Passer le cap

By Mia4744

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« T'es un sacré manège Blanche Tessier » Blanche a 26 ans, des amis et beaucoup d'anxiété. Elle vient de com... More

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VISUALS AND PLAYLIST
I. Blanche
II. Un rayon de soleil
III. Il faut de tout pour faire un corps
IV. Une bande de débiles
V. Un dessert amer
VI. Une haleine acide
VII. Une amie en or
VIII. Bergénie
IX.Peins moi en rouge
X. Sonia
XI. Eaux troubles
XII. Plaies ouvertes
XIII. Au-delà du réel
XIV. Vide spatial
XV. Instruments tranchants
XVI. Message publicitaire
XVII. Identité prescrite
XVIII. Consumé.e
XIX. Anormalité monotone
XX. Désillusion romantique
XXI. Merci maman
XXII. Un pari de perdu, une pression sociale de retrouvée

XXIII. Sororité fratricide

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By Mia4744

Blanche avait brossé ses dents tellement fort que du sang coulait le long de ses gencives, de sa lèvre inférieure, de son menton, de l'évier au siphon, enlaçant presque affectueusement le filet d'eau qui coulait du robinet. Et c'est ensemble que le mélange terminerait dans les égouts de Paris.

Lundi, huit heures du matin et toujours cette même envie d'y passer plutôt que de prendre le bus qui la mènerait vers la vie.

La vie parce que s'accorder du temps au lit serait vu comme pourrir, la vie parce que tout arrêter serait perçu comme gâcher une opportunité, la vie parce qu'une fois le seuil de chez soi passé, la mort programmée de nos cellules se mettrait en pause pour s'enivrer de la vie, la vie c'est le métro, c'est les collègues, le badge scanné, le café à sept euros, la vie c'est les discussions politiquement correcte, la vie c'est les pauses clopes, la vie c'est le nouveau sac de chez Prada parce que sinon tes collègues n'auraient plus rien de gentil à te dire, la vie c'est les e-mails et la vie c'est les félicitations accompagnés d'un émoticone sur LinkedIn, la vie c'est les chiffres annuels de la boîte pour laquelle tu travailles, la vie c'est les after work, la vie c'est la pièce symbolique que tu places dans le gobelet d'un SDF dans le métro de Paris, parce que lui, la vie, il ne l'a pas saisit, parce qu'il n'a pas de sac prada et de café à sept euros.

Je m'appelle Ophélie mais tu peux m'appeler Alice parce que les autres m'appellent Léa.

Échantée, moi c'est Blanche mais parfois c'est Blanche! ou même Blanche ?? Parfois Blanche ... mais surtout Blanche. Il n'y a pas besoin d'avoir la moindre référence pour saisir, tu sais. Pour faire simple, je suis un peu toi depuis que je t'ai rencontré, mais je suis aussi Matthias, Sonia, Horace, Angelo, Jada, Alexandre, Olivier, James, Cassandre même si je préférais être Carlos, pour être honnête.

C'est si dur à concevoir tu penses ? Prends ton collègue, Michel. T'as pas de collègue? Ah bon
, tu ne travailles pas? Quel gâchis, tout ce contribuable en moins... bon j'en étais où ? Bon et bien, imagine le ce collègue Michel. Moi ? Non je n'ai pas de collègue qui s'appelle Michel mais moi je travaille au moins.

Bon ! Laisse moi terminer, oui, ce Michel, il se prénomme ainsi au travail, quand il rentre chez lui, il préfère que sa femme l'appelle, Michou, chouchou ? C'est aussi probable, qu'il préfère qu'elle ne l'appelle pas du tout, peut-être qu'il préfère user de la bouche de sa femme autrement; ou peut-être qu'il n'a pas de femme. Mais quand il rentre, il allume son ordinateur et sur Reddit il s'appelle partycat69, et sur ses jeux vidéos Xxmurder808xX, peut-être que sur les sites où il entretien son entre jambe il s'appelle I_love_milk. Une même personne mais tellement de facettes, sauf que Michel, ses parties de lui sont bien définies par la temporalité et la géographie, Michel est entier quelque soit le rôle qu'il prend, c'est un collègue, un manager, un mari, un père de famille et un pédophile. J'ai peut-être exagéré pour le dernier point.
Sophie, elle s'appelle Léa parce que quand on lui dit bonjour une deuxième fois, Alice a déjà été utilisée.

