MIO TESORO

By saturn_https

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J'avais douze ans quand j'ai rencontré Éros. Il m'a volé mon premier bisou à mes quinze ans. J'ai couché av... More

𝖕𝖗𝖔𝖑𝖔𝖌𝖚𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 1 : 𝖒𝖆𝖙𝖍𝖊́𝖒𝖆𝖙𝖎𝖖𝖚𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 2 : 𝖒𝖔𝖓𝖙𝖗𝖊-𝖒𝖔𝖎.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 3 : 𝖑𝖆 𝖕𝖆𝖌𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 4 : 𝖏𝖆𝖑𝖔𝖚𝖝.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 5 : 𝖗𝖊́𝖚𝖓𝖎𝖔𝖓.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 6 : 𝖎𝖌𝖓𝖔𝖗𝖊𝖗.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 7 : 𝖇𝖆𝖓𝖉𝖆𝖓𝖙𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 8 : 𝖛𝖔𝖎𝖙𝖚𝖗𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 9 : 𝖒𝖆𝖝𝖎𝖒𝖎𝖑𝖔.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 10 : 𝖑𝖆𝖗𝖒𝖊𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 11 : 𝖕𝖗𝖔𝖛𝖔𝖖𝖚𝖊𝖗
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 12 : 𝖓'𝖎𝖓𝖙𝖊𝖗𝖛𝖎𝖊𝖓𝖘 𝖕𝖆𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 13 : 𝖕𝖑𝖚𝖎𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 14 : 𝖚𝖓 𝖏𝖔𝖚𝖗.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 15 : 𝖈𝖔𝖉𝖊𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 16 : 𝖈𝖗𝖎𝖘𝖊 𝖉'𝖆𝖓𝖌𝖔𝖎𝖘𝖘𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 17 : 𝖍𝖊́𝖓𝖆.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 18 : 𝖋𝖊́𝖒𝖎𝖓𝖎𝖓𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 19 : 𝖒𝖔𝖗𝖙𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 20 : 𝖗𝖊𝖌𝖗𝖊𝖙
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 21 : 𝖒𝖔𝖓 𝖙𝖗𝖊́𝖘𝖔𝖗
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 22 : 𝖇𝖔𝖒𝖇𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 23 : 𝖒𝖆𝖑 𝖆̀ 𝖑𝖆 𝖙𝖊̂𝖙𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 24 : 𝖆𝖚-𝖉𝖊𝖑𝖆̀
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 25 : 𝖗𝖊𝖘𝖕𝖎𝖗𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 26 : 𝖒𝖊𝖓𝖘𝖔𝖓𝖌𝖊𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 27:𝖚𝖓 𝖆𝖓𝖌𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 28: 𝖆𝖇𝖆𝖓𝖉𝖔𝖓𝖓𝖊́
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 29: 𝖇𝖑𝖊𝖚𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 30 : 𝖔𝖇𝖘𝖈𝖚𝖗𝖔
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 31 : 𝖕𝖆𝖗𝖎𝖊
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 32 : 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 33 : 𝖔𝖇𝖑𝖎𝖌𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 34 : 𝖊𝖘𝖕𝖊́𝖗𝖆𝖓𝖈𝖊𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 35 : 𝖌𝖚𝖎𝖙𝖆𝖗𝖊
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 36 : 𝕯𝖎𝖝𝖎𝖔𝖓.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 37 : 𝖕𝖗𝖔𝖒𝖊𝖘𝖘𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 39 : 𝖈𝖔𝖒𝖇𝖆𝖙.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 40 : 𝖗𝖊́𝖛𝖊́𝖑𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 41 : 𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎𝖒𝖊𝖓𝖙𝖘.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 42 : 𝖆𝖒𝖔𝖚𝖗𝖊𝖚𝖝.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 43 : 𝖏𝖊 𝖙'𝖆𝖎𝖒𝖊.
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 44 : 𝖍𝖆𝖕𝖕𝖞 𝖊𝖓𝖉?
𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 45 : 𝖊́𝖕𝖎𝖑𝖔𝖌𝖚𝖊
BONUS
BONUS
BONUS
THE LAST BONUS.
F. A. Q

𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 38 : 𝖒𝖎𝖘𝖘𝖎𝖔𝖓.

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By saturn_https



Chapitre 38 :








Blue : 23 ans. 




