçais de douleur en reculant sur mon siège. Je m'y attendais légèrement. Mais peut-être pas avec autant de puissance. Ça faisait un mal de chien !

- Parle lui du plan bordel ! hurla-t-il en balançant ses bras vers moi. Il te déteste déjà pour l'avoir fui alors autant tout avouer et qu'il sache dans quoi il se lance !
- Je ne lui dirai rien, grinçais-je en frottant mon épaule. Et je ne le fuis pas !
- Jey, souffla Karl en passant ses mains dans ses cheveux. Evan n'a pas l'air d'un mec con mais si tu le prends pour un con, attend toi à ce qu'il agisse comme un con.
- Tu ne sais pas comment il réagira. Et au pire, s'il ne sait pas le plan, ça change quoi ? Personne d'autre le sait à part toi et Erik. Et vous ne lui en parlerez pas alors c'est bon. Fin de la discussion.
- Non.

Je lui lançais un regard noir. Je ne voulais pas parler d'Evan. Je voulais aller me reposer. Karl secoua la tête et se leva. Il appuya la paume de sa main sur l'étoile dessinée à quarante centimètres sur bord de la table et elle se mît à briller. Une image se souleva dans les airs. Un peu comme dans les films. Et les hologrammes d'Erik et d'Evan se matérialisèrent. Je les fixais. Ils étaient dans le salon du dernier. Evan était mal. Je le voyais dans sa manière de se tenir mais dans ses yeux aussi. Ils reflétaient une détresse sans nom. Je mordis ma lèvre inférieur pour m'empêcher de jurer. Je me haïssais. Karl tapota mon épaule avec douceur et je me relevais de ma chaise à mon tour.

- Je sais plus quoi faire, soupirais-je en me sortant mon téléphone alors que je m'éloignais de la table.
- Retournes-y. Tu lui dis tout sur tout et tu attends sa réaction. Mais rester comme ça ne sert à rien, me répondit Karl en s'appuyant sur la table alors que je me tournais vers lui.
- Tu es malade ?! Si je lui dis tout, il va dire non ! Il ne voudra jamais ! criais-je contre Karl. Et je fais comment sans lui ? Je pourrais rien faire ! Rien ! Alors on lui dit rien !
- Mais réfléchis, il va encore plus mal réagir s'il apprend tout après ! Et encore, s'il y a un "après" !

Je grognais et fourrageais dans mes cheveux avec mes mains. Je ne savais plus quoi faire. Je savais juste que je devais mettre le plan en route. Tant pis si j'y perdais Evan. Le plan avant tout. Je soupirais et déverrouillais mon téléphone. J'envoyais un rapide message à Erik pour savoir comment ça allait. Il répondit rapidement.

"Tu demandes pour qui ? Moi ou lui ?"

Je souris devant son message. Évidemment qu'il savait que je m'en foutais de son état à lui. Je savais qu'il allait bien. Ce n'était pas un problème. Mais Evan, je ne pouvais pas savoir. Et ça me faisait clairement chier. Je rédigeais une réponse rapide.

"Pour toi évidemment Blondinet !"
"Mon cul oui. Il va plutôt bien. La réunion ?"
"De la merde pure. Ils me font chier avec Evan. Personne n'est au courant donc ça les fout en rogne qu'il ne soit pas des nôtres déjà."
" Du baiser ? Ne les écoute pas, il fera parti des nôtres dans pas longtemps."
"J'espère."

Karl se racla la gorge et je levais la tête vers lui. Il m'indiqua qu'il partait, sa petite-amie lui hurlait de se ramener au téléphone. Je lui souris et il tapa son poing contre le mien avant de partir. Je m'assis au sol, près de la porte de sortie. Je soufflais et regardais mon téléphone. Deux messages.

"Tu lui manques" Erik.
"M'ignore pas, je sais que tu les lis" Je ris devant celui-ci et secouais la tête.