Mais Blanche, enfin, moi, je n'ai que des brides. L'incapacité de me définir c'est une conséquences de mes expériences. Oh mais que tu es si sage, Blanche ! Comment ne pas aller mieux maintenant que tu connais ton problème, tu me diras. Et bien c'est simple, c'est pas Blanche là, c'est sûrement Rose.

Elle aurait adoré dire tout ça à sa nouvelle amie à double nattes mais cette dernière se serait sûrement enfui en courant et surtout qu'il était probable qu'elle ait un travail finalement et peut-être qu'elle était même Xxmurder08xX.

Blanche avait penché son café tellement fort, qu'il coulait le long de l'opercule en plastique, de ses doigts et du trottoir, enlaçant presque affectueusement les goutes de pluies qui coulaient le long de la rigole jusqu'à la bouche d'égout. Et c'est ensemble, qu'ils rejoindraient le mélange de sang et d'eau de ce matin.

Cela faisait bien dix minutes qu'elle était descendue du bus, encore à la recherche de l'étincelle de vie que sa carte Navigo avait l'air de promettre. Blanche jeta sa cup de café en carton dans la poubelle près de l'arrêt de bus. Elle observa le trajet des voitures, roulant dans les deux sens, un pas et sa carte Navigo tiendrait parole et Blanche finirait  au cœur du trafic parisien.

Obtiendra-t'elle un arrêt de bus à son nom ?

Blanche décida enfin d'entrer dans le bâtiment vitré, son badge scanné, elle appela l'ascenseur. Toutes les personnes qui la rejoignaient au fur et à mesure des étages n'étaient que des visages familiers via la cafétéria ou les couloirs. Elle fut soulagée de ne pas devoir discuter avec qui que ce soit de si bon matin.

Cassandre était déjà devant son ordinateur, dans leur salle dédiée au projet, un café encore fumant en main, rappelant au système nerveux de la brune que sa dose journalière n'avait pas encore été administrée. Elle lui fit un timide signe de la main avant de s'asseoir, à son tour, devant son ordinateur. La blonde ne pu s'empêcher de laisser passer un léger cri de surprise avant de fouiller dans son sac à main, le déplacement de Cassandre entre son siège et la droite de Blanche dût complètement passer inaperçue pour Blanche qui eu l'impression de voir sa collègue se téléporter à coté d'elle, un anticerne en main.

" J'en transporte toujours un avec moi et je vois que tu en as bien besoin."

Cassandre avait toujours le bras tendu, son tube de maquillage à quelques centimètres de Blanche qui n'avait pas encore remuer le moindre membre. Elle savait très bien à quoi servait le produit de cosmétique, elle en avait elle-même plusieurs dans le tiroir de sa salle de bain mais ne comprenait quand même pas pourquoi sa collègue venait de faire passer l'anticerne pour une trousse de secours.

" Est-ce que si je sors l'écouvillon du tube, je trouverai la solution à ce projet ? "

" Quelle solution ? Je viens de te la tendre. " Cassandre fronça des sourcils avant de déposer l'anticerne sur le bureau de sa collègue et retourna sur sa chaise à roulettes.

Blanche prit le tube entre ses mains et se mit à analyser les moindres recoins, elle appuya son visage contre sa main et se mit à rire du bout des lèvres. Ce n'était pas forcément ses cernes que notre protagoniste voulait effacer.

Cassandre tapota sur la table et se racla la gorge.