Une fois habillé et maquillé, je me regarde pour la première fois dans le miroir. C'est ma première soirée à côté d'Éros. Je ne sais pas vraiment qu'est-ce qu'on va foutre la bas. À vrai dire, moi j'attends la fin de la soirée. Il m'a promis de me raconter tout.

Il a intérêt à tenir sa promesse à celui-là.

J'ai soufflé quand j'ai entendu quelqu'un m'appeler. Je suis sortis de ma chambre et j'ai descendu les escaliers.

-T'es sexy babyyyy! Cri une voix d'homme.

-Salut Dixion je vais bien merci. Dis-je en levant les yeux au ciel.

-Écoute ma jolie, si à cette soirée à laquelle tu vas, tu vois une fille brune. Non qu'est-ce que je dis, une fille n'importe comment, qui est seule, et qui a désespérément envie de baiser. Tu dois m'appeler. Tu arraches le téléphone au couillon d'Éros et tu m'appelles. On est d'accord ma jolie?

-Mais est-ce que tout tourne bien rond dans ton petit crâne? Demandais-je.

-À merveille. Je t'explique. Je suis partie en Thaïlande pour ma mission. J'ai essayé de baiser des meufs là-bas. Mais j'avais tellement peur qu'en vrai elles aient  une bite que je me suis dit non. Alors j'ai dû me contenter de la branlette! La branlette tous les deux jours! Tu sais à quel point c'est horrible pour moi? Je préfère quand ON me branle, pas quand JE me branle.

Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. Putain de merde ce mec est vraiment fou ma parole. Cela ne m'étonne pas que ce soit le meilleur ami de Leandro. Leandro est aussi chelou et drôle que Dixion.

Pour le moment, j'aime bien Dixion. Il est sur une autre planète et je trouve ça drôle. Il a l'air de ne pas se prendre la tête. Juste de vivre sa vie, à fond.

On devrait tous prendre exemple sur lui, on devrait tous vivre nos vies à fond. Parce qu'on n'a qu'une vie.

-Tout ça pour dire, que si tu vois une meuf qui a chaud à la minette, tu dois m'appeler, parce que moi j'ai chaud à la baguette.

Je n'ai pas pu m'empêcher, j'ai explosé de rire. La manière dont il l'a dit m'a fait rire. Il avait l'air si sérieux, et là les mots qu'il disaient ne correspondaient pas à son sérieux.

-Mais je rigole pas raiponce! il faut que tu m'appelles, c'est nécessaire!

-Comment ça Raiponce? Dis-je en essuyant les larmes qui s'étaient échappées de mes yeux à force de rigoler.

-Bah tu as les cheveux blonds non? Bah raiponce aussi.

-Merci tu m'apprends pas grand-chose.

-Bah écoute on sait jamais au fait-

-Dixion, pourquoi est-ce que tu parles toujours autant. Résonne une grande voix rauque derrière nous.

-Oh sale pétasse on ne t'a pas dit que c'était mal polie de couper la parole?

-Je t'en merde Dixion.

Éros arrive à côté de moi, son grand bras vient entouré mes hanches tandis que je suis légèrement surprise de son geste. Il n'est jamais proche de moi devant les gens.

Le regard de Dixion descend légèrement sur la brad d'Éros qui entoure mes hanches et un sourire prend place sur ses lèvres.

-Vous partez?

-Ouais. Réponds Éros.

Je prends à présent la peine de le détailler de plus près. Il est habillé en costard noir, incroyablement beau. Cependant, il n'a pas mis de cravate. Il a bien fait, la cravate en aurait fait trop. Sa montre dorée entoure son poignet tandis que ses bagues qui sont à ses mains tatouées lui rajoutent un charme.

Putain de merde. Je crois que c'est le premier mec que je vois autant tatoué de ma vie.

Éros se rapproche de moi et murmure légèrement à mon oreille :

-Tu es prête mon ange? ou tu veux plus de temps?

-Non c'est bon, j'ai fini.

-t'es magnifique. Murmure-t-il à mon oreille.

Je n'ai pas pu m'empêcher de frissonner. D'un, il avait murmuré cette phrase de sa voix rauque et d'une voix basse. Et de deux, j'ai beaucoup apprécié sa phrase...

-Merci... murmurais-je.

Il n'a rien dit puis s'est remis correctement. Il a regardé Dixion avant de reprendre la parole.

