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By loane2110

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"Tu es mienne, depuis le premier jours où mon regard c'est posé sur toi. Et ça tu ne pourras rien y changer" ... More

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Chapitre 0
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26

Chapitre 27

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By loane2110

PDV Tom Jedusor :

La lettre m'attendait à l'endroit habituel. Au pied de la statue de Salazar Serpentard, dans la chambre des secrets. Il faisait très sombre, et l'humidité était tellement présente qu'elle commençait à faire boucler mes cheveux. Je détestais particulièrement cela, je préférais largement quand tout était en ordre, et parfait sur moi. Le basilic ne vint pas me voir, il semblait dormir profondément, et cela m'allait très bien comme ça. Il l'avait sûrement endormi lorsqu'il était venu déposer la lettre. Dans un certains sens je détestais savoir qu'une autre personne que moi, était capable d'ouvrir la Chambre des secrets et de commander le Basilic. J'aimais ce plein pouvoir que je détenais autrefois, ce secret que je pensais que moi seul connaissais. Je fus donc fort surpris lorsqu'une lettre à mon attention avait prôné sur la statue il y a de ça deux ans.

C'était lorsque Poudlard menaçait de fermer ses portes si les attaques continuaient, et si l'auteur n'avait pas été découvert et arrêté. C'était donc lui au travers de cette lettre qui m'offrit une porte de sortie, je me souvenais que Dumbledore semblait avoir de sérieux doute sur moi. Et l'auteur de la lettre me l'avait affirmé, il m'avait alors mis au courant de l'Acromentula qu'élevait Hagrid ce demi-géant. Je fis donc ce qui fallait pour me mettre hors de danger. Sans aucune peine, et sans un remord. Au court de l'année qui suivirent les échanges de lettre continuèrent, et plusieurs rencontres en quelque sorte avec les personnes avec qui l'auteur travaillait. Je m'étais engagé dans un énorme projet, mais j'avais également des ambitions plus grandes.

Les couloirs n'étaient pas mieux éclairés que la Chambre des secrets, seul les fenêtres apportaient de la luminosité. J'étais exténué, j'espérais que cette nuit se passerait sans problème. Pélissier avait intérêt à bien dormir avec ce que je lui avais donné. Quel idiote d'avoir eu recours à la potion sommeil. Cette potion était littéralement une sorte de drogue qui tuait à petit feu, mais vu ses résultats scolaires cela ne m'étonnais même pas qu'elle ne le sache pas. Elle était en retard presque sur l'ensemble du programme des septièmes années, c'était comme si elle avait dû arrêter brusquement ses études. La remettre à niveau n'allait pas être quelque chose de facile, mais au moins plus je la tiendrais occupé. Plus elle sera en sécurité, moins j'aurais de soucis à me faire pour ma propre sécurité. Quelque chose me disait qu'elle était un aimant à problème, et je n'avais sérieusement pas besoin de ça.

Malgré tout, savoir que quelqu'un lui avait procuré cette potion, ne me rassurait pas. La personne pourrait alors lui redonner plus tard, ou quelque chose de pire. Et ça il en était hors de question, pas tant qu'elle était connecté à moi. Cette situation de flou commençait à m'énerver, la fatigue devait sûrement y être pour quelque chose aussi. Les seules personnes qui auraient put lui transmettre cette potion, ne peuvent être que ses soit disant amis. Hormis son groupe, elle n'était proche de personne d'autre. Et ça ne pouvait pas être le vieillard non plus, puisque ces temps-ci il était plus absent que présent pour ses soit disant élèves.

En vérifiant qu'aucun élève ne se trouvait au premier étage, je rencontra Mathis Blackwell. Il me lança le même regard de haine que d'habitude, il ne semblait être au courant de rien. C'est alors que je compris. C'était lui. Et ça me paraissait logique, je ne comprenais pas comment je n'avais pas réussi à m'en rendre compte plus vite. C'était lui qui l'avait fait, et qui avait donné la potion de sommeil à Pélissier. J'étais persuadé qu'il l'avait fait ce fameux soir, lorsque je l'avais retrouvé dans les cachots. Il n'aurait pas dû se retrouver à cette endroit ce soir là, ce n'était pas dans son planning de ronde. Les personnes comme lui qui utilisait des potions pour obtenir ce qu'il voulait des autres me mettait hors de moi. Et encore plus, lorsqu'on en utilise sur quelque chose qui m'appartient.

- Quel pitoyable ami tu fais. Lâchais-je à la fois exténué et énervé.

Blackwell qui se trouvait à quelques centimètres de moi s'arrêta brusquement, surprit que je lui adresse la parole.

- Excuse moi ?! Et comment est-ce que toi tu pourrais comprendre quelque chose à l'amitié ?

Blackwell cherchait à me provoquer. Il avait mal choisit sa soirée.

- Je me suis probablement trompé. Tu n'es pas son ami, sinon tu serais déjà au courant. Le provoquais-je à mon tour ce qui ne me ressemblait peu, ou du moins pas de manière aussi directe.

Blackwelle se recula un peu perplexe, comprenant sûrement que je n'agissais pas comme d'habitude. Il fronça les sourcils, je pouvais presque entendre les engrenages de ses pensées fonctionner. Il n'était pas au courant j'en étais maintenant sûr. Lesly ne le lui avait pas dit, elle ne lui avait pas dit qu'elle allait passer un mois entier en ma compagnie. Et que la première personne à laquelle elle a pensé à demander de l'aide ce n'était pas à ses amis, mais à moi.

- Comment ça pas au courant. De qui est-ce que je ne serais pas son ami...

Il s'arrêta brusquement de parler, ayant compris quelque chose.

