Dans la tête d'une Pute🇨🇲 (...

By ornelladelor

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En entrant dans cette université prestigieuse, je n'avais qu'une seule idée en tête: Exceller dans mes études... More

Chapitre 1
chapitre2
chapitre3
chapitre 4
chapitre5
chapitre6
chapitre7
chapitre8
chapitre9
chapitre10
chapitre11
chapitre12
chapitre13
chapitre14
chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre29
chapitre 30
chapitre 31
Chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
chapitre36
Chapitre 37
Chapitre 39
Chapitre 40

Chapitre 38

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By ornelladelor

J'avais décidé de ne plus me rabaisser cette fois-ci. J'avais décidé de laisser les choses entre Danielle et moi telles qu'elles étaient...
Je m'étais comportée en bonne amie, je l'avais accueilli à bras ouverts chez moi. Ma mère et moi avions pris soin d'elle comme si elle faisait partie de notre propre famille, mais qu'avait-elle fait?
Elle m'avait accusé d'avoir divulgué un secret que j'avais gardé depuis plus de deux semaines...
Elle ne m'avait pas cru alors que je lui disais la vérité, elle était partie de chez moi, laissant ma mère dans une profonde tristesse.
Je lui en voulais tellement, je voulais qu'elle ressente exactement ce qu'elle m'avait fait ressentir, je voulais qu'elle paie pour toute la douleur qu'elle m'avait causée...

Remplie d'une soif de vengeance, j'avais demandé à Adélaïde, de m'envoyer des photos d'elle et Sébastien. Elle fut très surprise, mais s'exécutât. Après m'être rassurée que Danielle était en ligne. J'avais bloqué tout le monde, sauf elle et avais posté une vidéo de Sébastien et Adélaïde s'embrassant face à un miroir.
J'avais mis en légende: « mon couple favoris ». Mon cœur fut rempli de joie, une fois qu'elle vit la vidéo. Par la suite, je supprimai la vidéo de mon statut et fis un tour sur TikTok pour essayer d'oublier la petite culpabilité qui me rongeait intérieurement, j'espérais malgré tout, que rien de bien grave ne lui arrive....

(....)

Plus tard dans la journée, j'étais couchée sur mon lit et m'ennuyais à chier. Nous étions Samedi, malheureusement il n'y avait pas cours pour que je puisse sortir. Et même si ma mère n'était pas à la maison, je n'avais aucun endroit où me rendre et personne à m'accompagner car Adélaïde passait la journée avec Sébastien...

J'étais en train de zapper les vidéos Titktok d'un air ennuyé, lorsque mon téléphone se mit à sonner. Je m'empressai de décrocher ayant vu le nom de mon sugar daddy s'afficher.

Conversation téléphonique

-Allô ma princesse, tu fais quoi ce soir? Je veux que tu passes à la maison. Commença t-il.

-Euh..Je ne sais pas. Ma mère ne va pas du tout apprécier, si elle rentre à la maison et ne me trouve pas! Lui répondis-je balbutiante.

-Allez! Tu sais que ça fait longtemps je veux que tu passes chez moi, s'il te plaît fais un effort. Je te promets que vingt-heures ne te trouvera pas dehors! Me dit-il doucement.

-D'accord j'arrive! Me résignais-je.

-Okay, je te fais un dépôt pour le taxi. Dit-il avant de raccrocher.

Quelques minutes après que l'appel soit terminé, je reçus un dépôt de trente mille francs. Je le remerciai par message et courus me préparer. Je portai une une robe slim noire-manches éléphants-col bateau, petit sac blanc, mule blanche. Je laissai pendre mes tresses et me maquillai de façon à paraître plus grande. Je me parfumai et commandai un taxi Yango qui arriva dans les minutes qui suivaient.

Après environ une heure de route, nous arrivions à Biteng, un des plus beaux quartiers résidentiels de Yaoundé. Sous les instructions de Mvondo, nous nous garions devant une énorme Maison Blanche. Je remis au chauffeur son argent, et il s'en alla...
Je sonnai et presqu'immédiatement, le gardien m'ouvrit le portail.

-Bonjour mademoiselle, entrez! Le patron vous attend à l'intérieur...me dit-il avec un sourire bienveillant.
Je lui souris et pénétrai dans la belle demeure en étant ébahie par tout ce qui s'offrait à mes yeux.....
J'avais trouvé Mvondo assis au bord de la piscine, un journal en main. Lorsqu'il me vit, il me sourit. Je me dirigeai vers lui et l'embrassai en pleine bouche.

-Comment vas-tu ma belle? Me demanda t-il alors que je me débarrassai de mes chaussures pour m'installer près de lui.

-Je vais bien et toi-même?