-Bon petite conne tu vas rester devant moi ou tu peux bouger?

-Hé! C'est toi la conne! Non mais c'est un fou lui. Réponds Dixion.

J'ai levé les yeux au ciel, putain ou est-ce que je suis tombé?

-Bref raiponce, n'oublie pas, si tu vois une minette en chaleur tu prends le portable de la petite merde à côté de toi et tu m'appelles.

-Va te faire foutre Dixion elle t'appellera pas et encore moins de mon téléphone.

-Pourquoi? Elle est gentille raiponce je sais qu'elle ne va pas fouiller dans ton téléphone.

-Oh mais je le sais. Mais j'ai vivement envie de te faire chier alors je ne lui passerais pas mon téléphone. Ce n'est pas un problème de confiance, bien au contraire. C'est juste que j'aime te faire chier.

-Petite pute! Rétorque Dixion. C'est important! J'ai pas baisé depuis des mois?! Je suis pas comme toi où tu peux baiser quand tu veux parce que toutes les meufs sont à tes pieds sale chien.

-Va te faire foutre Dixion. Tu te serviras pas de Blue pour baiser. Tu te démerdes comme un grand.

-Pfff, je retiens, je retiens.

J'ai légèrement rigolé tandis que nous avons contourné Dixion. Celui-ci m'a fait un signe de téléphone derrière le dos de Éros. J'ai encore une fois rigolé, et j'ai hoché la tête. Je crois que franchement, j'appellerais bien Dixion. Si je m'en merde à cette mission, et que je trouve une minette comme il le dit. Je me dois de l'appeler.

Éros m'a pris la main et je l'ai suivis. Je n'ai pas lâché du regard sa main plongée dans la mienne. Il est très tactile c'est dernier temps. Après sa promesse au restaurant, on a parlé de tout et de rien. Nos conversations étaient fluides, on a rigolé aussi, on a beaucoup rigolé. Ce n'était pas gênant, au contraire.

Nous sommes rentrés dans une Mercedes blanche. Je ne m'habituerai jamais à toutes ses voitures. C'est beaucoup trop pour une simple fille comme moi.

Éros m'a regardé, et j'ai commencé à stresser. Je sais à quel point la conduite d'Éros est rapide et brusque. J'ai toujours peur quand il conduit.

-Éros? l'appelais-je.

Il m'a regardé en attendant que je poursuivis probablement ma phrase.

-Est-ce que c'est possible que tu me laisses conduire? Je n'aime pas trop ta conduite. Elle me fait toujours peur.

Il a légèrement rigolé puis m'a regardé.

-Je suis désolé mon ange, mais mes voitures, personne à part moi peut les toucher. Mais je te promets que je conduirais plus doucement si tu veux.

J'ai hoché la tête, ça fait deux promesses. J'ai hâte de voir si il va les tenir.

-Au fait Éros, tu n'oublies pas ta promesse?

-Non mio tesoro, je ne l'oublie pas.

J'ai encore une fois hoché la tête et j'ai attendu que la voiture se mette en marche.

-La route va être un peu longue. Et vu que quand tu étais au lycée tu détestais le fait que les routes soient longues parce que tu t'ennuyais. Alors j'ai anticipé.

J'ai froncé les sourcils puis d'un mouvement de tête il m'a montré l'arrière de la voiture. Mon regard s'est donc porté à l'arrière de la voiture. Mes yeux se sont écarquillés. Je n'arrivais pas à croire.

Sur la banquette arrière il y avait mes bonbons préférés, des livres, mes livres que je lisais au lycée. Mes livres de romances, ça fait tellement longtemps que je n'en lis plus. Il y a des couvertures, des magazines, des balles anti-stresse.

-Je ne t'obligerais pas à manger les bonbons, je les ai juste pris au cas où tu avais faim.

Je l'ai regardé, avec un vrai sourire sur le visage. Il avait tout prévu, et il avait compris absolument tout. Au fond de moi, je sais qu'il faut qu'il arrête de faire ça. Si il continue, il y a de grandes chances que je commence à m'attacher...

-Arrête de me regarder comme ça mon ange. Dit-il le regard toujours sur la route.

-Je te regarde normalement. Répondis-je tout à coup mal à l'aise.

-Tu sais aussi bien que moi que non, tu ne me regardes pas normalement. Dit-il en souriant.

