La Vie Est Belle, Mais Si Cru...

By natsu0048

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« C'est ça, rit, grinça le caporal. Mais à la seconde où tu trahis le bataillon, je serais là, et je m'occupe... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 61
Chapitre 62
Petit message

Chapitre 60

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By natsu0048

Le caporal-chef avait posé sa main sur celle de la femme, les joues écarlates. Sa main était rugueuse à cause de l'entraînement, mais bizarrement, elle semblait douce.

- Salut, fit calmement Livaï. Toujours à sortir après le couvre-feu, corbeau ?

____________

Elle regarda sa main, et Livaï, le remarquant, la serra plus fort.

- Ce n'est pas toi qui vas me l'interdire, répondit-elle.

- Alors tu as compris.

C'était une affirmation étrange.

- Comment ça ? demanda le corbeau.

- Je ne vais pas t'interdire de venir ici. En réalité, j'espèrai que tu viennes.

- Pourquoi ça ?

Le vert et le gris se mélangeaient. Ils se fixaient depuis plusieurs secondes.

- Je voulais te voir, tout simplement.

Ayame ne sut expliquer ce qu'elle ressentis à l'entente de ses mots, alors que le caporal lâchait doucement sa main. Sérieusement, où était passé le caporal chef froid et sec qu'elle avait connu ? Il voulait la voir ? Elle ?

- Ça te surprend autant que je souhaite ta compagnie, morveuse ?

Livaï, dans l'attente d'une réponse, la vit détourner les yeux. Son visage rougissait légèrement, et l'homme espérait ardemment que c'était pour lui qu'elle rougissait. Peut-être y avait de l'espoir, finalement ?

- Saleté de caporal... souffla la femme.

Cette nuit-là, Livaï et Ayame eurent une discussion calme et légère, se lançant parfois quelques pics amicales.

Ils se quittèrent dans cette ambiance étrange. Aucun des deux n'osait demander à l'autre de dormir ensemble.

Livaï était rentré seul dans sa chambre et s'était installé sur son fauteuil. Il était satisfait d'avoir pu parler avec elle sans qu'ils ne se disputent, pour une fois, mais... Il avait remarqué aujourd'hui qu'il n'arriverai jamais à se satisfaire de si peu.

Les paroles de Erwin lui revenaient en tête "demande-lui". Il avait trouvé cette idée totalement idiote au début. Comment pourrait-il lui avouer ce qu'il ressentait.. ou plutôt, de quelle manière ? Mais... son coeur n'en pouvait plus de devoir se contenter de si peu.

Ayame, elle, venait d'arriver devant sa chambre. Un étrange sentiment d'amertume était coincé dans sa gorge.

Au final, je n'ai échangé que quelques mots avec lui...

Elle soupira. Pourquoi entrer, alors que Nifa ne l'y attendait pas ?

Elle poussa finalement la porte et s'installa sur son lit. Tout était encore à la même place. Seuls les affaires personnelles de Nifa avaient été retirés. Elle aurait voulue lui parler de ça, à Nifa... elle sentait que la rousse pouvait l'aider.

Bon sang pourquoi Livaï lui manquait alors qu'ils venaient à peine de se quitter !

Et si lui aussi mourrait ? Comme Nifa, comme Kenny, comme Dom, comme ses parents, comme Petra...

À cette pensée, son coeur se serra. Avait-elle vraiment peur pour l'homme le plus fort de l'humanité ? Oui, pensa-t-elle avec un sourire.

[...]

Ayame attendait patiemment, le sourire aux lèvres, installée sur son lit. Elle s'était adossé au mur, les yeux rivés sur la porte. Elle avait trente minutes de retard. On frappa à la porte, doucement, avec respect.

- Ayame, fit la voix de Mikasa de l'extérieur. Le caporal te préviens que tu as une minute pour arriver en bas.

Cinq minutes plus tard, un nain défonçait presque la porte, furieux.

- Oh ! T'aurais pu toquer ! souffla la femme d'un air nonchalant.

Livaï Ackerman se tenait face à elle, les poings serrés. Sa respiration était saccadé. La voyant tarder et surtout, ne répondant pas à Mikasa, il avait crut qu'il lui était arrivé quelque chose. Mais... Il la trouvait tranquillement sur son lit ? Elle se foutait de lui ?

- Ramène-toi, sale morveuse. T'es en retard et t'ose encore moufter ?

