Perla
Rione Sanità
L'angoisse m'étreint alors que Celesto, empreint de détermination, ôte la sécurité de son pistolet. Le silence oppressant est rompu par l'ouverture brutale de la porte, créant un vacarme qui déchire l'atmosphère. Une voix emplie de désespoir, criant mon prénom, me parvient. Les secondes qui suivent semblent s'étirer à l'infini, chacun retenant son souffle dans l'attente d'une issue incertaine.
Le regarde de cet homme, intense, fixe Celesto, et l'atmosphère devient électrique. Cet homme imposant, aux muscles saillants et à la coiffure impeccable, semble prêt à intervenir dans ce moment tendu.
Celesto, la surprise dessinant des traits profonds sur son visage, fixe intensément la silhouette imposante de l'homme qui vient d'entrer.
Dans un mélange de stupéfaction et de confusion, Celesto s'exclame : "Floranno !?" La tension atteint son paroxysme.
Submergée par la tension ambiante, je me retourne brusquement à l'énoncé du prénom "Floranno". Mes yeux, écarquillés d'incrédulité, se posent sur le visage de cet homme massif et musclé. Une onde d'émotions contradictoires me traverse, et une surprise étonnante m'envahit. C'est Floranno, la personne qui a joué un rôle significatif dans mon passé. L'inattendu de cette rencontre me laisse bouche bée, incapable de croire que celui que je pensais avoir perdu à jamais se tient devant moi.
Je reste abasourdie, murmurant à peine le prénom "Floranno ?" d'une voix presque inaudible. Mes yeux reflètent un tourbillon complexe d'émotions, oscillant entre l'incrédulité et une lueur d'espoir qui peine à s'installer. Mon cœur s'emballe, incapable de contenir l'ampleur de cette rencontre inattendue. Mes genoux fléchissent, me conduisant à m'effondrer au sol, libérant un souffle de stupéfaction à peine retenu.
Des frissons parcourent ma colonne vertébrale alors que j'essaie de saisir la réalité de la présence de Floranno, celui qui avait façonné une partie de ma vie. Lui, que je croyais perdu dans les méandres du passé, est là, émergeant de l'ombre de manière aussi soudaine qu'inattendue. Un tourbillon d'émotions refoulées menace de déborder, et je me retrouve prise entre l'incrédulité et une vague de nostalgie, laissant cet instant poignant m'envahir.
Floranno, en m'apercevant m'effondrer, pousse un cri "Perla ! Ça va ?"
et se précipite vers moi. Il me relève avec une force empreinte d'inquiétude, puis, en me tenant par le visage, il plonge son regard dans le mien avec une intensité chargée d'émotions.
Une lueur de fierté émane de son regard tandis qu'il scrute chaque détail de mon visage, comme pour s'assurer que le temps n'a pas altéré la personne qu'il avait connue autrefois. Ses gestes expriment un mélange de soulagement et de bonheur de me retrouver après tant d'années d'absence.
Je lui pose des millions de questions comme si il allait s'envoler, et ne plus jamais revenir. "Floranno, c'est bien toi ? Pourquoi es-tu parti ? Où étais-tu tout ce temps ? Comment tu m'as retrouvée ?"
"Chut, tout va bien maintenant. Je te raconterai tout, mais pas ici. On en parlera plus tard, je te le promets." Dit-il tout en me caressant les cheveux avec douceur et bienveillance.
Celui-ci meserre davantage dans ses bras, une émotion indescriptible mêlant soulagement, joie et préoccupation transparaissant sur son visage. Il préfère remettre les explications à plus tard, privilégiant le réconfort dans l'instant présent.
Je reste tendue, ne répondant pas au câlin, trop préoccupée par la question de savoir comment toute cette situation a pu se produire.
Celesto nous observe avec confusion et finit par nous poser la question : "Mais putain qu'est-ce qui se passe ici ?"
Floranno interrompt le câlin et se tourne vers Celesto, il lui demande avec un ton sévère : "C'est moi de te poser la question ! Qu'est-ce que tu avais en tête ? Pourquoi tu comptais la tuer au juste ?"