" Qu'ont donné tes petites interviews de la semaine dernière ? "

" Et bien écoute, les conclusions sont bonnes. "

" Tu as presque terminé le script ?! "

"Non, non ! Pas du tout, mais j'ai appris que tous mes amis souhaitaient continuer à vivre. C'est déjà pas mal." Blanche n'avait aucune idée d'où venait cette envie de toujours embêter Cassandre mais c'était cela ou regarder les aiguilles tourner indéfiniment jusqu'à la fin de cette foutue journée.

La blonde roula des yeux, sirota son café tout en fixant son écran, le regard presque vide avant d'ajouter :

" La vie peut décevoir mais les déceptions cachent souvent de plus belles éventualités."

" T'as lu ça sur un t-shirt dans un magasin ? "

A la plus grande surprise de la brune, Cassandre éclata de rire au point de devoir se tenir le ventre et de déposer sa tasse.

" Il faut juste apprendre à vivre avec ses déceptions. "

" James en fait parti ? "

Les rires laissèrent leur place au silence complet, les lèvres de la blonde formaient une fine ligne rosée sur son visage, ses joues s'étaient colorées et ses yeux venaient de reprendre une toute nouvelle dimension, grands, fuyants, brillants et surtout, bruyants. Elle n'avait pas besoin de s'exprimer pour que Blanche comprenne le mal qu'elle venait de lui faire. Elle s'en voulu instantanément mais la réaction de Cassandre l'intriguait, une tragédie,  une autre histoire dont la brune pouvait se nourrir.

Détruire, tisser, tisser, vêtir mais ne jamais guérir.

" Je sais ce que tu vas me dire. Je sais très bien que cela est ridicule, cela fait déjà presqu'un an et je ne m'en suis toujours pas remise."

" Pourquoi trouverais-je cela ridicule ? Tu es un peu dure envers moi, Cassandre. Et en vrai, surtout envers toi ! C'est devenu tellement normal d'enchaîner, de consommer pour oublier qu'on en oublie que prendre son temps pour passer à autre chose est tout à fait acceptable. "

Très osé de ta part, Blanche.

" C'est surtout que je ne veux pas passer à autre chose." Cassandre jouait avec un stylo, le faisant passer d'une phalange à une autre, ses énormes boucles dorées lui cachaient le visage.

" Et bien, ne passe pas à autre chose, alors."

La blonde releva la tête et fixa son interlocutrice cette fois. L'incompréhension s'était mêlée à un grain d'espoir sur son visage et elle arrêta de faire tournoyer son stylo, l'attention totalement rivée sur sa collègue.

" Je peux même t'aider si tu veux. Allons boire un verre après le travail."

Sur ces mots, les deux s'attelèrent à leurs tâches respectives. Blanche était toujours persuadée que commencer la série préventive par un enchaînement de statistiques marquantes feraient son petit effet auprès de l'audimat. Mais cela s'avérait être plus compliqué que ce qu'elle n'avait imaginé, beaucoup de chiffres avaient l'air loin de la réalité, les suicides masqués comme les accidents mortels ou le tabagisme et l'alcoolisme n'étaient pas inclus dans les chiffres présentés. De plus, les données étant sensibles, elles ne représentent pas une qualité assez bonne, peu de pays disposent de système d'enregistrement ce qui appauvrit encore plus les données.

Malgré ces petits obstacles, une chose était sûre, le suicide est un acte évitable.

Et contrairement à ce que Blanche pensait, la sororité qui venait de se former entre elles n'avaient pas aider le temps à passer plus vite, la matinée prit donc un temps fou avant de laisser place à la pause déjeuner.

Ni James ni Olivier n'étaient encore venu interrompre le travail qu'elles avaient commencé, elles ne les avaient pas non plus croisé dans les couloirs.

Blanche passa sa main dans sa longue chevelure brune avant de les attacher en une sorte de queue de cheval. Elle s'observa dans le miroir des toilettes et comprit alors l'effroi de Cassandre à la vue de sa collègue,  le matin même.  Les poches sous ses yeux s'étaient coloré d'un mauve plutôt foncé et son teint s'était pâli. Elle détacha presqu'instantanément ses cheveux histoire d'avoir quelque chose pour cacher la fatigue sur son visage. Il est vrai que Blanche avait passé la nuit à se ressasser les scènes du week-end, Matthias, ses parents et les rapprochements -induits par elle-même et Angelo- entre Sonia et Horace.