Ayame ne quitta pas son sourire. Elle se leva simplement, dominant de toute sa hauteur le petit devant elle. Il le remarqua, car ni une, ni deux, le caporal la bouscula et balaya sa jambe. Elle tomba en arrière. Cette fois, c'était lui qui la surplombait.

- Pourquoi t'es en retard ? Tu l'as fait exprès ?

- Je...

- Fais attention à ta réponse.

Ayame préféra se taire plutôt que de lui dire la vérité. Le caporal la fixa d'un regard mauvais. Il tourna les talons pour sortir de sa chambre.

- Tu me suis. Tu vas me faire trente tours de terrain.

C'est ainsi que débuta leur journée. Par la suite, le caporal-chef fut d'humeur massacrante tout le reste de l'entraînement. Il réprimandait le moindre faux mouvement de ses soldats. Même ceux s'entraînant dans les environs s'étaient prit quelques remarques.

Celle qui en avait le plus pâti était Ayame. Elle avait passé sa journée à tout faire, sauf l'équipement tridimensionnelle. Comme ce traître de Livaï savait qu'elle aimait ça, il lui avait interdit de l'utiliser jusqu'à nouvel ordre.

- Arrête de regarder le ciel et combat sérieusement ! ordonna le caporal.

Il crachait encore ses ordres, alors que Jarode observait de loin la scène. Le caporal était vraiment dans ses mauvais jours.

- C'est contre toi que je veux combattre, caporal ! défia Ayame.

Et la noiraude aussi le cherchait constamment. Ils n'étaient pas dans leur états habituels. Ni l'un, ni l'autre. D'habitude, Ayame était plutôt calme tant qu'on la laissait tranquille et acceptait les remarques justifiés, mais là, on dirait plutôt qu'elle le cherchait.

Ce petit jeu dura toute la journée. Si bien que le soir, Ayame se retrouva au réfectoire à servir le repas avec les cuisiniers. Elle passait devant chaque table et blaguait avec les soldats.

- Arrête de parler à tout le monde la serveuse, critiqua Livaï lorsqu'elle arriva à la table des hauts gradés.

- Tss.

Ils avaient tous l'habitude maintenant de son comportement. Cependant, pour Jarode et Erwin, qui la connaissaient depuis son entrée au bataillon, on dirait plutôt qu'elle redevenait aussi insolente qu'avant. Elle jouait avec le feu pour une raison qui les échappait. Et Livaï ne se gênait pas pour déclencher un incendie.

- T'es vraiment de mauvaise humeur, aujourd'hui, commenta Dirk.

- C'est cette morveuse qui sait pas obéir ! répliqua Livaï.

- Je pensais que votre relation s'était améliorée, commenta Erwin. Tu veux que je la convoque ?

- Non, c'est bon. Laisse-moi m'en charger.

- Moi je sais pourquoi il est si en colère ! s'exclama Hanji. Il n'a pas dormit aujourd'hui, hein le nain !

- Ferme ton clapet quatre yeux.

Livaï ne dormait jamais, ce n'était pas une nouvelle.

Tout le monde pensa que la situation s'arrangerait. Mais le lendemain fut presque une copie de la vieille. Livaï gueula sur le premier qui osait l'ouvrir, il avait même fallu qu'Erwin intervienne à un moment donné.

Ayame, elle, était plus explosive que d'habitude. Elle cherchait les problèmes même quand le caporal était calme. Elle enchaîna punition sur punition, alors que la patience du chef du bataillon atteignait ses limites.

- Recommence, ordonna Livaï. T'a des trous à la place des yeux ? Je t'ai dis de tuer les titans de deux mètres.

- J'arrive pas à les distinguer ! se plaignait Ayame.

- C'est pas mon problème. Tu refais ça trois fois, après ça, tu me rejoins.

Ayame dû recommencer sous la surveillance du caporal-chef Livaï. Quand il prenait ce rôle d'entraîneur, il était impossible de rigoler avec lui. Il n'avait aucune tolérance à la moindre petite pique.

Lorsqu'Ayame termina, elle rejoint le caporal. Tout le monde avait déjà terminé l'entraînement. Ils se trouvaient seuls. Le calme du terrain d'entrainement contrastait beaucoup avec leur guerre silencieuse.

Ils se défiaient du regard, une onde électrique semblant danser autour d'eux. À la moindre dérive, elle explosera.

- Alors qu'as-tu à me dire ? demanda Livaï. Vas-y, grouille.