J'en n'ai rien dit de plus, peut-être qu'au fond de moi je savais très bien aussi que je ne le regardais pas normalement. Et cela me faisait peur. J'étais censé le haïr, le haïr jusqu'à ce que la haine ne soit l'unique sentiment qu'il me procure. Mais comment faire? Comment faire si nous n'avons jamais vraiment cicatrisé de notre premier amour?

Comment suis-je censée faire? Peut-être que je devrais arrête de me poser autant de questions, j'en suis sûr que lui, il ne s'en pose pas autant.

-Qu'est-ce qu'on va faire à cette soirée? Demandais-je en me retournant vers lui.

-Du repérage.

-« Du repérage »?

-Exactement mon ange. Je ne pouvais pas me permettre de t'emmener dans une mission dangereuse. Alors tu vas juste m'accompagner et faire semblant d'être ma femme.

Mes yeux se sont subitement écarquillés, faire semblant d'être sa femme? Est-ce que j'avais bien entendu?

-Ta femme?

-Oui, ma femme. Et moi je serais ton mari.

J'ai senti mon coeur accélérer rapidement. Tandis que je prie pour rester de marbre suite à sa phrase.

-Je n'étais pas censé te ramener. Mais je t'avoue que je préfère t'emmener toi que Tatiana. J'en profite tant que tu es là. Il y a quelque chose que tu dois faire d'accord?

J'ai hoché la tête en attendant qu'il continue sa phrase.

-Tu restes avec moi tout le temps. Tu ne peux pas t'éloigner de moi d'accord? On ne sait jamais. Ce genre de soirées ne sont pas vraiment réputées. Plusieurs personnes peuvent s'infiltrer dedans. Plusieurs mafieux y seront ainsi que des ennemis. Je ne peux pas me permettre qu'il t'arrive quoi que ce soit, d'accord?

Je n'ai rien dis pendant quelques instants, j'ai simplement essayé d'assimiler le tout. Donc si j'ai bien compris, tant que je reste avec Éros, je suis et serais saine et sauve.

-D'accord. Finis-je par dire.

Il y a eu un petit silence avant que je reprenne la parole.

-Qu'est-ce que tu insinues quand tu dis « du repérage »? Demandais-je curieuse.

-Ce genre de soirée permet aux personnes qui sont dans des trucs illégaux, telles que moi de trouver leurs prochaines victimes. Mais pas que, on peut trouver nos alliés, on peut supprimer nos ennemis, on peut juste faire ce qui nous convient pour les affaires.

-Et toi, tu comptes faire quoi? Tuer tes ennemis?

-Oh non mon ange. Je n'attends pas ce genre de soirée pour le faire. Je compte trouver mes ennemis. Je veux voir qui sont les mafieux qui deviennent de plus en plus puissants. Ceux qui commencent à avoir un cartel de drogue assez conséquent. Ceux qui commencent à gagner un putain de fric. Je vais évaluer les concurrences. Je trouve les ennemis, je regarde ce qu'ils ont dans le cul, et j'ai une avance sur eux. Si tu veux réussir dans le monde illégal, il faut toujours avoir un coup d'avance.

J'ai hoche la tête, c'est vrai que son raisonnement n'est pas tiré par les cheveux. Il est juste voir même très compréhensible. J'avais déjà vu plusieurs reportages qui parlait de ça. C'était intéressant, j'aimais bien.

Je sens mes yeux devenir lourds, je ne suis pas vraiment fatigué mais quand je suis en voiture j'ai toujours tendance à m'en dormir. Je lutte pour garder mes yeux ouverts cependant.

-Tu peux dormir mio tesoro, la route est encore longue. Je te réveillerais.

J'ai légèrement souris puis j'ai tendu mon bras vers l'arrière pour attraper une couverture. Je l'ai ensuite mise sur mon corps et mes yeux se sont fermés petit à petit.

Oui, je peux dormir. Il veillera sur moi.

******

Cela doit faire dix minutes que je suis réveillé? Nous nous sommes garés devant un immense château. Éros m'a dit que c'était la ou la soirée se dérouler.

Avant qu'on rentre, il m'a laissé reprendre mes esprits. Il m'a tendu de l'eau et j'ai frotté mes yeux. Je suis toujours au bout de ma vie quand je me réveille.

