Nos coeurs entaillés

By ElodiePignoux

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Plongée au coeur de son avant dernier semestre d'une licence de psychologie, Anna se retrouve bloquée à cause... More

Petite dedicace aux lecteurs 🫶🏻
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3 (Flashback)
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Épilogue
Remerciements

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By ElodiePignoux

Eliott passe ses mains de part et d'autre de mon corps pour les laisser se faufiler sous mes vêtements. La sensation de ses mains chaudes me fait frémir et je ne peux m'empêcher de presser mon corps un peu plus contre le sien.

— Ton corps est si doux, Anna... chuchote-t-il.

Je souris parce que je ne suis pas habituée à ce qu'il me complimente. Je remonte mes mains dans ses cheveux pour les tirer légèrement en arrière et Eliott semble apprécier parce qu'il plante ses ongles dans le creux de ma taille au même moment. Soudain, dans un élan de confiance, je monte sur ses genoux puis le fait tomber en arrière sur le lit, sans jamais arrêter de l'embrasser, sauf pour enlever son t-shirt et contempler son corps.

Je caresse du bout de mes doigts le contour de ses tétons en descendant petit à petit vers son ventre, sans oublier ses bras, dont les poils se dressent aussitôt. Eliott me laisse faire, abandonnant ses mains sur mes cuisses.

Je suis toujours au-dessus de lui quand je plonge dans son cou. Je l'embrasse, le mordille, le lèche. Ses gémissements m'incitent à continuer pendant que lui relève doucement mon haut jusqu'à ce que je me retrouve en soutien-gorge. Je me sens particulièrement confiante face à lui, sûrement grâce aux regards qu'il me lance qui m'électrisent. Un regard dans lequel on peut y lire un grand désir et qui dit "j'ai envie de toi".

Je fais glisser d'un rythme très lent ma langue sur tout son corps, en m'attardant tout particulièrement sur ses tétons qui se révèlent être d'une sensibilité que je n'avais jamais vue chez un homme. Comme quoi, il n'y a pas que chez les femmes que les tétons sont sensibles. Je n'ai jamais compris à vrai dire pourquoi on dirait que ceux des hommes sont délaissés contrairement à ceux des femmes, comme s'ils ne pouvaient jamais être une zone érogène ou que c'était interdit. Sachant que ceux des femmes peuvent aussi ne pas l'être.

Mes mains se perdent vers sa ceinture que je m'empresse de défaire ainsi que son pantalon.

— Je peux l'enlever ? je demande pour être sûre de ne rien faire qu'il ne voudrait pas.
— Tu es tout permis.

À peine son autorisation donnée que je suis déjà en train d'enlever son pantalon qui révèle un caleçon noir. C'est à ce moment que je réalise à quel point le noir lui va bien.

J'embrasse avec ardeur l'intérieur de ses cuisses tout en faisant remonter mes mains au niveau de sa taille avant de baisser son caleçon.
Mes lèvres s'étirent quand je remarque qu'il est déjà très excité, ce qui renforce davantage mon excitation.

Je remonte vers ses lèvres pour y poser les miennes dessus. Je gémis dès que je les retrouve. Ma langue se fraye un chemin pour retrouver la sienne et une danse sensuelle débute entre les deux. L'intensité du moment me fait gémir encore plus fort qu'avant. J'ai l'impression de connaître cette sensation depuis toujours et à la fois de la découvrir. Je ne pourrais pas m'en lasser, c'est trop bon. Je suis foutue.

Eliott enroule sa main dans mes cheveux pour relever ma tête et me forcer à le regarder.

— Bordel, Anna... lâche-t-il avant de presser sa bouche contre la mienne.

Je fais glisser ma main jusqu'à son entrejambe et empoigne son sexe. Son corps est parcouru de minuscules spasmes au fur et à mesure que ma main bouge de bas en haut.

— Putain... An... balbutie-t-il.

Fière de moi, je continue mes mouvements en alternant entre un rythme lent et rapide.

D'un coup, sans me prévenir, il se relève pour m'allonger sur le lit et vient à son tour se mettre sur moi.

— Moi aussi, j'ai envie de te faire plaisir, dit-il en embrassant chaque millimètre de mon cou. T'es si belle... souffle-t-il.

