La Vie Est Belle, Mais Si Cru...

By natsu0048

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« C'est ça, rit, grinça le caporal. Mais à la seconde où tu trahis le bataillon, je serais là, et je m'occupe... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Petit message

Chapitre 20

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By natsu0048

Quelques part, dans le QG du bataillon, une femme retirait son équipement. Puis, sa veste. Elle se changea, mit ses anciens vêtements. Ceux qu'elle avait lorsqu'elle était dans les bas-fonds. Autant déjà se préparer, car dès que le soleil se lèvera, elle partira.

C'était la vieille de l'expédition. Et donc, un jour de congé pour chaque soldat. Histoire de revoir sa famille. Elle, elle avait d'autres plans. Mais disons qu'elle reverait elle aussi des êtres importants pour elle.

Au début, elle ne comptait voir personne. Mais il lui avait envoyé un message. Et elle avait hâte de le revoir.

[...]

- S'lut.

- Hey.

C'était dans un bar à l'opposé du QG du bataillon que deux grands esprits se rencontraient. Dans ce bar, personne ne les connaissais. Et individuellement, seulement un des deux était connu.

Mais une fois rassemblé, tout le monde se rappelait. Et quand on les voyait à l'oeuvre, seule une impression nous venait.

C'est ainsi qu'au fur et à mesure, on finit par les appeler :

Le maître et la gouvernante.

Aucun des deux n'a jamais révoqué ce titre, alors personne n'essaya de le changer.

Aujourd'hui cependant, personne ne les appelerai comme ça. Les deux n'étaient pas reconnaissable. L'un était vêtu d'une longue cape noire qui cachait tout son corps, et l'autre avait attaché ses cheveux et n'était pas vêtu de ses parures habituelles.

Cela faisait un bout de temps qu'ils ne s'étaient pas vu. Cependant, quand celle vêtu de la cape arriva, il n'y eut aucune effusion affectueuse ou de mots gentils. Seul un "S'lut" sortit de sa gorge.

On l'appelait la gouvernante.

L'autre, qui était arrivé depuis un bon bout de temps, sirotait un alcool de qualité. Ses lèvres s'étirèrent pour souffler un faible "Hey".

C'était le maître.

Ils s'étaient séparés il y a huit mois. La gouvernante ne comptait jamais revoir le maître. Elle lui avait passé le bonjour en utilisant un jeune homme prénommé Dom comme intermédiaire. Et le maître avait reçu le bonjour d'un bon oeil, mais n'essaya pas de prendre contact avec elle pendant deux mois.

Jusqu'à ce que la veille, lorsque la femme eut un congé, elle découvrit une lettre à son nom. Enfin... Disons que lorsqu'elle avait lu "pour la gouvernante" elle avait comprit que c'était pour elle.

Cette lettre contenait un lieu et une heure.

C'était le bar où elle était maintenant. Et où le maître et la gouvernante profitaient d'un instant de calme, buvant simplement de l'alcool qui leur avait été servis.

- Alors, ma petite Ayame, tu t'amuse bien au bataillon ? commença soudain le maître, brisant le silence.

- Très. Et toi, ça roule à la surface ?

Le maître hocha la tête.

- Tu avais quelque chose à me dire ? demanda Ayame, posant son verre.

- Ouais. T'as oublié un truc dans les bas-fonds. Tiens.

Il déposa un objet enroulé de bandes blanches. Rien qu'à la forme, Ayame comprit ce que c'était. Elle prit l'objet et le fourra dans une poche intérieur de sa cape.

Elle comptait le récupérer le plus vite, mais tant mieux si on le lui apportait. C'était son trésor, après tout.

- Et aussi, fit le maître. Je viens te prévenir. J'ai un nouveau boulot. Et y a de très grandes chances qu'on soit amenés à se battre l'un contre l'autre.

Ayame leva les yeux vers l'homme, l'air grave.

- Ce jour-là, si on est amené à avoir un combat directe, n'hésite pas. Suis mes enseignements et tue-moi si t'en es capable.

- Fais-en de même, répliqua sèchement la noireaude.

Ensuite, ils terminèrent leurs verres dans le calme.

- Parles-moi de celui qu'on surnomme le plus fort de l'humanité, ordonna le maître.

Ayame arqua un sourcil.

- Je n'ai rien à dire sur lui, répondit-elle sèchement. Je le déteste, sache-le. S'il n'était pas aussi doué, je l'aurai tué depuis longtemps. Et s'il se révèle être mon ennemi... Je le tuerai même si j'y perd un membre.

Le maître esquissa un sourire amusé.

Le bar ne contenait que peu de personnes. Alors, l'homme qui avait attaché ses cheveux se leva pour parler au patron.

Celui-ci était une connaissance. Et quand il y vit de plus près, il reconnu les yeux de tigres du maître, et comprit tout de suite que celle qui était à sa table était la gouvernante.

Il accéda à la demande du tueur des bas-fonds et le mena à la pièce d'à côté. Il déposa ensuite deux armes à feu à disposition de ses deux invités.

Ayame venait d'arriver. Elle retira sa capuche, sachant qu'ils étaient seules. Le patron du bar lui fit un bref signe de tête pour la saluer. Cette femme n'avait pas changé, avec ses cheveux noirs et ses yeux émeraudes.

Le maître et la gouvernante prirent chacun une arme. À plusieurs mètres, des cibles étaient placés.

- Tu dois pas utiliser souvent ces jouets-là, au bataillon ! rigola le maître.