Il lui répond d'une voix tendue en se massant les tempes : "C'est une longue histoire, Floranno. Il y a des choses que tu ne sais pas."
Celui-ci scrute le visage de Celesto avec intensité, puis, d'une voix sérieuse, il demande : "Qu'est-ce qui s'est passé exactement, Celesto? Pourquoi en es-tu arrivé à vouloir la tuer?"
Il tente d'exprimer sa frustration, et lui dit avec une pointe d'agacement : "Elle désobéit sans cesse, agit comme si elle était au-dessus des règles. C'est insupportable."
Je le fixe du regard, mes yeux reflétant l'agacement. L'idée qu'il n'ait pas saisi que son propre comportement a alimenté mes réaction et mon comportement reste présente dans mes pensées.
Floranno, laissant échapper un soupir, réplique avec une pointe de déception : "Il y a toujours deux côtés à chaque histoire, Celesto. Ne crois-tu pas qu'il serait temps de discuter plutôt que de résoudre les choses de cette manière ?"
Un sourire délicat se dessine sur mes lèvres à l'entente de ce qu'il dit , me laissant penser qu'il demeure inchangé malgré les années. Cependant, une question persiste dans mon esprit : comment peut-il connaître une personne aussi inhumaine que Celesto?
Celui-ci soupire doucement tout en se massant les tempes, puis répond succinctement "Rentrons, je suis épuisé de plus Alessandro est encore dans la voiture."
Ensuite, il commence à s'avancer vers la sortie. Floranno me regarde, esquisse un sourire et commente avec un sourire complice : "Tu n'as vraiment pas changé depuis tout ce temps, Perla." Il prend mon bras et nous nous dirigeons ensemble vers la voiture.
Je remarque que Celesto semble étrangement calme en parlant avec Floranno, ce qui me surprend car cela ne lui ressemble pas habituellement.
La porte de l'appartement se referme derrière nous, laissant échapper un léger grincement. Et nous suivions Celesto qui se dirige vers la sortie du bâtiment.
Floranno, plutôt que de suivre Celesto vers sa voiture, ajuste sa trajectoire et se dirige vers un véhicule qui semble être le sien.
Au moment où ont s'apprêtaient à monter dans sa voiture, une voix nous arrête. Celesto dit d'un ton sceptique à Floranno, "Tu n'imagines pas sérieusement que tu vas prendre le volant avec Perla, si ?"
Celui-ci se retourne et lui dit avec assurance : "Après ce qui s'est passé, hors de question que je la laisse avec toi."
Celesto, le regardant avec scepticisme, rétorque : "Connaissant ton empathie et ton altruisme, tu risques de la laisser s'enfuir. Je ne prends pas ce risque. Elle rentre avec moi, point final."
Je prend la parole avec exaspération, irritée que personne ne demande mon avis, puis lâche sous la pression "Je prends la route avec Celesto."
Les deux se taisent, et Celesto arbore un regard triomphant. Floranno me fixe, probablement se demandant si j'ai perdu la tête. Mais la vérité est que même moi, je ne comprends pas pourquoi j'ai choisi la personne que je méprise le plus.
Ensuite, Celesto s'installe dans la voiture, et je le suis de près, prenant place sur le siège arrière derrière lui.
Je lance un regard à Alessandro mais celui-ci a les yeux fermés et murmure à voix basse : "Faites qu'elle ne soit pas morte, faites qu'il ne la tue pas, je vous en prie."
Alessandro, fusillé du regard par Celesto, reçoit une grande tape à la tête. Il ouvre les yeux brusquement, fixe Celesto, puis lui crie dessus en lui disant "T'es complètement fou de m'avoir enfermé comme ça, tu te rends compte ?! Et ou Perla !!"
Alessandro cesse de crier et, en m'apercevant il affiche un large sourire. Et me demande à Perla : "Tu vas bien? Aucune blessure?"
Je lui rend son sourire en hochant la tête et lance "Je vais bien, ne t'en fais pas."