"Je parlais avec Karl. Et je ne lui manque pas"
"A peine. Il est dans un état minable"

Je fermais fortement les yeux. C'était de ma faute s'il était aussi mal. Je me le répétais sans cesse en cherchant une réponse convenable. Je ne savais pas quoi dire, encore. Mes doigts écrivirent alors la première chose qui me passa par la tête.

"Il me manque aussi"
"Je sais"
"Je ne l'aime pas"
"Je sais aussi"
"Je me sers de lui pour arriver à mes fins"
"Je suis au courant"
"Putain, je suis un connard"
"Bienvenue dans le monde des humains"
"Merci"
"Tu fais quoi ce soir ?"
"Chasse, et toi ?"
"On sort en boîte"
"Evan ?"
"Ouais, tous ensemble"
"Tu fais gaffe à lui"
"Question ou ordre ?"
"Les deux. Personne ne l'approche"
"Ça marche. Et si c'est lui qui part vers les autres ?"
"Pas trop près, que personne le touche"
"Tu tiens à ce qu'il t'appartienne" "Non, je tiens à ce qu'il reste indemne pour les missions"
"Fous lui la paix, il est jeune et il ne connait rien de ça"
"Je sais... Je te laisse, bonne soirée"
"T'en fais pas, elle risque d'être TRÈS bonne"

Je rigolais devant sa réponse et rangeais mon téléphone dans ma poche en me levant. J'attrapais ma cape et sortis dehors. Il neigeait légèrement et je me faufilais dans les avenues. Invisible, je l'étais mais je savais qu'il n'y avait pas que moi en ville d'inhumain. Je finis par trouver un petit commerce ouvert et je m'y engouffrais. Des tas de couples, d'amis étaient entassés à des tables à rire et discuter. Je me mis dans un coin et me fis apparaître. J'allais vers le bar et m'assis sur un tabouret en jetant un regard circulaire dans la pièce. C'était joyeux et j'aimais l'ambiance sereine qui y régnait. Je commandais un plat rapide et cinq minutes plus tard, il était déposé devant moi. Je mangeais en prenant mon temps, observant les autres autour de moi. Ils étaient tous souriants, chacun avait l'air heureux à sa manière. Des mères grondaient leur enfant haut comme trois pommes et des pères riaient en écoutant les histoires de leur adolescent. Des couples se disputaient pour payer l'addition et des anciens se remémoraient des souvenirs.

Et moi, j'étais triste et en colère. Evan me manquait, Erik était devenu dingue de Zoé et Karl me répétait sans cesse de parler du plan à Evan. C'était à vous taper la tête contre les murs. Je finis mon repas et me levais après avoir payé. Je sortis de la bâtisse et me dirigeais à grand pas vers une ruelle sombre. Dedans, je disparus.

-PDV Evan- Mercredi.

Je glandais dans mon canapé, ma sœur était sous la douche. Melly ne devrait pas tarder à passer, les filles allaient en ville faire des courses. Mes parents devaient rentrer ce week-end normalement. Pour trois jours, mais ils rentraient ! J'avais hurlé de joie en les entendant m'annoncer la nouvelle ce midi au téléphone. Charly avait eu le sourire d'une déglinguée. Mais ça m'avait fait plaisir. Je ne cessais tout de même pas de penser à Jey. Il me manquait, c'était un fait. Mais il y avait autre chose. Quelque chose de différent. Je passais mes mains sur mon visage alors que l'eau de la salle de bain se coupait. Ma sœur chantait à tue-tête. Je partis dans la cuisine prendre une boîte de cookies. Je me rassis au canapé quand la sonnette retentit. Melly entra dans le salon après avoir refermé la porte et elle se marra gracieusement en me voyant.

- Tu as une dégaine. Tu as l'air minable !
- Je suis minable, lui souris-je avec malice.

