« Money can't buy you love
'cause it's overpriced »
« L'argent ne peut pas t'acheter de l'amour ,
Parce que c'est trop cher »
J.Cole
Aïda
J'ai vraiment fais n'importe quoi. Je m'en veux tellement, mon âme est remplie de culpabilité. Kaïra , je la considère vraiment comme ma sœur. Je sais pas comment j'ai pu lui dire ça, j'espère que le temps fera bien les choses.
Je décide d'appeler Harry.
Harry- Allô?
- Bébé...
Harry- Aïda arrêtes, vraiment stop...
- Bébé s'il te plaît..
Harry- Tu as dit qu'on était pas compatible tout ça, pour une bêtise que tu as faite...
- Oui mais..
Harry- Y'a pas de mais, s'il te plaît laisse moi tranquille.
Fin de l'appel.
Il veut vraiment plus me parler, c'est vraiment la fin de notre relation ?
J'ai mal, j'ai vraiment mal, j'ai beau avoir des biens matériels, si je n'ai pas d'amour , ça sert à quoi ?
Kaïra
Je suis rentrée chez mon père et je le lui ai fais un petit débriefing.
Papa-Tu devrais repartir chez toi.
- Non, j'ai envie de te laisser tout seul.
Papa- J'étais tout seul bien
avant Kaïra.
- Oui mais maintenant c'est plus pareil. Et même si je vais des fois aller chez «moi», je vais dormir aussi ici, parce que t'es ma maison aussi.
Papa- C'est vrai, toute façon tu es libre chérie.
- Je peux prendre ta voiture? Je vais passer l'après avec les filles, je prends le gosse aussi.
Papa- Ouais mais je comptais draguer les petites avec, en sortant de salle de sport.
- Mais papa ! Arrêtes orh et puis la salle est à deux pas, tu peux ne pas prendre ta voiture.
Papa- Mais quel culot ! C'est ma voiture ou la tienne ? Toi, tu n'as qu'à marché.
- Mais moi c'est plus loin, ce n'est pas juste !
Papa- Je fais ce que je veux non mais oh.
- Aller papa, aller s'il te plaît..
Papa- Bon d'accord vas-y.
- Merci papa, t'es le meilleur! lui dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.
Franchement. quand je suis chez mon père, la vie est rose hein. Voiture tout ça. On dirait que mon père travaille moins mais je peux vous dire qu'il taffe. Certes il fait moins de voyage à l'étranger mais il dirige une entreprise, il a une base en
France et en Espagne. Il voulait en construire une autre mais son bras droit, l'a déconseillé. Avec la maladie, il peut avoir plus de stresse et donc sûrement développer sa maladie. Seul son bras droit et moi, sommes au courant de la situation.
Mon père était parti voir un médecin qui lui , a trouvé des symptômes de cette maladie incurable : la sclérose en plaques.Mais pour l'instant mon père va très bien donc on verra au fur et à mesure.
Quand mon papa m'avait adopté, il gagnait bien sa vie, mais tout ces biens se sont développés avec le temps. D'ailleurs, il pourrait clairement s'acheter une autre voiture mais il dit que cela ne lui sert à rien de toute façon. Et, je trouve qu'il a raison, il va faire quoi avec 3 voitures ?
Je parie qu'il a quand même commencé à travailler sur l'ouverture d'un nouveau bâtiment. Je le connais très bien.
Il voyageait tellement avant, j'en souffrais même si je ne le montrais pas. Mais après que dire ? Que puis-je lui reprocher ? Il m'a montré le bon côté de la vie. Il m'a montré ce qu'était l'amour. L'amour tu ne l'achètes pas tu le vis, tu le reçois, c'est une sorte d'échange qui procure un bien être voire même du bonheur.
J'étais passé de la rue, à un foyer et encore de nouveau à la rue, à un foyer. La vie est pleine de rebondissements.
Je me suis habillée très simplement, j'ai habillé mon fils et puis go dans la voiture.