Son souffle chaud me caressant la peau me donne envie de le sentir encore plus près de moi qu'il ne l'est déjà. Je n'ai jamais ressenti ça avec quelqu'un avant, pas même avec Théo.

Je désire tellement sentir sa peau nue contre la mienne que j'enlève moi-même rapidement le reste de mes vêtements et très vite, on se retrouve sans rien. Il n'y a vraiment aucune gêne et c'est une des sensations les plus agréables au monde.

— Tu sens tellement bon, osé-je dire en sentant sa peau.
— Et toi donc...

Eliott effleure la pointe de mes seins qui se dressent immédiatement avant d'en pincer un et de prendre l'autre dans sa bouche. La sensation est délicieuse. Je n'ai aucune idée de comment il y arrive, mais il trouve rapidement les points sensibles de mon corps. Que ce soit celui sous mes oreilles, dans le creux droit de ma taille ou encore celui de mon sein gauche. Je ne peux cependant pas m'empêcher d'appréhender le moment où il touchera le plus sensible, entre mes jambes. Mais si ça se passe aussi bien que pour le haut du corps, ça devrait aller.

Quand il arrive au niveau de mon intimité, il semble hésiter. Je ne comprends pas pourquoi il s'arrête.

— Dis-moi ce que tu aimes.

Oh. Je ne m'y attendais pas. Je me sens tout à coup gênée. Je n'ai jamais fait ce genre de chose, mais le regard qu'Eliott me lance me donne la force et le courage nécessaires pour me toucher devant lui. Il est très concentré sur le moindre mouvement que je fais.

Quand il semble avoir suffisamment compris, il me demande s'il peut prendre le relais. Je retire donc ma main qui est très vite remplacée par la sienne.

Eliott réussit assez bien à reproduire ce que je lui ai montré et c'est presque aussi bien que quand c'est moi qui le fait. C'est vraiment agréable d'avoir quelqu'un qui cherche à faire plaisir à l'autre, sans pression ou sans que l'une des personnes fasse semblant. Que le sexe ne soit qu'un moment de partage, de plaisir et dénué de compétition.

Des picotements se propagent dans tout mon corps, même à des endroits dans lesquels je pensais que c'était impossible d'en avoir. Je découvre de nouvelles sensations et c'est grâce à Eliott.

J'ai rapidement très chaud et je sens l'orgasme qui n'est plus très loin . Il doit également le sentir parce qu'il accélère de plus en plus le rythme. Tous mes muscles se tendent, ma bouche s'entrouvre et je décide de m'abandonner au plaisir, à ses doigts, à lui, et de me laisser submerger par la vague de plaisir qu'Eliott vient de me provoquer.

— Tu as aimé ? me demande-t-il, peu sûr de lui.
— Oh ou... oui, articulé-je.
— Vraiment ? Tu n'as pas fait semblant ?

Je tourne la tête vers lui qui se trouve à présent à côté de moi et lui souris.

— Je te promets que non. À vrai dire... Tu es le premier homme à me donner un orgasme... avoué-je, honteuse.

Il écarquille les yeux et semble soudain très content de lui, voire fier, puis voyant que je me cache, il prend mon menton entre son pouce et son index et dépose un bisou sur ma joue.

— Pourquoi est-ce que tu te caches ? Tu n'as pas à avoir honte, Anna.
— Je sais bien, je n'ai juste pas l'habitude.
— Je comprends...

Malgré mon orgasme, j'ai toujours envie de lui. J'ai envie de plus, de le sentir en moi. C'est pour cette raison que je l'attire contre moi et l'embrasse de nouveau.

— Tu n'es pas rassasiée ? me demande-t-il avec un air joueur.
— J'ai l'impression que je ne pourrai pas l'être avec toi.

Eliott se retourne et sort de son sac à dos un préservatif. Je ne sais pas s'il était prévu pour moi mais je le remercie intérieurement d'en avoir sur lui.

— Sûre ? On est vraiment pas obligé, on a tout notre temps et je ne veux pas te mettre la pre-

Je ne le laisse pas finir sa phrase et pose mon doigt sur sa bouche.

— Chuuuut, et embrasse-moi.
— Avec grand plaisir, madame dit-il avant de faire ce que je lui ai demandé.

Quelques secondes plus tard, Eliott a enfilé le préservatif et se place devant l'entrée de mon sexe.

— Si tu as mal, tu me le dis, d'accord.