Ma sœur débarqua à ce moment, sac à dos à la main et veste dans l'autre. Melly lui prit son sac et Charly finit de s'habiller. Puis elles partirent après un dernier signe de main. Je m'allongeais dans le canapé comme une loque. Tout en soupirant, je pris mon téléphone sur la table basse car il vibrait sans cesse.

"Appel entrant de : numéro inconnu"

Je décrochais sans chercher et la voix d'Erik m'arriva à l'oreille. J'entendais Zoé derrière lui dire de me dire qu'il fallait que je passe les voir. Je souris et toussotais.

- Oh merde ! Tu as déjà décroché ? demande Erik dans un rire gêné et j'entendis Zoé éclater de rire derrière.
- Et bien, oui. Alors je dois passer chez Zoé ? riais-je et ils rirent aussi.
- Si tu peux, oui. Et j'aimerai te parler.

Je leur confirmais que je serai là dans une petit demi-heure. Je raccrochais et montais me changer rapidement puis je sortis de la maison en attrapant les clés de la porte. Je partis ensuite à pied en direction de chez Zoé. Elle habitait à une vingtaine de minutes à pied. Sur le chemin, je me répétais sans cesse les mots de Jey. J'aurai tellement aimé qu'il me dise que je lui manquais et qu'il ne tarderait pas à revenir. Mais il ne le ferait pas. Il n'allait pas revenir.

J'arrivais devant chez Zoé et j'appuyais sur la sonnette. Erik m'ouvrit avec un petit sourire et des yeux gênés. Je fronçais les sourcils et il m'invita à entrer en me murmurant "ça va allez".

Je passais devant lui et dans le salon, se trouvaient Paul et Zoé. Bordel. Je serrais mes poings pour m'empêcher de lui sauter à la gorge. Je me tournais vers Erik en cherchant à comprendre pourquoi il était là. Il leva les mains devant son visage pour m'indiquer que ce n'était pas son idée. Bien sur que ça ne pouvait pas être la sienne, il avait compris que Jey était mon importance première maintenant. Je me tournais alors vers Zoé, le regard mauvais. C'était quoi son idée ?!

- C'est quoi ces conneries ? grognais-je alors qu'Erik se tenait à côté de moi, les mains dans le dos.
- Je suis venu pour prendre des nouvelles, c'est tout. Mais je vais partir, murmura Paul en me regardant dans les yeux.
- Non, je me...

Des toc toc à la porte m'arrêtèrent et je me tournais vers Erik. Il fronça les sourcils, les yeux fixés sur son téléphone. Quand il releva les yeux, il croisa mon regard et ses yeux s'arrondirent. Les toc toc reprirent et Zoé se leva pour partir en direction de la porte. Mais Erik attrapa son bras et lui indiqua le canapé d'un signe de tête. Elle retourna s'asseoir en soufflant, personne ne parlait. Erik passa ses mains dans ses cheveux.

- Ce n'est vraiment pas bon que vous vous retrouvez tous les trois dans la même pièce, marmonna-t-il en se tournant vers la porte.
- Il parle de quoi ? m'écriais-je en me tournant vers Zoé mais elle haussa les épaules d'incompréhension.

C'était quoi encore ses conneries. On entendit alors deux voix s'approcher. Je me figeais. Leurs pas résonnèrent dans la salon et je contractais les muscles de ma mâchoire. J'étais dos à eux. Et c'était peut-être mieux. Zoé avait les yeux grands ouverts alors que Paul brûlait de rage. Il passa son regard de moi à eux. Je savais qui était là. Et je savais que ça allait mal se finir. Je me tournais lentement.

Verts. Ses yeux étaient toujours d'un vert éclatant. Mais il n'avait pas son petit sourire malsain. Il était fatigué. Il me fixait d'une manière bizarre. Il scanna mon corps du regard. Et ça alluma une chaleur disparue en moi. Bordel. Je le détaillais sous tous les angles. Il était en meilleur forme que moi mais pas de grand chose. Il avait juste l'air moins détruit. Il fuyait mon regard. Erik se dandinait d'un pied sur l'autre mal à l'aise à côté de lui. Zoé se leva et brisa le silence pesant.