Le réveille est dur pour moi.

Éros est à côté de moi, il attend que je lui donne mon feu vert pour y aller.

-C'est bon.

-T'es sûr trésor? Si tu veux encore plus de temps dis-le-moi.

-Non c'est bon Éros.

Il a hoché la tête et on est sortie de cette voiture. Le vent est rentré en contact avec mes cheveux lâchés.

J'ai senti le regard de Éros sur moi. J'ai froncé les yeux et je l'ai regardé.

Pourquoi me regarde-t-il comme ça?

Ses yeux, ses yeux putain. Il me regarde d'une façon si étrange. On ne m'avait jamais regardé comme ça. Je- ça me perturbe tellement.

Ne me regarde pas comme ça...

-Arrête de me regarder comme ça... dis-je en sentant ma gorge me faire mal.

-Je ne peux pas... murmure-t-il.

Son ton était si faible, il était juste vulnérable. Il l'est beaucoup c'est dernier temps.

-Et je me maudis de ne pas réussir à te regarder normalement.

Je n'ai rien dis, j'ai déglutis. Que pouvais-je bien dire à ça? Il essayait de me regarder normalement mais il n'arrivait pas. C'est tout ce qu'il avait à dire.

Il a soufflé et sa main a rejoint la mienne. Il m'a regardé et un léger sourire est apparu sur ses lèvres. Puis il s'est approché de moi, et a posé sa bouche sur mon front. Après un léger bisou il a repris la parole.

-Tant que tu restes avec moi, rien ne t'arrivera mon ange.

J'ai hoché la tête, je commençais à avoir mal au crâne. Cela a toujours été pareil à chaque réveilles. Un mal de crâne horrible me revenait aussitôt.

J'ai un mauvais pressentiment putain.

Nous sommes rentrés dans ce château suite à avoir donné un faux nom au garde de corps. Celui-ci n'a rien suspecté. Au même temps, Éros m'avait dit qu'il avait préparé cette « mission » alors.

Quand nous sommes rentrés dans ce château, j'ai directement été éblouie. C'était si joli, les décorations sont vieilles mais dorées. On a l'impression d'être dans un véritable château de princesse.

Avec du recule je me dis que c'était mon rêve, étant petite.

Aujourd'hui j'ai 23 ans et je ne sais même pas ce que je compte faire de ma vie. Après tout, tant que je serais prisonnière de Éros et d'Azarias je ne pourrais rien faire.

Lia me manque...

Il y a tellement de gens, tous les plus bien habillés que les autres. Cela me surprend j'ai l'impression de faire tache et je n'aime vraiment pas ça. C'est toujours pareil. Je me demande, si un jour je pourrais m'aimer enfin pour de vrai. Aimer la personne que je suis. Bien sûr, pour réussir à faire ça, il faut que je travaille sur moi même.

Je ne sais pas si j'y arriverais un jour. À force de me détester, je crois que je ne pourrais pas arrêter de la faire. C'est triste, mais c'est réel. Je ne peux pas faire semblant, je ne m'aime et je ne m'aimerais probablement jamais.

Pourtant j'essaye, j'essaye si fortement que j'en deviens obsédée. J'en ai marre de ne pas m'aimer. Je me déteste mais la petite Blue de 5 ans ne me déteste pas elle.

Un jour, un jour j'y arriverais. Enfin j'espère...

-Mio tesoro?

Mes yeux se sont écarquillés, ma tête s'est légèrement secouée. Puis mon regard s'est plongé dans celui d'Éros.

-Hum? Quoi? Tu as dit quoi?

-Ça fait trois fois je t'appelle, est-ce que tout va bien?

-Ouais... ouais, je- j'étais dans mes pensées. Dis-je en battant doucement des cils.

-D'accord, on va au bar?

-Ouais.

. .

Il a hoché la tête, puis nous nous sommes dirigés vers le grand bar rempli de décorations dorées. Ma main était toujours plongée dans la sienne. Cela me réconfortait énormément. La chaleur de sa main contre la mienne m'aide tellement. Je me sens en quelque sorte protégée.

Ouais, ce geste me montre sa protection.

Quand nous nous sommes assis au bar, il a jeté des petits coups d'œils par-ci par-là. Puis son regard s'est planté dans le mien.

-Qu'est-ce que tu veux boire trésor?

-Hum de l'ice-tea.

