Alementa II- Flamme

By crazy-write

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/!\ CECI EST UN TOME 2 ! /!\ « Ton pouvoir est la mer tourmentée que l'orage de tes émotions agite. » Un tsu... More

~Avant propos~
~Trailer~
TOME 2 : Flamme
Prologue
Chapitre 1.1 : Putain de vie
Chapitre 1.2 : Putain de vie
Chapitre 2 : Deviens pire que le monstre
Chapitre 3 : Illusion
Chapitre 4 : Affabulatrice
Chapitre 5 : La SPA
Chapitre 7 : Menteuse
Chapitre 8.1 : Attaqué
Chapitre 8.2 : Défendus
Chapitre 9 : Physique
Chapitre 10 : Feu et Flammes
Chapitre 11 : Confondue
Chapitre 12 : Deuil
Chapitre 13 : Destination
Chapitre 14 : Confidences
Chapitre 15 : Combat
Chapitre 16 : Illusion
Chapitre 18 : Immunisée
Chapitre 19 : Secret
Chapitre 20 : Vengé
Chapitre 21 : Abandonnée
Chapitre 22 : Souvenirs ?
Chapitre 23 : Piégée
Chapitre 25 : Amnésique
Chapitre 26 : Blessé
Chapitre 27 : Uchronie
Chapitre 28 : Introduite
Chapitre 29 : Dépassé
Chapitre 30 : Testée
Chapitre 31 : La tombe dit à la rose
Chapitre 32 : Manipulé
Chapitre 35 : Relations compliquées, relations ajournées
Fiche personnage

Chapitre 6 : Libres

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By crazy-write

Je marque un temps d'arrêt. J'ai forcément mal entendu. Je les regarde tour à tour priant pour que quelqu'un répète la phrase et me confirme que je dois me faire appareiller. Ils ne peuvent pas avoir dit ça. Ils ne peuvent pas me faire ça. Pourtant, personne ne parle et tous se contentent de me fixer. Alex se mordille la lèvre, Caleb me regarde avec intérêt et Lyanna martyrise toujours ses mèches argentées. Il n'y a que Cameron qui semble aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau, souriant de toutes ses dents. 

— C'est une blague, c'est ça ? tenté-je en commençant déjà à reculer devant leurs yeux désolés. 

— Bien sûr, poisson d'avril en novembre Lana ! s'amuse Cameron. 

Je lui lance un regard assassin avant de leur balancer ma façon de penser aux visages. 

— Non, mais vous êtes tombés du car ? Je suis la moins bien placée pour tenter de rallier les foules ! Je vous rappelle que je déteste le Conseil des Anciens plus que tout, que je n'ai aucune sympathie à l'égard des Alementas des camps en général et... Et puis je ne les connais pas merde ! 

Lyanna s'avance. Son pas est déterminé et sa main a lâché ses cheveux pour se poser sur ses hanches. Je crois un moment qu'elle va me sermonner mais lorsque je lève la tête pour affronter ses prunelles tempétueuses, je suis surprise d'y découvrir de la compassion et une conviction sincères. 

— Tu n'es peut-être pas la mieux placée au monde, mais tu es la mieux placée d'entre nous. Cameron est un assassin qui alimente les contes horrifiques des enfants, Alex est un Double donc le diable bien qu'il les ait tous soignés et moi, je ne suis plus la bienvenue depuis longtemps parmi eux. 

Présenté comme ça, c'est sûr que... Mais je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas essayer de convaincre des gens pour une cause que j'ai moi-même rejoint en échange de quelque chose. Ca serait l'hôpital qui se fout de la charité ! 

— Et Caleb ? 

— Caleb sera avec toi, m'assure Lyanna comme si cela résolvait tout. Mais c'est toi qui doit parler Lana. Certains Alementas dans ce camp connaissaient ta mère et l'appréciaient énormément. Tu peux faire marcher ça. Raconte ton histoire. On suit le plan initial, tout raconter et ceux qui nous croient nous suivent. 