Une fois dans le couloir, elle pria pour la seconde fois de la journée de ne pas croiser son collègue si fortement convoité.

« Ton week-end était-il reposant ? »

Raté, c'était déjà un miracle de ne pas l'avoir croisé de la matinée, elle aurait dû se douter que sa chance prendrait fin une fois la pause déjeuner commencée. La brune se retourna doucement presque comme si elle l'espérait voir disparaître le temps de son mouvement. Mais James était bien à quelques mètres d'elles, ses cheveux bruns tenaient à peine derrière ses oreilles et lui tombaient tout juste sur le creux de l'épaule. Ses iris verts étaient toujours aussi envoûtant et ses boucles à peine existantes rebondissaient au moindre mouvement de tête. Blanche se demandait s'il l'observait comme elle était entrain de le faire, s'il pleurait son absence comme il était entrain de lui faire subir, s'il la prendrait dans ses bras une dernière fois comme elle était entrain de l'espérer.

« Je peux même t'aider, si tu veux. »

Blanche, tu n'es qu'une horrible menteuse.

Elle n'avait nullement envie d'aider sa collègue, la brune voulait s'aider, elle. La seule manière qu'elle trouva sur le moment était de refaire naître l'attraction entre ses deux collègues. L'usure avait l'air d'avoir fonctionné sur ses deux amis, il n'était donc, selon elle, pas impossible que Cassandre puisse récupérer James. Seulement ainsi, Blanche pourra passer à autre chose en détestant son collègue de tout son être pour l'avoir abandonné comme elle l'avait prédit ou, plutôt, comme elle l'avait provoqué.

« Je vois que tu ne veux toujours pas me parler. Je te rappelle que c'est moi que tu as blessé et pas l'inverse mais passons, ton visage a déjà répondu à ma question de toute façon. J'irai vous rendre visite tout à l'heure, j'ai eu pas mal de boulot ce matin. »

« Est-ce que tu as vu Olivier ? »

Blanche n'avait pas l'intention de rentrer dans le jeu du ténébreux, elle ne s'excusera pas une seconde fois. Elle ne lui donnera point cette chance de la pardonner et d'avoir ainsi une autre opportunité pour la blesser si leur relation évoluait. Au moins, dans cette discorde, Blanche y trouvait refuge.

« Il a eu une urgence familiale... Ah mais oui, j'oubliais que tu l'avais déjà rencontré l'autre jour ! Écoute, je ne sais pas comment l'annoncer autrement mais tu l'as sûrement connu que le temps d'une soirée mais Alexandre est mort. Olivier a donc pris quelques jours. »

Blanche se demanda s'il était nécessaire pour elle de faire mine d'être impactée par la nouvelle mais se rappela qu'elle ne pouvait pas vraiment faire croire à James qu'elle en avait quelque chose à faire.

« C'est terrible pour Olivier... »

« Oh, épargne moi ton empathie. » James balaya sa main devant son visage, ses doigts s'ouvrirent et se refermèrent dans un mouvant rapide tandis qu'un soupir témoignait de son exaspération.

« Il a eu un accident ? »

« On peut dire ça comme ça. Alexandre a fait une overdose. »

La première fois que Blanche eut l'opportunité d'avoir un échange intime avec son collègue, ce dernier avait finit par annoncer le suicide de sa sœur. Aujourd'hui, était la première fois depuis leur altercation dans les toilettes qu'ils discutèrent presque comme deux êtres sans antécédents. La mort de Rose et la mort d'Alexandre jouaient vraisemblablement un rôle crucial dans le maintien de leur relation, Blanche espéra que ce ne soit pas la mort, tout court.

Blanche croisa ses bras derrière son dos et se pencha en avant, rétrécissant l'espace s'étant formé entre James et elle.