- Jey ! Ça fait plaisir de te voir !

Elle le prit dans ses bras et l'amena à la cuisine. Elle me l'arrachait. Je regardais alors le sol, perdu. Qu'est ce qu'il foutait ici ? Il me l'avait dit : il m'avait dit qu'il reviendrait plus tard. Je glissais mes mains dans mes cheveux et les tirais. C'était quoi encore son problème ?! Erik posa ses deux mains sur mes épaules et j'entendis Paul se lever en grognant.

- Ça va ? me demanda Erik avec douceur et je hochais la tête.
- Qu'est ce qu'il fout là ce con ?! Il n'est pas censé s'être barré ?! cria alors Paul ce qui me fit sursauter et je me tournais vers lui, le regard noir.
- Ne l'insulte pas, je te l'ai déjà dit, marmonnais-je les dents serrées. S'il est là, c'est qu'il a une putain de bonne raison. Et s'il s'est barré, il devait en avoir une aussi.

J'espérais vraiment qu'il avait des putain de bonnes raisons, sinon j'allais le démembrer. Erik souffla silencieusement derrière moi alors que Paul montait dans les tours. Je lui en voulais pour tout ce qu'il avait dit, aujourd'hui et les fois précédentes. Et je voulais qu'il le sache. Mon poing droit se contracta et je le balançais dans sa mâchoire. Il reculant en hurlant, une main sur la joue. Zoé débarqua dans la salle, les yeux écarquillés, suivi de Jey qui avait un sourire moqueur au visage en regardant Paul. Ça me mît encore pis en rogne. Il se permettait de se foutre de lui alors qu'il était vraiment un con ?!

- Arrête de sourire pauvre con ! Tu ne vaux pas mieux ! hurlais-je et il se tourna vers moi.

Nos yeux s'encrèrent. Il était désolé, il s'en voulait. Plusieurs sentiments se mélangeaient dans son regard : de la tristesse, du pardon, de la compassion, de la douceur, de la gentillesse et du regret. Je papillonnais des yeux et secouais la tête. Erik passa un bras autour de mes épaules. Zoé aida Paul puis elle se tourna vers nous, les poings sur les hanches et un regard bienveillant sur le visage.

- Vous devriez mieux partir, déclara Erik. Jey, on se voit plus tard. Et Paul, tu ne t'approches plus d'Evan. Je me suis fait comprendre ? gronda-t-il en les regardant tour à tour.

Paul se résigna devant le regard meurtrier d'Erik et il attrapa sa veste avant de sortir en claquant la porte. Jey était resté en face de moi, les bras croisés.

- Non. Je ne partirai pas.
- S'il te plait... lui demanda Erik en se rapprochant de moi pour lui faire comprendre qu'il me protégerait.
- Non. J'ai besoin de te parler Evan.

Je relevais le visage vers lui, la bouche ouverte de surprise. Il se foutait de moi ! Après une semaine et demi sans nouvelles ! Je passais mes mains sur mon visage alors que Zoé indiquait d'un mouvement de tête la cuisine à Erik. Ils sortirent du salon et je me retrouvais seul. Avec lui.

En trois enjambées, j'étais face à lui. En trois secondes, ma main s'écrasait sur sa joue avec puissance.

Il n'y avait pas à dire, ça faisait du bien. Mais je regrettais mon geste. Je ne voulais pas lui faire mal physiquement. Je le voulais mentalement. Qu'il sache ce que j'ai ressenti.

Si seulement il pouvait savoir...

~ Je ne sais pas pourquoi j'y suis retourné quand Erik m'a dit qu'Evan devait aller chez lui. Je crois que je voulais le revoir. J'en avais besoin. Mais maintenant qu'il est face à moi, je ne sais pas quoi faire. C'est le bordel entre nous. On le sait. ~

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