Perla
Catane
Dès que j'ai terminé de parler Alessandro éclate de rire après ma réplique, mais l'atmosphère se glace lorsque Celesto, d'une voix tranchante, m'adresse une menace claire : "Poursuis sur ce ton, et tu te retrouveras dans une cage bien moins accueillante que celle que tu viens de quitter."
Avec assurance je rétorque d'un ton assuré : "Tes mots peuvent être tranchants, mais ma détermination est inébranlable, Celesto."
"Quand les documents seront en ma possession, la gâchette sera pressée sans la moindre hésitation. Considère-toi avertie." Dit-il
Agacée par ces menaces je lui dit "J'attends avec impatience le jour où ta gâchette ne sera plus qu'une menace vide de sens."
Celesto, subitement, accélère avant de stopper brusquement sur la bande d'urgence. Il sort de la voiture, me laissant confuse.
Il ouvre violemment la porte, me tire hors de la voiture, me plaque contre le véhicule et pointe son arme sur mon front de manière menaçante.
Celesto exerce une pression implacable. Son regard glacial transmet un avertissement silencieux, et il murmure d'une voix menaçante.
"Tu ferais bien de surveiller tes paroles. Mes avertissements ne sont pas à prendre à la légère, Perla. Les conséquences peuvent être bien plus graves que tu ne l'imagines." Un éclat dangereux luit dans ses yeux, soulignant la réalité de ses paroles.
Je m'empare soudainement de l'ourlet de mon pull, le remontant avec assurance pour révéler le pistolet dissimulé. D'un geste fluide, je pointe l'arme directement sur le front de Celesto, créant une tension palpable dans l'air, laissant planer l'incertitude sur la suite des événements.
"Les apparences sont trompeuses, Celesto. Peut-être que tu devrais réfléchir avant de menacer quelqu'un qui a plus d'un tour dans son sac." Dis-je avec un sourire moqueur.
Celesto s'approche de moi d'un air menaçant son regard transperçant le miens "D'où tu sors cette arme, Perla? Tu veux jouer à quoi, exactement?"
Dès qu'il s'approche de moi je met immédiatement ma main sur mon nez et ma bouche. "Dans le genre mauvaise odeur, Celesto, tu es bien placé pour en parler. Ton odeur pourrait me faire regretter de ne pas avoir appuyé sur la gâchette plus tôt." Je avec un sourire narquois, tout en maintenant l'arme sur son front.
D'une pression plus ferme, Celesto appuie son arme sur mon front. "Ne reviens pas sur ce sujet, réponds-moi maintenant."
D'un ton calme et ferme, j'explique à Celesto : "J'ai pris son arme après avoir étranglé questo figlio di puttana. Tu ferais bien de ne pas me sous-estimé , Capo." (Ce fils de pute)
Celesto, avec un ton glacial, me dit : "N'oublie jamais que tu n'es rien ici. Tu n'as pas le droit de prendre une arme sans ma permission, encore moins de la pointer sur moi. C'est la dernière fois que tu te permets une telle chose."
Sans hésiter, je lui répond avec un regard déterminé : "Je n'ai pas peur de toi, Celesto. Toutes tes menaces ne font que renforcer ma détermination."
Celesto, me fixe intensément , avant de rétorquer d'un ton glacial : "La peur n'est pas ce que je recherche chez toi. La coopération serait bien plus judicieuse."
Avec un sourire moqueur aux lèvres, je lui dit: "La coopération, c'est dans les deux sens. À toi de bien choisir tes demandes, Capo."
"Sache que la désobéissance a des conséquences, mia musa. À toi de bien choisir tes actes avec prudence." Dit-it d'un ton autoritaire.(ma muse)
"J'ai survécu à des choses tellement horribles que tes menaces ne sont qu'un murmure comparé au vacarme de ma survie."
Celesto, me dit : "La survie peut être bruyante, mais la chute est souvent silencieuse. Ne sous-estime pas la gravité, Perla."
Je réplique d'un ton calme : "Certains chutent dans l'ombre, angelo mio mais d'autres préfèrent briller même dans la chute." (Mon ange)
Celesto fronce les sourcils et réplique d'un ton sec, "Ne m'appelle pas angelo mio. Ça ne me ressemble pas."
Je cache un sourire je savais bien que ça allait l'énerver. "Eh bien, parfois, les diables peuvent avoir des ailes d'ange, n'est-ce pas?"
Celesto me fait comprendre d'un ton sec, "Je ne suis pas un ange. Ne te méprends pas sur ce que je suis."
Je lui répond avec un sourire moqueur, "Si tu le dis, angelo mio."
Celesto, furieux, ouvre la portière violemment et me pousse à l'intérieur de la voiture.
Les dents serrées, celui-ci lance d'une voix glaciale : "Si tu veux vraiment jouer avec le feu, prépare-toi à te brûler, Perla."
Je ne répond rien. Le silence pesant s'installe dans la voiture, chacun plongé dans ses pensées.
Alessandro, rompant le silence, commente : "vous avez pris votre temps"
Je répond simplement : "Nous avons eu quelques imprévus."
Alessandro hoche la tête, et m'accorde un léger sourire, que je lui rends.