Il se retourne subitement vers Celesto et lui dit : "Je savais bien que tu n'oserais pas la tuer. Elle a du potentiel, tu verras."
Celui-ci énerve encore plus et lui répond : "Chiudi la bocca !! Comment ça, je n'oserais pas ? Tout a changé à cause de Floranno. Il est intervenu et a bouleversé tous mes plans." (Ferme ta gueule)
Il le regarde ahuri en s'exclamant : "Floranno ? Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Il devait être à Palerme."
Celesto lui dit avec irritation : "Je n'ai aucune idée de comment Floranno est arrivé ici. Tout a été chamboulé à cause de lui."
Je demande à Alessandro : "Comment connaissez-vous Floranno?"
Celesto me lance un regard noir à travers le rétroviseur et me dit : "Ce ne sont pas tes affaires."
Alessandro se retourne vers moi et m'explique "Floranno est en réalité le cousin du capo, et il joue aussi un rôle crucial dans notre organisation mafieuse."
Dans un mélange de choc et de colère, je découvre que Floranno est en réalité le cousin de mon ravisseur et qu'il appartient également à la mafia. La surprise et le ressentiment montent en moi, me laissant perplexe sur les motivations derrière cette dissimulation, d'autant plus après ses conseils de rester loin de ce monde.
D'une voix à peine audible, je murmure : "Cousin ? Mafia ?"Alessandro continue de la regarder en hochant la tête.
Puis celui-ci me demande, intrigué "Pourquoi ? Tu connais Floranno ?"
Celesto, qui était plongé dans son téléphone jusqu'à présent, l'éteint soudainement, montrant un regain d'intérêt subit pour la conversation. Étant rancunière, je remarque son attention soudaine à la conversation. C'est alors que je m'adresse à son bras droit, lui assurant "Une fois rentrés, je t'expliquerai tout en détail, promis."
Celesto, n'ayant pas obtenu la réponse qu'il désirait, murmure quelque chose dans sa barbe, probablement des insultes. Puis, il met la clé en contact et démarre brusquement, forçant Alessandro à se retourner.
Celui-ci regarde son chef et lui dit : "Calme-toi. La prochaine fois, préviens-moi quand tu démarre comme ça."
Celesto le regarde, furieux, et lui dit : "Je suis pas d'humeur. Je ne veux entendre personne."
Je reste silencieuse, épuisée par la cascade d'événements récents. Un sentiment de regret m'envahit, regrettant ma curiosité qui m'a poussée à prendre ces documents.
Une anxiété s'installe alors que je me rappelle avoir remis les prétendus documents à Celesto, pensant qu'il allait me tuer. Maintenant, je crains qu'il découvre la supercherie en ouvrant ces dossiers.
Acceptant l'incertitude du destin, je me résigne à l'idée que Celesto pourrait s'énerver, m'étrangler, voire même me tuer. Cependant, après tout ce qu'il m'a fait subir, je me fiche de mon sort et pense qu'il mérite les conséquences.
Une heure plus tard...
Après plus d'une heure de route dans un silence oppressant, une envie pressante me surprend. Catégoriquement, je refuse de demander quoi que ce soit à Celesto, et encore moins pour cette raison délicate. Je me contente alors de serrer les jambes et de les bouger frénétiquement, cherchant une solution à ce problème embarrassant.
Alors que je bouge de plus en plus les jambes, je sens que Celesto me fixe d'un air dérangé à travers le rétroviseur. J'essaie de cesser mes mouvements pour qu'il arrête de me fixer.
Celesto annonce d'une voix calme mais déterminée : "Nous ferons une pause à la prochaine station, j'en ai besoins."
Alessandro regarde Celesto et lui dit simplement : "On n'a fait une pause, il y a deux heures seulement."
Il lui répond : "Je ne peux pas contrôler mon corps stronzo."
Alessandro le regarde, comme s'il venait d'apprendre quelque chose, puis hoche la tête.
Pendant ce moment, un léger sourire naissait sur mes lèvres, une sensation de soulagement s'installant. Intérieurement, une gratitude silencieuse s'exprimait envers Celesto, reconnaissant qu'il avait choisi le bon moment pour faire une pause.