Un petit sourire est venue incurver ses lèvres, à aucun moment il a cessé de me regarder.

-Je vois que ça n'a pas changé. T'es toujours une grande amante de l'ice-tea. Dit-il toujours avec son petit sourire.

-C'est vrai, je suis toujours une amante de l'ice-tea. Mais à présent, je supporte le coca et il m'arrive d'en boire! Dis-je en souriant à mon tour.

-J'ai remarqué ça hier mon ange.

Puis il s'est tournée vers le barman et il a demandé deux ices-teas. Mes yeux se sont froncés puis j'ai pris la parole.

-Tu ne bois pas d'alcool aujourd'hui?

-Si je t'ai ramené ici ce n'est pas pour boire. Il faut absolument que je reste sombre pour toi.

-Pour moi? Demandais-je étonné.

-Oui. Je ne me permets pas de boire car si il t'arrive quelque chose je veux être pleinement sobre.

-Mais imaginons qu'il ne m'arrive rien. Tu n'es pas bourré avec un verre d'alcool si?

-Non. Mais je veux être pleinement sombre, sans aucune goûte d'alcool dans le sang.

J'ai hoché la tête et nos ices-teas sont arrivés. Nous avons bu quelques gorgées puis j'ai regardé toute cette foule.

-Tu vois lui? Dit Éros en pointant un vieux de son doigt.

J'ai regardé la direction dans laquelle il pointait. J'ai donc regardé un vieux, en costard cravate bleus, avec des cheveux gris et avec plusieurs rides.

-Lui, reprend Éros. C'est un fils de chien. Il a l'air d'être malin à première vue, mais c'est tout le contraire. Il s'appelle Louiso Ce mec à voulut faire partie de ma mafia. Il pensait avoir les compétences pour mais absolument pas. Par la suite il a eu le seum de ne pas avoir intégré ma mafia alors il est allé voir l'ennemi. Même mon ennemi le moins puissant n'a pas voulu de lui. Depuis il traîne dans des bars chelous et il passe sa fille à tromper sa femme avec des putes qu'il engage. Tu veux savoir c'est quoi son plus grand fantasme et ce qu'il demande à chaque fille?

J'ai hoché la tête, je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'ai l'impression que la suite va être drôle.

-Il aime être attaché. Il aime quand c'est les filles qui sont dominantes. Mais le pire c'est qu'il aime se la prendre.

Mes yeux se sont écarquillés tandis que j'ai légèrement rigolé.

-Mais pourquoi il n'engage pas des putes qui ont déjà des queues? Demandais-je toujours en rigolant.

-Parce qu'il n'accepte pas d'être gay.

-Je comprends pas, c'est pas une honte?

-C'est vrai, c'est pas une honte. On est tous pareils peu importe notre sexualité.

J'ai hoché la tête. Éros avait tout à fait raison. On est tous pareils au final, on est tous des humains peu importe nos défauts, nos qualités, notre sexualité. On est simplement nous.

-En revanche, lui il n'accepte pas de l'être. Pourquoi? Parce que sa mère s'est fait tromper par son père. Son père l'a trompé avec un mec. Lui aussi il était gay. Il n'a jamais été présent pour Louiso, alors Louiso le déteste. Depuis il déteste les gays et le fait qu'il en soit un le met vraiment mal. C'est pour ça qu'il n'assume pas son homosexualité.

Ma bouche s'est légèrement entre-ouverte.

-C'est vraiment dommage. Il me fait de la peine.

-Oui, c'est vrai que lui aussi il a des problèmes. Mais ce n'est pas une raison pour violer des filles.

Mes yeux se sont écarquillés tandis que Éros a hoché la tête.

-Il viole des filles?

-Oui. Quand son homosexualité ressort beaucoup trop. Il s'énerve, il est énervé contre lui-même. Alors la première meuf qu'il voit, il l'a prend, l'emmène dans un coin sombre, et il la viole.

Mes yeux se sont écarquillés. Tandis qu'un gémissement de dégoût s'est échappé de la bouche.

Comment peut-il faire ça? C'est tellement horrible. C'est terrible putain.

-Pourquoi? Ce n'est pas la faute de ses filles si il est gay!

-Je sais. Ce mec fait partie des mecs que je dois éliminer.

-Pour les affaires?