Mon cœur loupe un battement. Ils me demandent de remuer une énième fois le couteau dans les plaies ? On ne peut pas me laisser cicatriser tranquille ? Je fais de mon mieux pour ne pas laisser transparaître mes émotions et soupire en baissant la tête. 

— Vous êtes ou courant qu'on va m'accuser de mentir ? me dérobé-je, la voix rauque. 

— Pas avec Yollan et Tim pour affirmer ou non que tu dis la vérité. 

Je les avais oubliés ces deux énergumènes... 

— Quel serait leur intérêt à confirmer que je dis la vérité ? Ils font partie du Comité, ils savent forcément que je dis vrai et que le Conseil va en prendre pour son grade. Je ne vois pas pourquoi ils attesteraient mes paroles. 

— Ce sont des Sentimentaux, intervient Caleb. Ils font peut-être partie du Comité, mais qu'on soit honnête, ils sont là pour ne pas fâcher les peuples. Les Anciens ne leur faisaient pas confiance au point de tout leur dévoiler. 

Je penche la tête sur le côté, surprise. Donc ils ne sont au courant de rien ? Les Anciens sont vraiment une belle bande d'enfoirés... Ils acceptent en bons samaritains d'ajouter les Sentimentaux à leur groupe de lèche-botte pour leur réunion d'alcooliques anonymes mais ils ne servent que d'objet de décoration en somme ? Une belle illusion de démocratie, tout ça. Cela dit, si les deux jumeaux infernaux ne savent rien, ça peut nous laisser une chance. Je grince les dents face à mes propres pensées. Nous... Depuis quand y a-t-il un nous ? Pourquoi est-ce que je me complique la vie ici ? En trois jours, je me suis posée cette question au moins une cinquantaine de fois. Dante est mort, ma mère repose en paix et n'a absolument pas besoin d'être vengée. J'ai accompli ma part du marché passé avec Cameron et Lyanna en les aidant à infiltrer le bâtiment des Doubles. Techniquement, je suis libre de me casser. Plus rien ne me retient ici. Mais c'est peut-être bien le problème. Plus rien ne me retient nul part. Je suis toujours recherchée par la police, suspectée de matricide et coupable de blessure mortelle sur gardien de la paix. Donc impossible de me pointer la bouche en cœur pour reprendre ma vie où je l'ai laissée. Je devrais me construire une identité, un passé, une apparence et jouer un rôle pour le restant de mes jours, faisant comme si ma mère et Dante n'avaient jamais existé. Je rayerais une partie de ma vie qui n'est certes pas des plus joyeuses mais qui a existé. Je ne peux pas l'effacer pour recommencer sur une page blanche. Cela serait injuste pour eux. C'est peut-être pour ça que je reste. Je m'accroche à ce qu'ils ont connu et à ceux qui les ont connus comme si cela leur permettait de rester un peu plus longtemps près de moi. Et je risque ma vie pour ça. Absolument pas ce qu'ils auraient voulu, mais bon... S'ils voulaient avoir leurs mots à dire sur mon avenir, ils se seraient débrouillés pour en faire partie. Je sens mon cœur se serrer de nouveau. Ne craque pas, Lana...

— En plus, tu as la tête à l'emploi ! Même pas besoin de simuler le chagrin, la colère, le désespoir qui t'animent. Il suffira de te répéter Dante, trois, quatre fois avant que tu n'entres en scène. Franchement, le hasard du calendrier n'est-il pas génial ? Il y a des fois la vie m'épate, pas vous ?

Je tremble, les poings fermés au point que mes ongles pénètrent ma chaire jusqu'au sang. Je ne perds même pas mon temps à lui envoyer un nouveau regard noir et me contente de l'ignorer en beauté. Va bien te faire foutre Cameron... Une inspiration, une expiration. 

— Très bien, lâché-je à contrecœur. Mais sachez que je vous déteste. 

— C'est de bonne guerre, chérie. 