Ayame haussa les épaules, comme si elle ignorait de quoi il parlait. Livaï, déjà sur les nerfs, empoigna le col de la noiraude. Il tremblait de colère.

- Pourquoi tu joues à la gamine ! cracha-t-il. C'est quoi ces retards ? Ces comportements de gosses ?

La femme haussa une nouvelle fois les épaules. Son expression était impassible. Alors que Livaï, lui, était furieux. Il serra les poings pour se calmer.

Qu'est-ce qui s'était mal passé ? Ces derniers jours, leur relation avait enfin évoluée pourtant ! Ils discutaient enfin ensemble, se faisaient quelques blagues. Mais du jour au lendemain, cette espèce de gamine s'était mise à vouloir le provoquer à chaque seconde !

- Je vais être direct avec toi, cracha Livaï d'une voix plus glacial que voulu. Soit on règle ce problème ici et maintenant. Soit c'est le major Erwin qui s'en occupe. Auquel cas, tu t'exposera à sa colère.

- Sa colère ?

- Oui, sa colère. Erwin ne fait pas partie de ceux que tu veux avoir sur le dos, crois-moi.

Livaï la lâcha. Il observa les traits du corbeau de malheur. Elle affichait un visage troublée.

- Tu es furieux, Livaï, tout le monde s'en est rendu compte. Est-ce parce que je ne dors plus avec toi ?

- Oui, et alors ? répondit-il du tac au tac.

- De la même manière, je suis attristée quand tu n'es pas là.

Cette fois, Livaï écarquilla les yeux, décriptant sa phrase. Elle avait prit une voix sérieuse, différente de celle de ces derniers jours. Elle était redevenu la Ayame qu'il connaissait.

- Je me sens obligé d'attirer ton attention, ajouta-t-elle doucement.

Il ne savait pas comment réagir. Comment pouvait-elle sortir de telle chose avec tant de nonchalance ?

Elle se moque de moi.

- T'essaye de me séduire ou quoi ? grinça-t-il. À partir de maintenant tu vas respecter mes règles, sale morveuse. Au moindre écart je passe le relais à Erwin, t'a compris ?

Dans les prunelles émeraudes de la femme, il vit un éclat s'éteindre. Elle esquissa un sourire triste qui disparu de son visage dès que Livaï fit un pas pour s'en aller.

- Je suis pas en train de blaguer ! cracha-t-elle en se rapprochant. C'est vrai que tu viens d'en bas, toi aussi, et que t'es pas foutu d'avoir un quelconque rêve ! Mais je te parle sérieusement !

- Comment t'ose parler de mon origine, foutue bambin ? Tu commences à me les briser ! Tu veux quoi ? Que je te ramène au cachot ? Ça fait trois jours que j'en peux plus de toi !

Livaï attrapa son bras, mais Ayame le poussa sans retenue.

- Tu parles tout le temps de mon origine ! T'a du toupet le nain, franchement ! Alors que t'es le premier à garder ton visage de pierre !

Le caporal attrapa une nouvelle fois le bras de la femme. Mais cette fois, il exerça une telle pression que même elle n'osa pas le défier.

- Tu changes de sujet la morveuse. On parlait de toi, incapable de respecter ton supérieur tu te souviens ?

- Lâche-moi. Lâche-moi !

Livaï serra plus fort.

- Je te lâche pas. Tu vas faire quoi maintenant la crasseuse ?

Ayame le regarda droit dans les yeux. Un frisson parcourut tout son corps. Sa tête se pencha vers l'homme et avant même qu'il puisse faire quoi que ce soit, un violent coup de boule le fit lâcher prise. Il recula en arrière. Un liquide chaud coulait de son front. Cette gosse l'avait fait saigné.

- Tu comprend rien du tout Livaï, rien ! soufflait Ayame.

Elle se rendait compte qu'elle était partie trop loin, mais elle n'arrivait plus à contrôler ses émotions.

Livaï passait une main sur son front, regardant le sang avec choc. Très vite, sa colère s'intensifia. Quand il leva les yeux vers elle, Ayame aurait pu jurer qu'il regardait son pire ennemie.

Arrête de me regarder comme ça...

- Pour qui est-ce que tu te prends, sale gamine arrogante ? vociféra Livaï. Tu mens comme tu respire, quelle genre de personne énerve quelqu'un juste pour attirer son attention ? T'es une gosse de treize ans ou quoi ?