-Non, pour la justice. Je suis peut-être du mauvais côté de la loi, mais la loi elle-même ne fait pas bien son travail. Un violeur ne prend que 15 de prison. Alors que la fille violée prendre plus de 15 a oublié ce moment le plus dur de sa vie. Il a déjà fait beaucoup de mal à plusieurs filles, je ne vais pas le laisser continuer. Ce n'est qu'une question de haine vis-à-vis de ses actes.

J'ai hoché la tête, pour une fois je m'en foutais si Éros tuait quelqu'un. J'avais aimé la manière dont il avait défendu ces filles. J'avais juste apprécié sa mentalité. Éros a beau être un connard, il reste respectueux vis à vis de plusieurs sujets très graves.

-Tu fais bien. Dis-je enfin. Il mérite la mort. La prison ne servira à rien pour les gens comme lui.

Il hoche la tête. Aucun de nous deux avons parlé pendant quelques secondes. On se contentait de regarder Louiso, ce fils de chien. Puis j'ai pris la parole après qu'un souvenir me soit venu en tête.

-Éros?

-Oui?

-Tu es chrétien non?

Il a soufflé avant de prendre la parole.

-Ouais. Mais je ne me considère pas comme telle. Je ne prie pas, je ne commets que des péchés. Je tue des gens, je ne me sens pas vraiment considéré comme chrétien. Ce serait une sorte de manque de respect vis-à-vis de Dieu selon moi. Dieu a bien dit que nous devons toujours aider nos prochains ainsi qu'être bienveillants et ne jamais s'éloigner de Dieu. Moi je ne fais que ça. Je ne pense pas que Dieu me pardonnera. Il faut que je me rachète auprès de lui. Il faut que je trouve la foie. À partir du moment où je continue de tuer des gens et à être dans le mauvais chemin, je ne me considérais jamais comme un chrétien.

Je n'ai rien dis. Étant athée je ne connais pas vraiment l'histoire du christianisme. Mais cela m'intéresse énormément. Et je trouve le raisonnement d'Éros correct. Il faut qu'il se rachète et qu'il rentre dans le bon chemin.

Il fait bien. Éros a changé, sa mentalité à changée.

-Pourquoi cette question?

-Parce que je me suis rappelé sentant jeune tu portais une croix et que maintenant non.

-Ouais comme je t'ai dit, je ne mérite pas de porter ce collier avec La Croix de Dieu.

J'ai hoché la tête. Puis j'ai soufflé, il fait vraiment chaud dans ce château. Et tout ce monde n'aide vraiment pas.

J'ai chaud.

-Tu as fait ton repérage? Demandais-je.

-J'ai fait la moitié. Faut croire que les gens sont discrets ici.

J'ai hoché la tête puis je me suis levé.

-Je vais aux toilettes, j'ai vraiment chaud et je ne me sens pas très bien.

-D'accord je t'accompagne.

J'ai hoché la tête et on s'est levé sauf qu'à quelques pas des toilettes un monsieur nous a arrêté c'était un allié de Éros.

-J'aimerais beaucoup continuez à vous parler mais je dois accompagner quelqu'un aux toilettes.

-Non c'est bon. Dis-je. Je ne suis pas loin. D'accord?

J'ai vu qu'il n'avait pas vraiment envie d'accepter mais je ne lui ai pas laissé le choix. Il a fini par hocher la tête et je suis rentré dans les toilettes.

Après avoir fait pipi je me suis lavé les mains.

Mais tout a coup, j'ai senti la porte des toilettes s'ouvrir puis se refermer à clés.

À CLÉS??!

Une silhouette d'homme est apparu derrière moi. J'ai regardé dans le miroir et ce que j'ai vu ne m'a pas plus du tout...

Louiso...







—————————


HOLÀ! J'ai disparu de la circulation ptdr.

Désolé mais je galérais à écrire ce chapitre. Étant donné que les chapitres sont plus longs c'est compliqué.

Fin bref j'attends vos retours là-dessus parce que c'est ce que je préfère.

J'AI HÂTE DU PROCHAIN ÉPISODE!

Les révélations qu'il va avoir omg...

Je prendrais aussi du temps à écrire le prochain chapitre. Je dois énormément développer le prochain chapitre sans oublié que je suis en vacances et que je sors énormément vu que je profite.

Fin bref bisous!!! 🫶🏼🫶🏼🫶🏼

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