Je lui fais un bras d'honneur avant de tourner les talons. 

— Dépêche Caleb, on a pas toute la journée. Plus tôt on a parlé, plus tôt on dégage de cet endroit. Ca pue la mort ici.  

— Attend ! m'interpelle Lyanna. On a pas décidé ce que tu allais dire !

Je souffle bruyamment moins par agacement que pour expulser les dernières bribes de la crise de larmes montante. 

— Vous avez voulu que je parle ? Laissez-moi parler. Assumez vos choix. 

J'entends Cameron ricaner dans mon dos, certainement devant le déconcertement de Lyanna. Mes pas me conduisent, plus déterminés que moi à passer ce mauvais moment, vers le camp d'une démarche raide. J'essuie les derniers reliquats de larmes pour faire bonne figure. Arrivée à destination, je me plante au milieu de tout et cherche un endroit propice à être entendue de tous. Je finis par dénicher un tronc d'arbre couché en bordure. Je le désigne à Caleb qui hoche la tête. Je l'atteins en deux enjambées. Bien, maintenant, il faut attirer l'attention des foules. Le membre du Comité ouvre la bouche certainement pour lancer un appel, mais je le coupe d'un geste. Il m'interroge du regard alors que je secoue la tête. Autant faire quelque chose d'un peu plus mémorable. J'avise rapidement la position des cinq feux à moitié éteints qui trainent à droite, à gauche. Parfait. Une inspiration, une expiration. Je libère alors le fauve de ses chaines et plaque mes mains au sol. Ma température corporelle augmente en flèche. Deux lames ardentes quittent mes paumes et filent dans le sol en se ramifiant vers les brasiers encore chauds. Les Alementas sursautent, certains poussent des cris en voyant la marque de cendre progressée à une allure vertigineuse tel un serpent vers leur cible. Je concentre mon énergie et dans une ultime crispation, de gigantesques flammes naissent là où quelques secondes plus tôt ne se dégageait plus qu'une douce fumée. Un petit silence s'installe dans le camp, uniquement brisé par le crépitement des flammes. Peu à peu tous les regards convergent vers nous. Nickel. Je m'assois sur le tronc en tailleur et calle mes coudes sur mes genoux pour trouver une position confortable alors que personne n'ose encore parler. J'ai bien conscience de gagner du temps. Quand faut y aller, faut y aller...

— Bon, eh bien, j'imagine qu'on va commencer par les présentations... Je m'appelle... 

— On sait qui tu es ! beugle un vieil homme au fond. Tu es la petite amie du démon ! 

Un murmure d'assentiment parcourt l'assemblée et je sens la colère agiter les cœurs. Ca commence bien. Je lève les yeux au ciel. J'imagine que le démon est Cameron. Quelle originalité. Ils auraient dû me demander pour le surnom, j'en ai toute une panoplie bien plus sympa pour le désigner. Je ne perds pas mon temps à les détromper. Qu'ils pensent ce qui leur chante, ça m'est égale. 

— Je m'appelle Lanaya, poursuivis-je comme si de rien n'était. Je suis l'Alementa du feu. 

— Tu es avec lui ! crie un survivant dont j'ignore le nom. 

Je souffle, agacée. Ils ont un disque rayé ou quoi ? Je décide de répondre à cette accusation, fausse qui plus est. Autant crever directement l'abcès. 

— Oui et alors ? Je suis aussi avec Alex qui vous a tous sauvé la vie et Caleb, membre de votre cher Comité qui veille tous les jours à ce que vous ne manquiez de rien. Je suis aussi avec Maya qui maintient une illusion pour détourner les patrouilles que le Conseil nous envoie sur le coin du nez, patrouilles qui sois dit en passant vous auraient achevés si Cameron n'avait pas été là. On peut avancer maintenant ? 