C'est quand il regarda son visage qu'il comprit sa bévue. Toute colère s'échappa instantanément du caporal, ne laissant de place que pour les regrets. Elle avait honte. Il comprit alors, et un sentiment de culpabilité l'envahi. Cette femme n'avait jamais agit comme les autres. Elle n'avait pas reçu d'éducation normal. Surtout pas avec Ken Sato. C'était un peu comme une enfant, parfois...

Comme quand elle ignorait comment faire confiance, ou pourquoi il fallait aider les autres en risquant sa vie...

Purée... elle veut vraiment attirer mon attention cette idiote. Mais pourquoi...

- Écoute morveuse... commença Livaï.

- Je veux pas que tu meurs ! Tu peux comprendre ça, au moins ?

Ses prunelles émeraudes brillaient d'un éclat triste. Trop triste pour que ce soit seulement une blague. Livaï s'approcha d'elle, qui était prête à se défendre à tout moment. Il leva sa main, puis la poussa vers lui.

Il aurait pu être risible de se dire que comme ça, Ayame le dominait totalement de sa taille. Mais malgré ça, on sentait directement que celui qui tirait les rennes n'était pas Ayame. C'était bien lui qui la prenait dans ses bras, et pas le contraire.

- T'a pas besoin de ça pour attirer mon attention, imbécile.

- Alors fais plus attention à moi... Dormir avec toi ne me suffit plus. J'ai besoin de... plus...

Il répondit à sa demande par une étreinte plus forte. Car il savait que s'il parlait, Ô s'il parlait... un océan de mot qu'il n'avait jamais prononcé jusqu'ici risquait de déferler sur elle...

Mais quand il sentit soudain, à travers son étreinte, le cœur d'Ayame battre à cent à l'heure, il ne put s'empêcher de parler, ne serait-ce qu'un peu.

- Petit corbeau, lâcha-t-il.

Il logea sa tête dans le cou de la femme, se surprenant lui-même de ses gestes de plus en plus tactile.

Il parla alors calmement, d'un voix très basse qui était presque un chuchotement.

- Ce n'est pas le caporal-chef qui te parle. Ce n'est pas un membre du bataillon qui te parle, ni celui qui t'as attrapé et ramener au bataillon, ni même le membre des Ackerman. C'est simplement moi. Et je veux que tu saches, que de toi à moi... de Livaï à Ayame, je t'apprécie bien plus que ce que tu crois.

"De Livaï à Ayame", se répéta la noiraude, se rendant compte que cette formulation les liaient d'une manière ou d'une autre.

- Alors c'était si idiot, mon comportement ? chuchota-t-elle.

- Ne le fait plus jamais, se contenta de répondre Livaï.

Il était tard, le soleil se couchait. Pour la première fois, Ayame ne regardait pas ce soleil, les yeux posés sur un certain homme qu'elle trouvait bien plus captivant.

Elle sentait le coeur de Livaï battre aussi vite que le sien. Quelque part, au fond d'elle, elle comprit quelque chose. Mais cette information n'avait pas encore été totalement comprise par son cerveau. Ou plutôt, elle ne se croyait pas capable de ressentir de telles émotions.

J'y penserais plus tard, songea-t-elle en caressant les cheveux noirs du caporal.

Personne n'était présent dans le terrain d'entraînement. En théorie, personne n'avait assisté à leur discussion.

Pourtant, deux blonds avaient tout vu par hasard. Ils n'avaient entendu que la moitié, mais c'était suffisant pour comprendre.

Voir le célèbre caporal-chef, qui avait une réputation d'homme de pierre, chuchoter des paroles, être prévenant envers quelqu'un était un exploit en sois. Sans compter le corbeau qui n'avait jamais eue une telle expression de détresse collée au visage.

Cette fois, c'était sûr : le mur invisible entre le caporal et le corbeau créé par la haine, par les secrets, par les mensonges, par les non-dits, venait de tomber.

Pour sûr, leur relation avait changée, même s'ils ne s'en rendaient pas encore compte.

- Ne parles de ça à personne, Jarode.

- Tu es si sérieux dès qu'il s'agit de Livaï, Erwin.

Le major du bataillon arqua un sourcil.

- Et toi, tu t'inquiète dès qu'Ayame est concernée.

Jarode répondit par un sourire.

Les deux blonds avaient compris. Ils étaient soulagé, car ils savaient que maintenant, le bataillon n'aura plus à supporter les colères du caporal pendant un petit temps.

À suivre...

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