« Je ne te pensais pas si proche d'Olivier. Tu as couché avec aussi ? »

James prit la même position que la brune, raccourcissant davantage l'air qui flottait entre leur deux visages.

« Dis moi, Blanche. C'est qu'on a mangé un clown aujourd'hui ! Serait-ce la raison pour laquelle tu tires la même mine ? » James imita l'air triste connu des clowns, en fronçant ses sourcils et en regardant vers le haut. Il finit par arborer un sourire radieux, provocateur même.

Blanche avait fermé le poing si fort que l'emballage en plastique de sa salade lui trancha la paume de la main, mélangeant ainsi le peu de sang qui coulait à la vinaigrette moutarde et miel de sa salade.

D'un réflexe immature, elle plaqua ses mains sur la chemise blanche de son collègue avant de le pousser. Ce dernier baissa sa tête instantanément et remarqua les tâches de sang imprégnant le coton de son vêtement. Il arrêta Blanche dans sa fuite d'une poigne ferme.

« Excuse moi pour tout à l'heure, c'était totalement puérile de ma part. » Blanche expira un bon coup avant de froncer ses sourcils, l'alcool que venait de tapoter James sur la paume de sa main était entrain de la brûler. Les deux collègues étaient assis dans le bureau du ténébreux, la boîte à pharmacie sur le sol.

« J'ai pas réagit de la meilleure des manières non plus. » James avait toujours la main de Blanche  dans la sienne, il appliqua le pansement qu'il venait de découper avec soin. Malgré l'action terminée, il ne bougea guère et se mit à caresser la paume de la main de la brune, le regard attendrit.

« Tu penses vraiment que je ressemble à un clown triste aujourd'hui ? »

Les deux se regardèrent avant d'éclater de rire, James pencha sa tête en arrière laissant ses cheveux pendre et Blanche ne pu s'empêcher d'observer longuement le cou et la mâchoire ciselée se tenant devant elle. Elle devait parler ou elle allait craquer.

« Non mais vraiment, James ! Je ne rigole pas, Cassandre m'a même prêté son anticerne. »

La réalisation de sa bêtise vint à la suite du prénom qu'elle venait de prononcer. Elle n'était nullement entrain de respecter ses engagements. Blanche se mordit la lèvre inférieur de regrets et se rendit compte que pour la première fois, Blanche ne se sentit pas entièrement vide de sens. Elle s'était accordée une mission qu'elle était, certes, entrain de saboter mais l'idée d'un enjeu venait d'ajouter une toute autre dimension à sa routine aliénisante.

« Tu sais ce qui est génial avec moi ? » demanda James avant de commencer à déboutonner sa chemise.

« Ta boîte à pharmacie dans ton bureau ? » une bouffée d'air chaud venait d'envahir le corps entier de la brune et elle dût détourner le regard malgré la vision déjà bien familière.

« Oh non, pas ça. Attends... c'est ça que tu trouves génial à mon propos ? Bref, je voulais dire que ce qui est génial, c'est que j'ai toujours une chemise de rechange dans l'armoire, là. Avoir ton sang sur ma chemise n'était pas réellement comment j'imaginais ma journée, mais au moins je suis préparé. »

« J'ai eu toute ta descendance dans la bouche, j'en ai pas fait toute une affaire d'état. » Blanche croisa les bras contre son torse et roula des yeux tellement fort qu'elle ne pensait pas possible de s'étirer cette partie là du corps. Elle reçu soudainement la chemise tachée de plein fouet au visage.

« Et tu pourras me la laver en souvenir du bon vieux temps, alors. » James lui fit un clin d'œil avant de quitter la pièce, laissant Blanche, la chemise blanche en main.

Elle eu le réflexe de s'enivrer du parfum qu'émanait du vêtement de son collègue et ferma les yeux en inspirant, en les rouvrant, elle aperçu Cassandre dans le couloir qui avait l'air de fuir ce qu'elle venait de voir.

Oh, merde.

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