Je n'ai même pas encore aborder les sujets qui fâchent que tout le monde a déjà envie de m'étrangler. Magnifique. Je me savais populaire, mais là, ça dépasse toutes mes attentes. Une femme blonde d'environ une quarantaine d'années s'approche alors de moi. Premier reflexe, ma main vient trouver un dague cachée au niveau de ma chaussure puis mon regard se pose  sur son visage brûlé vif par les flammes des bombes. Ses yeux que je distingue vert circassien me scrutent un instant comme si elle cherchait à lire une vérité dans mes traits. Puis ses paupières boursoufflées s'écarquillent. 

— Tu es la fille d'Ashley, c'est ça ? 

Surprise, je hoche la tête en ignorant le nœud qui enserre mon estomac à cette évocation. Elle fait un tour sur elle-même et je comprends qu'elle avise les feux de bois d'où jaillissent de grandes flammes. Une voile de tristesse tombe sur son visage alors qu'elle revient vers moi.

— Elle est partie, n'est-ce pas ? 

Incapable d'articuler un mot de plus, j'acquiesce à nouveau. Des larmes silencieuses coulent le long de ses blessures. Elle m'offre un sourire tremblotant dans lequel je devine sa compassion et son chagrin. J'accepte ses condoléances muettes mais rejette en bloc la tristesse qui en profite pour se jeter sur moi. Ne pas craquer... Je secoue la tête et me reconcentre. Les discussions vont à bon train dans le groupe et plus personne ne m'écoute. L'intensité et la hauteur des brasiers doublent alors dans un crépitement de mauvais augure. Je me force à respirer pour calmer ces lions déchainés qui rugissent en moi. Les murmures cessent aussitôt. 

— C'est la fille d'Ashley ! s'exclame la femme en faisant volte-face pour s'adresser à la foule. 

Quelques personnes de la même génération jouent des coudes pour s'approcher. La douleur est peinte sur leur visage alors qu'ils m'observent sans vergogne. Ils connaissaient ma mère.

— C'est parce qu'elle était enceinte qu'elle a quitté le camp ? me questionne un homme. 

Je déglutis. Je savais que ça serait dur. Il faut que je le fasse. Il faut que je leur explique. L'animosité s'est un peu calmé, laissant place à la curiosité. C'est une brèche dans laquelle je dois m'engouffrer. J'ignore la méfiance qui illumine encore certains regards et prends une grande inspiration. 

— Ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterai pas, déclaré-je d'une voix plus sèche que je ne l'aurais voulu. Ma mère a quitté le camp à la mort de mon grand-père. Elle n'a jamais voulu me dire pourquoi, simplement qu'elle n'en pouvait plus. Elle a rencontré mon père peu de temps après et je suis née. Elle a de suite été honnête avec lui sur ce qu'elle était. Elle avait les mensonges et les dissimulations en horreur. On a passé notre temps à déménager pour éviter les membres que le Conseil envoyait à nos trousses ou le FSG. On a vécu dans la fuite et la discrétion la plus totale. Sa plus grande peur était... je m'arrête, la gorge nouée, déglutissant et m'obligeant à continuer. Sa plus grande peur était qu'on nous renvoie dans un camp. Elle a toujours tout sacrifié pour empêcher ça... Et... 

— C'est impossible ! m'agresse le vieil homme de tout à l'heure qui ne va pas tarder à manger les pissenlits par la racine. Les camps sont les seuls endroits sûrs ! 

Je ne lui accorde même pas un regard et poursuis en ignorant son intervention. 

— Et lorsque mon père a disparu, elle a continué à faire face pour moi. On a continué à vivre caché au milieu des humains jusqu'à ce que son cœur ne lâche, il y a une semaine et que je me retrouve propulsée dans tout ce qu'elle a toujours haï. Fin de l'histoire. 