- Ammiel, arrêtes de cogner le siège avec tes chaussures, je vais me fâcher.
Il continue, je me tourne et lui lance un regard, seule les mères peuvent comprendre de quel regard il s'agit. Et il arrêta enfin.
Je roule directement chez Sophiane. J'avais la flemme de monter donc je lui ai envoyé un message pour lui dire de descendre.
- Yo !
Sophiane- T'as déjà pris les mauvaises habitudes de Harry toi.
- Ahah, montes devant non ? Tu crois que je suis ton chauffeur ?
Sophiane- La mother hood te rend aigrie.
- Ça doit être ça.
Je bombarde chez Aïda. Pareil hein, je lui demandes de ramener ses deux boules de semoules dans la voiture.
Elle monte à l'arrière.
Sophiane- Tant à mis du temps !
Aïda- Ah gros, tout les jours c'est le 31 décembre.
Elle se met à jouer avec Ammiel, je les regardais à travers le rétro viseur.
- Ça se passe à avec Riad?
Sophiane- Il se passe rien, on est amie.
- Mais il est célibataire non ?
Sophiane- Mais même, il ne se passera rien.
Aïda- Comme ci on allait te croire.
Sophiane - Avec Harry c'est toujours tendu ?
Aïda- Ouais, on se parle plus.
- Hum, prenez votre temps hein. Demain, je vais voir les parents de Silas.
Sophiane - Ah tu vas finalement y aller ?
- Ouais.
Aïda- Prends ton temps Kaïra, moi je ne la sens pas trop cette histoire.
- T'as le droit écoutes, après il
voulait vraiment que les voit donc tant pis.
Elles- Tu nous diras.
- Oui.
On est partie faire des courses et on a mangé. Je les ai déposé chez elle, puis je suis rentrée . Ammiel dormait déjà, je les mis sur le lit. Mon père était pas là bizarrement.
Mais demain sera un nouveau jour.
Le lendemain.
Papa a déposé Ammiel à l'école. Aujourd'hui, j'avais un patient assez tard dans la journée.
J'ai fais à manger, des pâtes avec des crevettes. J'ai rédigé certains de mes rapports en avance.
À 14h je vais au travail, heureusement mon supérieur était pas là aujourd'hui. Je lave mes mains, je mets mon uniforme si je peux dire et j'accueille mon patient. Je lui ai donné ces traitements en attendant l'arrivée du médecin.
La journée fut extrêmement longue, mais ce soir, le stress est à son comble. Je vais voir les parents de Silas !
Comment je m'habille ? Classe ? Décontractée ? Je sais pas du tout.
...- Mama !
- Oh mais qui vient de rentrer de l'école.
Je lui fais pleins de bisous.
- J'espère que t'as été sage à l'école!
Ammiel - Oui.
Je lui donne des parts de gâteau.
- Papay il est où ?
Il soulève ses épaules, en mode il sait pas.
- Qui t'as appris à faire ça ?
Il se met à rigoler, je vous avoue que j'ai pas capté.
J'appelle mon père, mais il me dit qu'il est en réunion de travail et qu'il va sûrement rentrer tard.
Une heure après, j'avais finis d'aider Ammiel à faire ses devoirs. C'était juste du coloriage hein.
Ça m'embêtera de sortir avec Ammiel. J'ai pas envie de l'amener chez des gens que je ne connais pas.
Chez qui je peux déposer mon fils pendant une à deux heure?
- Tu veux aller chez lequel de tes tontons?
Bien sûr il ne m'a pas répondu hein.
J'appelle Bilel.
- Tonton Bibi t'es chez toi ?
Bilel- Ouais pourquoi? Je suis avec Harry et Isayah.
- Riad il est pas avec vous ?
Bilel- Non non
- Pourquoi il est pas avec vous ?
Bilel- Sûrement, il est parti voir une meuf , je sais pas, je suis pas son gps hein. Arrêtes de faire ton sherlock holmes toi aussi.
- Ahah pour la peine je vous amène pas mon fils!