Après quelques minutes qui semblaient une éternité, il s'arrête enfin. Je sors de la voiture pour me dégourdir les jambes, puis me dirige vers la petite supérette de la station pour utiliser les toilettes. Cependant, Celesto me suit, ne semblant pas vouloir me laisser seule.
Je le fixe d'un regard étrange, mais Celesto, percevant mon regard, souffle avant de me dire : "Je ne veux pas prendre de risques, tu pourrais essayer de t'échapper." En guise de réponse, je hausse simplement les épaules, signifiant que cela ne m'intéresse pas, puis je me dirige vers les toilettes.
Après avoir accompli ma tâche aux toilettes, je sors et découvre Celesto devant les distributeurs de boissons. Il semble se prendre un café, me remémorant que j'avais pris de l'argent chez moi. Je me dirige alors vers les rayons à la recherche d'une collation.
Je me prends une barre de chocolat et une boisson, et me dirige ensuite vers la caisse. Lorsque la caissière annonce le prix, je réalise que je n'ai pas pris suffisamment d'argent. Je me rappelle à quel point les prix sont élevés dans les stations-service.
Puis d'un coup une voix derrière moi m'adresse la parole : "Laissez-moi régler ça pour vous, c'est la moindre des choses."
Je me retourne vers cet homme en lui disant avec gratitude: "C'est vraiment gentil de votre part, mais ce n'est pas nécessaire."
Il insiste en me disant : "Ça ne me dérange pas du tout," avant de tendre un billet à la caissière.
La caissière n'a pas le temps de prendre le billet qu'un bip retentit. En me retournant, je découvre qu'une carte bancaire noire a réglé la note avant même que l'homme ait eu la chance de payer avec son billet.
En relevant la tête, je découvre Celesto qui observe l'homme avec méfiance avant de prononcer, affirmant : "Tu n'as pas à payer pour elle. Je m'en occupe déjà."
Il saisit mes articles et me tire par le bras vers l'extérieur.
Il me regarde avec haine et me crie dessus, en disant : "Pourquoi tu ne m'as pas rejoint directement après être sortie des toilettes ! Je t'ai cherché partout, je ne peux même pas te laisser seul quelques secondes sans que tu ne fasses n'importe quoi !?"
Je lui dit avec assurance : "Je ne suis pas une enfant, tu n'as pas à me suivre partout. J'avais juste prévu de m'acheter quelques trucs avant de te rejoindre."
Il ajoute avec une pointe d'agacement : "Tu n'as pas à parler avec d'autres personnes. N'importe qui aurait pu s'approcher de toi juste pour te kidnapper."
Je rigole nerveusement, puis le regarde avec agacement, "Je te rappelle, que je ne suis pas venue seule jusqu'à toi !Tu m'as kidnappée aussi, si tu ne t'en rappelles pas !"
Celesto n'ayant plus rien n'a dire. Plaque les articles contre mon torse, puis il se dirige vers la voiture. Je le suit, m'installant dans le siège arrière avec un soupir d'agacement.
Je décide de prendre une gorgée de ma boisson puis propose à Alessandro s'il en veut. Celui-ci refuse, n'ayant ni soif ni faim.
Celesto met sa ceinture, boit son café, puis démarre à nouveau en direction de Palerme.
Alors que le doux ronronnement du moteur berce peu à peu l'habitacle, je me sens submergée par la fatigue. Doucement, ma tête trouve refuge contre la froideur apaisante de la vitre de la voiture. Les lueurs des lampadaires défilent en un ballet nocturne, créant des reflets dansants sur la vitre. Mes paupières, alourdies par les événements récents, se ferment lentement.
Sept heures plus tard...
Me réveillant progressivement, je sens la voiture s'arrêter. En me levant, je découvre que nous sommes dans le garage de la villa.
Alessandro se tourne vers moi en me disant avec soulagement : "Heureusement, que tu t'es réveillée. Je ne voulais pas me retrouver par terre une fois de plus."
Je rigole légèrement avant de lui dire : "Désolée, c'était vraiment pas mon but."