Un silence pesant suit mes derniers mots prononcés sèchement. Je sais que j'aurais pu être plus délicate par égard à ceux qui l'ont connu mais je refuse d'entrer dans les détails. Elle a quitté ces gens pour une bonne raison. Ils n'ont aucun droit pour savoir si elle a été heureuse, si elle a souffert, quelle était sa couleur préférée. Ils se contenteront de cette version. Un boa constrictor me serre l'estomac et m'arrache une grimace de douleur. Je porte les mains à mon ventre. Pendant un instant, je vois chavirer la digue derrière laquelle j'ai retenu toute cette douleur, ce chagrin. Autour de moi, les questions, commentaires, remarques fusent. 

— Elle ment ! 

— Elle est avec eux, avec lui !

— Lana, Ashley a-t-elle souffert ? 

— T'a-t-elle parlé de nous ? 

— Ashley ne se serait pas enfui comme ça... 

— Pourquoi mentirait-elle ? 

— Regarde-la, elle fait peine à voir. 

— C'est de la comédie ! 

— C'est un coup des Boches, ça !

— Les Anciens n'auraient jamais fait ça !

— Elle n'a eu que ce qu'elle méritait. 

— Le Conseil est bon !

Je ferme les yeux très forts. Les mots résonnent dans mon esprit, rebondissement, percutent déchirent ma peau. Je sens ma carapace se fendiller. J'entends distinctement le bruit du béton de ma digue se fissurer. La faille se ramifie. J'attrape le révolver à ma ceinture et tire deux coups en l'air. Les larmes coulent sur mes joues alors que je m'embrase la foule du regard. La colère a dégagé le chagrin. Comment peuvent-ils être aussi naïfs ? Comment peuvent-ils croire que... 

— Le Conseil vous a menti ! Regardez autour de vous et pensez par vous-même ! Retirez vos putains d'œillères et réfléchissez !  Depuis que vous êtes sortis du camp, avez-vous entendu un seul avion ? Une seule détonation ? Vous avez écouté la radio comme si on allait vous y délivrer un message secret, y a-t-on fait ne serait-ce qu'une allusion ? Si nous étions en territoire occupé depuis tant de temps, ne croyez-vous pas que l'on parlerait allemand depuis ? Vous voulez savoir la seule phrase qu'a accepté de lâcher ma mère sur son passé ? Nous ne sommes pas en guerre. Voilà ce qu'elle répétait. Car oui, je suis désolée de vous dire ça comme ça mais la Seconde Guerre Mondiale est terminée depuis 1945. En juin 1944, les Américains et Britanniques ont débarqué en Normandie et ont libéré la France. En avril 45, Berlin est tombée. En août, le Japon a capitulé après s'être pris deux bombes atomiques sur la tête. Tout est terminé depuis plus de soixante-dix ans. On vous a menti. On vous a piégé sous une illusion et des interdictions visant à vous garder sous le joug des Anciens. 

Je reprend mon souffle et englobe ce qui nous entoure d'un geste large. Je tremble de rage, de colère.

— La chute de l'Illumarque qui délimitait leur illusion a aussitôt été suivie de la destruction du camp, je vous laisse tirer vos propres conclusions. Car si vous découvriez tout, pourquoi seriez-vous rester ?

Je descends de mon tronc d'arbre pour me mettre au niveau des Alementas sous le choc. Je croise chaque regard, défie la colère et la méfiance que je vois briller dans une partie, confirme le doute habitant certains. 

— Maintenant, je vous pose la question, pourquoi resteriez-vous ? Nous vous laissons un choix simple. Lyanna, Alex, Caleb, Maya, Cameron et moi, partons nous venger. Il y a bien trop longtemps que le Conseil fait souffrir les milliers d'Alementas isolés, de Sentimentaux exclus et de Doubles martyrisés. Nous voulons juste que cela cesse. Que chacun puisse vivre la vie qu'il entend, aller où il veut, aimer qui ça lui chante. Maintenant si vous ne me croyiez pas, ne vous sentez pas de taille à mener bataille ou ne souhaitez pas risquer vos vies, partez. Faites ce que vous voulez. Vous êtes libres dans un pays qui s'est battu pour l'être. Ne laissez personne vous ôter ça. 








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