Je hoche la tête puis je le sens me pénétrer petit à petit et à ce moment précis, je regrette presque de ne pas avoir couché avec lui plus tôt. Il est gentil, à l'écoute, respectueux, bienveillant et carrément la meilleure personne avec qui j'aie couché, bien que ça ne soit pas arrivé beaucoup de fois et que ça ne soit pas une compétition.

Il s'immobilise une fois qu'il est entièrement rentré et me fixe, comme s'il cherchait mon approbation pour continuer. Je hoche donc la tête une nouvelle fois et Eliott commence à faire des mouvements de va-et-vient. J'enroule mes jambes autour des siennes et je relève mon bassin pour approfondir les coups de reins qu'il donne. Rapidement, on trouve une cadence qui nous plaît à tous les deux et je savoure chaque sensation qui se produit dans mon bas-ventre et essaye de toutes les mémoriser.

On accélère tous les deux nos mouvements et mes ongles s'enfoncent un peu plus dans son dos. Il est très certainement rempli de marques rouges à force d'être griffer sous l'intensité du plaisir. Il est proche, ça s'entend dans sa respiration qui se fait plus saccadée et lourde qu'au début. Dans un long gémissement, il donne un dernier coup de bassin avant de se laisser tomber sur moi.

Je tente de reprendre une respiration normale mais ça s'avère plus dur que ce que je pensais. J'ai pourtant un bon cardio mais là, c'est une sensation totalement différente de quand je fais du sport. Eliott est également à bout de souffle.

Sans aucune raison, je me mets à rire. Eliott relève la tête et m'observe, amusé.

— Pourquoi tu rigoles ?
— Je sais pas, pouffé-je. Je crois que c'était tellement intense que ce sont mes nerfs qui lâchent.
— Ça doit être ça en effet, répond-il en rigolant à son tour.

Je me lève pour aller aux toilettes et éviter une potentielle infection urinaire avant de revenir dans le lit et me blottir dans ses bras.

On reste l'un contre l'autre pendant de longues minutes qui me paraissent être des heures. Ce moment avec lui m'a presque fait oublier l'incident avec ma mère de l'après-midi. Depuis peu, il a ce pouvoir-là sur moi, celui de m'apaiser dès qu'il est là et de réussir si bien à me changer les idées quand j'en ai le plus besoin.

Quand je commence à m'endormir, Eliott se redresse légèrement et replace une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille tout en plantant ses yeux dans les miens. Sa bouche s'ouvre légèrement avant de se refermer ce qui m'interpelle. Il semble embarrassé.

— Tu voulais dire quelque chose ? j'ose demander.
— Oui... Mais ce n'est pas facile à dire.
— Ah ! Tu commences à me faire peur, plaisanté-je avec une pointe d'inquiétude dans ma voix.
— C'est juste que... Tu sais... Depuis la fameuse soirée en boîte, ce même soir où tu as accepté de faire le projet avec moi, depuis ce jour-là, je n'ai pas cessé de penser à toi.

Mon cœur rate un battement. Il vient littéralement de m'avouer que je lui plaisais, juste après avoir fait l'amour. Je ne peux que trouver ça romantique.

— Pourquoi tu me détestais avant, alors ?
— Je ne te détestais pas.
— Ah oui ? Ce n'est pas l'impression que tu donnais à tout le monde. En plus, on aurait pas dit que la cause de ton comportement avec moi était uniquement liée au jeu entre nous.
— Et pourtant... C'est bien vrai. Je ne te détestais pas. C'était en réalité tout le contraire.
— Mais pourquoi tu n'as rien dit avant ? Ça n'a aucun sens.
— J'étais persuadé que ce n'était pas réciproque... Et puis après, tu as eu Théo.
— Ce connard.
— Oh oui. Il ne te méritait clairement pas.

S'ensuit un fou rire entre nous que j'inscris aussitôt dans la liste des moments les plus heureux de ma vie.

***
Helloooo ! Qui dit samedi 18h, dit nouveau chapitre !
Petite scène de smut dans laquelle on découvre à quel point les deux s'apprécient bien plus qu'ils ne le pensaient (le deni ahlala...)
Vous avez bien aimé ?
N'hésitez pas à liker et commenter si ça vous a plu en tout cas :)

A mercredi, 18h !

Love.❤️‍🩹

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