Nous sortons de la voiture puis je les suis vers l'entrée de la villa. Celesto ne perd pas de temps et monte les escaliers vers son bureau.
Je me retourne vers Alessandro et lui annonce simplement : "Je vais prendre une douche et on ne se reverra probablement pas avant demain. Bonne nuit."
Il me regarde avec un sourire et me dit : "Content que tu sois toujours là. Bonne nuit, Perla."
Je le regarde partir avec un sourire aux lèvres, contente d'avoir rencontré une bonne personne.
Je monte ensuite vers ma chambre, me dirige vers la douche, et enfin, me sentant considérablement mieux, je savoure l'eau froide qui caresse ma peau nue.
Je sort ensuite de la douche, enroule une serviette autour de mon corps, puis une autre sur mes cheveux. Et je quitte la salle de bain je me dirige vers mon armoire, choisissant un pyjama simple.
J'enfile un pyjama ample et confortable, composé d'un haut à manches courtes et d'un pantalon assorti. Le tissu doux caresse sa peau, offrant une sensation de chaleur et de bien-être.
Me dirigeant vers mon lit, je saute dessus avec légèreté, puis me retourne sur le dos. Mon regard fixe le plafond, et je soupire de soulagement, laissant échapper les tensions de la journée.
Il y a un léger toc à la porte, et sans attendre, je répond d'un simple "entrer !" tout en restant allongée, pensant que c'est Alessandro qui entre.
Puis, la porte s'entrouvre délicatement, laissant échapper un murmure doux de mon prénom, "Perla..." Je me révèle instantanément à l'entente de cette voix familière. D'un mouvement fluide, je m'installe correctement sur mon lit, fixant Floranno qui se tient devant moi.
Je le scrute intensément, une lueur de frustration dans le regard, tandis que les années de mensonges remontent à la surface de ma mémoire. Floranno, visiblement honteux, me lance doucement : "Est-ce que tu vas bien, après ce qui c'est passé?"
Je le fixe un instant avant de lui répondre calmement, "Oui, je vais bien."
Floranno me fixe, un léger malaise planant entre nous après ma réponse brève. Il tente de rassembler ses pensées, son regard révélant une certaine gêne. Après un moment, il essaie maladroitement de trouver les mots justes pour poursuivre la conversation.
Il exhale légèrement avant de me dire "Perla, je tiens à m'excuser du plus profond de mon cœur pour toutes les erreurs que j'ai commises. Les mensonges, le fait de m'être éloigné, je comprends maintenant la douleur que cela a pu te causer. J'avais mes raisons, même si je sais que cela ne justifie pas tout. Aujourd'hui, je veux vraiment réparer les choses. Mon intention n'a jamais été de te faire du mal."
Je le regarde ému de tout ce qu'il me dit et lui répond simplement "Floranno, je comprends ta sincérité, et je ne suis personne pour ne pas pardonner. C'est important pour moi. Cependant, je me sens très fatiguée en ce moment. J'apprécierais que tu m'expliques tout ce qui s'est passé demain, lorsque je serai plus en forme et apte à t'écouter entièrement."
Après avoir prononcé ces mots, j'arbore une expression d'émotion mêlée de compréhension et de fatigue. Mes yeux reflètent la sincérité de ses paroles, mais aussi une lassitude due à toutes les épreuves récentes.
À l'entente des mes paroles , il esquisse un large sourire, acquiesçant vivement de la tête. Il me répond alors : "Je comprends. Merci beaucoup Perla! Passe une bonne nuit."
Après qu'il soit partie. Je me recouche sur mon lit, mes pensées s'entremêlent autour de la rencontre inattendue avec Floranno. Je m'étonne de ma propre réaction, ne m'imaginant pas réagir ainsi envers lui. La complexité de la situation tourbillonne dans mon esprit, me laissant perplexe quant à ce que le lendemain pourrait révéler.
Sous la douce chaleur de ma couverture, je me laisse emporter par la fatigue qui m'envahit, plongeant dans un sommeil paisible et bien mérité.