- Père, faisons un concours, sourit Ayame, amusé. Tirons vingt balles, et voyons qui a eu le plus de précisions.

- Tu sais déjà que je vais gagner, ma petite Ayame.

La noireaude haussa les épaules. Leurs petits jeu débuta. Il ne fallut pas plus de dix minutes pour connaître le vainqueur.

Sans surprise, celui que l'on appelait Kenny l'égorgeur avait gagné. Il les avait toutes tirées avec une précision impressionnante. Ayame, en avait fait de même pour dix-huit balles et en avait manquée deux.

- J'ai le droit à un cadeau ? fit Kenny.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Que tu me rejoigne dans mon boulot.

Ayame arqua un sourcil.

- Désolé. Si ta besoin d'aide, maître, tu peux m'appeler en tant que gouvernante. Mais je peux pas quitter le bataillon.

Kenny ne releva pas. Et Ayame fut soulagé, car elle serait obligé de lui obéir s'il le souhaitait vraiment.

C'était sûrement une demande peu importante pour lui.

- Bon, je vais partir maintenant, j'ai à faire, annonça Kenny.

- D'accord. Je m'en vais aussi.

Et ils quittèrent le bar sur ses mots, sans un regard de plus. Les deux n'avaient jamais été très émotifs, leur discussion se résumaient, autrefois, à des plans et des ordres.

Toujours dans l'efficacité. Sans ambiguïté.

[...]

Il était rare de voir des soldats traîner au bataillon la veille d'une expédition. Tout le monde était convoqué à dix-huit heure, et jusque-là c'était quartier libre.

Le caporal-chef comptait bien utilisé ce temps. Il s'était levé très tôt et travaillait depuis maintenant cinq heures. Il était treize heure lorsqu'il entendit les sabots d'un cheval s'approchant.

Il soupira, espérant que celui qui revenait ne serait pas bruyant. Au pire, il s'occupera de son cas.

Mais quelques secondes plus tard, la porte de son bureau s'ouvrit à la volée et percuta dans un bruit sourd le mur. Le caporal soupira, puis leva les yeux vers la porte.

- Casse-toi le garçon manqué, cracha le caporal.

- Je viens pas pour te causer sale nain ! répliqua Jarode Keith. Je viens juste récupérer un truc.

La blonde prit un paquet de feuilles posé sur une étagère et s'en alla.

- Tch. C'était mieux quand elle était pas encore capitaine... souffla Livaï.

Jarode était maintenant dans les couloirs. Elle avait ordonnée à celle qui venait de revenir de l'attendre dans son bureau.

- T'en a mis du temps ! soupira Ayame.

- Alors ? Tu reviens sacrément tôt !

- Bah... J'avais pas grand-chose à dire. J'ai juste récupéré un objet.

Jarode esquissa un sourire.

- Bon, tu te souviens à ton arrivée ce que je t'avais dis ? Que ton escouade n'était que temporaire.

- Ouais. T'a dis que ça dépendait de ton choix et de mon choix.

Jarode posa ses beaux yeux marrons sur le visage d'Ayame. Elle arborait son expression sérieuse qu'elle prenait lorsqu'elle souhaitait avoir une discussion claire.

Ayame, qui l'avait comprit, décida de respecter les volontés de la femme, et se redressa.

- Ne me dis pas que tu veux me jeter de ton escouade ? souffla la noireaude.

- Bien-sûr que non. Je veux juste que tu y réfléchisse pendant l'expédition. Il y a d'autres escouades qui veulent de toi.

- Je changerais pas, trancha Ayame. Je veux rester dans ton escouade. C'est la meilleure.

Jarode posa sa tête sur son coude.

- Tu dis ça parce que je te laisse glander ?

- Non. Parce que t'es un bon capitaine.

La blonde esquissa un léger sourire, touchée par les mots de sa subordonnée.

- Tu n'as pas oublier le plan, n'est-ce pas ? demanda Jarode.

Ayame secoua la tête.

Elle parlait du plan d'Erwin. L'escouade Jarode avait un rôle important à jouer dans l'expédition du lendemain. Le but sera de capturer le traître au sein de l'armée.

- Il y a de grandes chances que j'y laisse ma peau, petite. De très grandes chances.

Ayame resta indifférente face à la nouvelle. Jarode était forte, elle ne mourra pas pour si peu. Pas aussi facilement. Elle en était certaine.

- Ça te dis un entraînement avant demain ? proposa Jarode.

- Ça me dis.

Et elles passèrent ainsi les deux prochaines heures ensembles. Jarode était calme. Elle expliquait à Ayame ce qu'il fallait faire d'une douceur surprenante.

La capitaine posait une main sur les cheveux d'Ayame à chaque fois qu'elle réussissait quelque chose, ce qui, pour une raison mystérieuse, donnait à la noireaude envie de mieux réussir encore.

- Ayame, appela Jarode, essoufflée.

- Ouais... répondit la noireaude dans le même état.

Jarode Keith se posa sur l'herbre.

- Je veux que tu restes dans mon escouade, exprima la blonde d'une voix claire.

Une lueur brilla dans les yeux d'Ayame. Quelques part, son coeur se réveillait et la pinçait.

Depuis combien de temps n'avait elle pas ressenti ça ?

- C'est d'accord ! sourit la noireaude.

Et sans comprendre pourquoi, elle éclata d'un rire sincère et honnête.

À sa fenêtre, le caporal-chef regardait la scène. Il voyait le corbeau rire, la capitaine lui sourire, et, pour une raison encore inconnue, il serra les poings.

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