- Ça va... j'ai juste besoin d'un petit massage..me répondit-il en souriant perversement.

Je me levai pour le masser, mais il me retint: « À l'intérieur c'est mieux » me dit-il en se relevant.
J'avalai difficilement ma salive car je savais ce qui m'attendait, une fois que je serai à l'intérieur....
Il prit ma main en souriant et m'entraîna à l'intérieur de la maison....

(......)

J'étais vêtue de la chemise blanche de Mvondo et observais minutieusement sa chambre, tandis qu'il était affalé sur son lit, satisfait du moment intense que nous venions de passer. Je n'étais pas spécialement contente d'avoir couché avec un homme aussi âgé, toutefois, je savais bien que tôt ou tard, cela allait arriver, car aucun homme de nos jours ne dépensait pour ne rien avoir en retour...

-C'est ta famille? Lui demandais-je en prenant le portrait de famille qui était posé sur son bureau. Sur celui-ci, se trouvaient Mvondo, une belle femme noire que je supposais être la sienne, avec deux jeunes filles toutes autant magnifiques que leur mère.

-Oui..me répondit-il en se levant du lit.

-Elles ont quel âge maintenant? Demandais-je en faisant allusion à ses filles.

-La plus grande a désormais quinze ans et la seconde en a douze.

-D'accord. Lui répondis-je simplement. J'aimerais bien voir à quoi tu ressemblais lorsque tu étais plus jeune. Je suis certain que tu étais un terrible BG. Continuais-je en rigolant.

Il éclata de rire puis ouvrit un coffre, il y ressortit un vieil album photo, s'assit sur le lit et le déposa sur ses cuisses. J'allai le rejoindre en souriant et m'assis près de lui.
Il se mit à feuilleter l'album et me racontait chaque histoire qui se cachait derrière chaque photo. Soudain, une photo de lui en tenue attira particulièrement mon attention.

-Tu as fréquenté au lycée Leclerc ? Lui demandais-je ayant reconnu la tenue.

-Oui, j'ai juste fait deux mois puis mes parents m'ont envoyé à l'étranger. Me répondit-il en souriant.

-Bizarre...Cela veut dire que ma mère avait raison lorsqu'elle affirmait avoir eu à fréquenter avec toi. Malheureusement elle ne se souvient pas du nom, cela fait vraiment longtemps!

-Ahbon? Son nom de jeune fille c'est quoi? Peut-être je peux m'en souvenir... me demanda t-il.

Je m'apprêtais à répondre, lorsque la porte s'ouvrît brusquement, laissant apparaître l'épouse de Mvondo, d'abord surprise, puis son visage devint peu à peu écarlate de colère.
Mon cœur s'était mis à battre à vive allure. J'étais dans la merde! J'avais commencé à trembler toute seule, tellement j'étais apeurée.

-Mvondo! Tu n'as pas honte?! Hurla t-elle en s'avançant vers nous.

Mvondo se mit à genoux pris de peur. Je me levai et partis me réfugier au coin de la chambre, le cœur battant à mille à l'heure.

-C'est vous les petites filles qui gâtez les mariages des gens ici dehors! Une jeune fille comme toi, je ne suis même pas sure que tu aies déjà vingt ans, tu sors avec les hommes âgés et de surcroît mariés! Continua t-elle en s'avançant dangereusement vers moi.
Je voulus m'enfuir mais elle parvint à m'arrêter par le col.

« Pardon madame... »lui dis-je en me mettant à genou.
Elle ricana puis me mît une bonne baffe qui me propulsa au sol. Elle me releva encore par le col, et se mit à m'assommer de coups. Ne supportant pas la douleur, je m'étais mise à pleurer à chaudes larmes.

-Laisse-la s'en aller! S'écria Mvondo en se rapprochant doucement de nous.

-Ferme ta bouche! Je vais régler ton cas après! Lui répondit-elle en me donnant une énième gifle. Je voulais me défendre mais elle était bien plus forte que moi....
Elle me donna un violent coup de poing et du sang se mit à dégouliner de mon nez.

-Laisse cette fille tranquille! Se répéta Mvondo en saisissant les mains de sa femme. Tu veux la tuer?

-Oui elle doit mourir, comme ça elle ne va plus jamais sortir avec les maris des gens! Dit-elle en se débattant entre ses bras.

-Cassidy, prends tes affaires, tu rentres! M'ordonna mon copain en bloquant fermement sa compagne.

Je ne me fis pas prier, je ramassai mon sac, mes habits et mes chaussures, et sortis précipitamment de la chambre, le nez saignant...

Lorsque je fus arrivée devant le portail, le gardien me regarda d'un air amusé.

-Achia ma belle. J'ai appelé le patron pour prévenir, il n'a pas pris le téléphone... me dit-il en ouvrant le portion.