Bilel- T'es sérieuse là! Amènes le!
- Si tu veux le voir, tu viens le prendre, il est en pyjama. Je dois sortir avec Silas tout à l'heure.
Bilel- Azy j'arrive !
Ça à marché ! J'ai fais semblant d'être vexée car toute façon je pouvais pas aller déposer Ammiel chez lui car j'ai pas de voiture et transporter Ammiel en pyjama dans les transports, non merci. Heureusement qu'il vient le prendre.
Pas longtemps après, Ammiel n'était plus à la maison. En plus c'est tonton lui manquait, ça faisait 1 mois qu'il ne les avait pas vu sans compter l'anniversaire de Silas , mais il s'était endormi tôt.
Je opte pour une chemise simple et bas de tailleur noir. J'attache mes cheveux , du parfum et on est bon. J'entend une voiture claxonée en face de la maison, c'était Silas.
Dans la voiture
Silas- T'es bien habillée ce soir .
- Donc d'habitudes je m'habille comme un sac de poubelle quoi.
Silas- M d r, tu t'habilles toujours de la même manière, toujours dans la simplicité.
- J'avoue que c'est très moi.
Il met de la musique et nous prenons la route dans le silence. Après, une heure de route, nous sommes arrivés devant une belle maison. Les murs étaient hauts, franchement ça sentait la richesse.
Nous pénétrons quelques minutes plus tard dans cette maison. J'essayais d'être la plus souriante possible.
Silas salut alors la dame de ménage avec un sourire. Elle m'avait l'air épuisée, tu m'entonnes, c'était un de travail avant, j'étais tellement à bout. Je ne pouvais que lui sourire.
Silas- Ma mère est où?
Dame- Dans la cuisine, mais elle m'a dit de vous dire d'attendre à table.
Nous nous dirigeons donc vers la salle à manger, on s'assoit. On essayait de rigoler pour faire passer le temps.
Un garçon entre dans la salle et s'assoit.
- C'est ton frère ? je chuchote.
Silas- Oui malheureusement.
- Mais toi vraiment.
Ces parents sont rentrés dans la salle, très rapidement, j'étais carrément surprise que je me suis levée pour les saluer.
Maman de Silas - Assis-toi voyons. Tu viens pas voir le président.Cohen pose ton téléphone.
Ah donc il s'appelle Cohen.
Il lève les yeux et me regarde.
Cohen- Hm, elle est belle, ta bon goût batard.
Silas- Parles mieux quand les darons sont là.
Cohen- Excuse.
Leur mère tape dans les mains.
Maman de Silas- Comment as- tu rencontré mon fils ?
- Je l'ai rencontré grâce à notre groupe d'amis, nous savons des amis en commun, lui et moi.
Sa mère et moi, avons parlé tout au long de la soirée. Je m'entendais bien avec elle, elle était toute mignonne. Son père lui, à part bonjour, il ne m'avait pas adressé la parole. Pendant toute la soirée, je marchais sur des œufs vraiment.
Elle m'a proposé de revenir dans la semaine pour qu'on fasse des desserts ensemble, j'ai accepté.
J'étais entrain d'aider la mère de Silas à débarrasser la table quand Cohen prend la parole.
Cohen- Je trouve qu'il y'a un petit air entre vous. C'est pas bizarre de se mettre en couple avec une personne qui nous ressemble un peu ?
Maman de Silas- Tu ne sais pas que les âmes sœurs se ressemblent?
Cohen- Bah entre toi et papa, y'a un déluge, il faut que tu penses à te remarier alors.
Maman de Silas- Ta bouche.
Bref on a bien rigolé. On leur a dit heureusement parce que je devais aller prendre Ammiel chez Bilel.
C'était vraiment une bonne soirée. Silas et moi, nous dirigeons vers la sortie quand j'ai vu l'ex femme de mon père.
Mais que fait-elle ici ?
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Pamola05
« Notre secours, c'est le Seigneur lui-même, qui a fait le ciel et la terre. »
LES PSAUMES 124:8