Je le toisai et sortis en courant de la maison. Heureusement pour moi c'était la nuit et il n'y avait pas beaucoup de personnes qui passaient par là. Je me cachai dans un couloir sombre et m'habillai normalement. Je nettoyai mon nez avec la chemise de Mvondo, ainsi que les blessures présentes sur mon visage. Je commandai en tremblant, un taxi Yango qui vint me chercher quelques minutes plus tard.
Durant tout le trajet, je n'avais cessé de jurer que je n'allais plus jamais au plus grand jamais sortir avec un homme marié....

(....)

Lundi matin, j'étais arrivée à l'école avec le visage rempli d'hématomes. J'avais essayé de les masquer avec du maquillage, malheureusement ceux-ci étaient toujours perceptibles...
  Plusieurs personnes m'avaient posé des questions, je leur avais répondu qu'ils étaient dû à un accident de circulation...
  Certains croyaient à cette histoire mais d'autres préférèrent croire à la rumeur selon laquelle ma mère m'avait tabassée après m'avoir trouvé avec un homme dans la chambre. En réalité, je m'en foutais, ce n'était pas comme si je n'étais pas habituée aux bruits de couloir...
  J'étais assise en salle de classe, la main sur la joue, lorsque mon regard dériva sur Danielle. J'étais bien heureuse que la nouvelle concernant la relation d'Abigaelle  et Sébastien ne lui ait pas causé quelque chose de bien grave.
  Elle et moi ne nous parlions toujours pas. Nous nous étions tamponnées à la porte de l'amphithéâtre, elle avait regardé mon visage surprise, mais n'avait fait aucun commentaire dessus. Elle était passée comme si de rien n'était, pareille que moi.....
 
  (....)

La fin des cours avait été annoncée. Je m'empressai de sortir de l'amphithéâtre afin d'éviter une série de questions. J'étais entrain de dévaler les escaliers deux par deux, lorsqu'une personne me rentra dedans.
  Je relevai la tête prête à l'insulter quand soudain mon regard rencontra celui d'Evan.  Je fus immédiatement rouge de honte qu'il me voit dans un état aussi pitoyable.

-Euh..Salut. Balbutiais-je en voulant continuer ma route.
  Il me retint par le bras me contraignant à rester en face de lui.

-C'est toi que je venais voir. Me dit-il en me regardant les sourcils froncés. Je m'apprêtais à lui demander la raison pour laquelle il voulait me voir, lorsqu'il me devança et prit la parole: La rumeur court que tu as eu un accident c'est vrai ça?

-Euh..Oui. En rentrant d'une sortie. Lui répondis-je en baissant la tête.

-Si ça peut te rassurer, je te trouve toujours aussi belle. Me dit-il en passant ses doigts sur mon visage, ce qui me dit frissonner. Tu rentrais je suppose? J'acquiesçai d'un mouvement de tête. Okay on y va, je te dépose chez toi, j'ai peur que quelque chose ne t'arrive encore en chemin.

Je fus extrêmement surprise face à cet Evan protecteur et gentil. Mais ne pus m'empêcher de sourire, flattée par ce côté de lui que j'ignorais depuis toujours.
  Il me prit par la main et m'entraîna jusqu'à sa voiture. Il démarra et m'accompagna à la maison. Durant le trajet, j'avais pris un vilain plaisir à l'entendre rapper des sons de Roddy rich, Post malone et Migos.

(....)

La première chose qui attira mon attention une fois que nous fûmes à la maison était l'énorme voiture de Mvondo garée à la porte de chez moi.

-Vous avez des invités apparemment! Me fit remarquer Evan.
 
-Merci de m'avoir raccompagné. Passe une bonne soirée. Lui dis-je en descendant de la voiture le cœur battant rapidement.

Après m'avoir fait un signe de la main, Evan s'en alla et je m'empressai d'aller parler avec Mvondo que je venais d'apercevoir devant sa voiture.

-Qu'est-ce que tu fais ici? Lui demandais-je une fois que je fus près de lui.

-Je voulais te parler. Me répondit-il en détaillant minutieusement mon visage, gêné.

-Nous n'avons plus rien à nous dire. Je ne veux plus absolument rien à voir avec toi. Je ne veux pas servir de nourriture de Noël à ta femme.

-S'il te plaît écoute-moi. Je suis prêt à tout pour toi, s'il te plaît accorde-moi une seconde chance ...

-Qu'est-ce que tu ne comprends pas? Je ne veux plus de toi, s'il te plaît vas-y car je n'aimerais que ma mère, te croise par ici... je n'avais même encore fini de parler que ma mère était sortie de la maison. J'avalai difficilement ma salive, consciente de ce qui m'attendait...


 

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