- Lesly. C'est de Lesly dont tu parles. Tu as un sérieux problème avec elle Jedusor. Laisse là tranquille, elle n'a rien fait pour que ton attention soit braquée constamment sur elle...

Je sentis que je perdis le contrôle à l'instant ou mon poing percuta sa tempe, et que sa tête rencontra le mur le plus proche. Blackwell sonné et à terre, porta tout doucement sa main du côté de son visage qui venait de frapper le mur de pierre. Sa main tremblait, il était probablement en état de choc. L'endroit ou mon poing avait frappé avait extrêmement rougi, et j'espérais qu'il en garderais la trace longtemps. De l'autre côté de son visage celui qui avait rencontré le mur de pierre, était éraflé et il semblait s'être quelque peu ouvert à la joue. Qu'est-ce qui se passait ça ne me ressemblait de laisser parler autant ma colère, et surtout de cette manière. Lorsqu'il passa sa main sur sa blessure celui-ci siffla de douleur, et regarda son sang sur sa main. Il ne semblait pas en revenir du tournant de cette soit-disant discussion. Son regard confus et haineux me transperça. Un léger plaisir s'installa en moi de le voir dans cette état. Après tout il avait utilisé une potion pour arriver à ses fins, tout comme ma mère autrefois avec mon moldu de père. Ce genre de personne ne méritait aucune pitié. Ils méritaient bien pire.

- Pourquoi ?! Qu'est ce qui ne va pas chez toi ?! Ça t'embête tant que ça que Lesly...

- Ne prononce pas son nom. Surtout après ce que tu lui as fait. L'interrompis-je prêt à lui en remettre une s'il osait recommencer.

Blackwell fronça les sourcils perdu, il essayait en même tant avec sa manche gauche d'essuyer son sang qui continuait de couler, et qui avait commencé à couler dans son cou. La coupure avait dû être profonde que je ne le pensais.

- Qu'est-ce que j'aurais bien put lui faire Jedusor. Puisque tu sembles mourir d'envie de me cracher à la figure mon erreur. Me provoqua Blackwell se relevant en s'appuyant du mur.

Son regard me défiait de continuer, et la posture qui prenait me faisait comprendre qu'il ne se laisserait plus surprendre. Je devais bien reconnaître c'est que ce Griffondor ne manquait pas de culot. La question restait de savoir, s'il était soit courageux ou soit complètement idiot. Ma baguette dans ma poche pesait lourd, elle semblait m'appeler. Mais je devais me calmer lui lancer un sort interdit allait me porter plus préjudice qu'autre chose. Même si l'idée de le voir gisant à mes pieds commençait à me ravir. Face à mon silence Blackwell pensait sûrement en avoir finit avec cette conversation, et essayait de partir de là ou il venait il y a quelques minutes.

- La potion de sommeil. Lâchais-je finalement la mâchoire serrée.

Blackwell se stoppa. Et je le vis serrer les poings, j'avais son attention. Je n'avais pas besoin de rentrer dans sa tête pour savoir que j'avais vu juste. Sa réaction parlait d'elle même.

- Ça te dit quelque chose la potion sommeil. N'est-ce pas Blackwell ?

Il ne me répondit pas, et se trouvait toujours dos à moi. Mais ça posture indiquait qu'il était sur ses gardes.

- Et bien alors Blackwell ? Trop honte pour répondre. Les personnes comme toi, utilisant des potions sur les autres pour leurs profits personnels me donnent envie de vomir. Je trouve cette manière de faire pitoyable. Un léger frisson le parcourut. Dit-moi Blackwell. C'était la perspective de voir Pélissier te supplier une autre dose comme une droguée qui t'excitait ? Blackwell se retourna immédiatement. C'est ce qui te plaît Blackwell ? Les filles qui te supplient ?

Blakwell s'avança alors vers moi, et m'attrapa par le col pour me coller contre le même mur qu'il venait de se prendre quelques instants plus tôt. Ses yeux pétillèrent de colère, j'avais réussi à le mettre hors de lui. Comme lui avait réussi avec moi.

- Connard. Je t'interdis de m'insulter de la sorte. Je suis sûr que c'est toi qui aime que les filles te supplient, comme le sale type que tu es.

Un sourire provocateur encadra mon visage.

- Tu as raison. J'aime que certaines filles me supplient, dans un certains cas bien précis. Pélissier pourrait bien en être la prochaine.

La prise sur mon col se resserra, ses yeux s'assombrirent.

- Fils de...

Il inspira un grand coup, essayant de rassembler ses esprits avant de faire une erreur qu'il allait sûrement regretter par la suite. Il desserra tous doucement sa prise sur mon col, et s'éloigna. Sa colère semblait être plus forte que sa douleur, car il commença à passer ses mains dans ses cheveux de manière anxieuse. Comme s'il essayait de se retenir d'exploser.

- T'es vraiment une sale ordure Jedusor.

Un ricanement méprisant m'échappa.

- Ne changeons pas les rôle Blackwell. Ce n'est pas qui ait offert à ma soit-disant amie une potion, qui porte préjudice à sa santé. La véritable ordure ici c'est toi. Et par dessus le marché, tu es un pitoyable soit-disant ami.

- Mais qu'est-ce que t'y connais toi à l'amitié ! C'est elle qui m'a demandé cette potion. Je ne lui aurait jamais donné, si elle ne m'avait pas demandé. Et un véritable ami, ça vient en aide à son ami qui n'arrive pas à dormir à cause de ses cauchemars. J'estime avoir bien agit, j'ai aidé mon ami lorsqu'elle en avait besoin. J'étais là lorsqu'elle en avait besoin. Je l'ai mise en garde, j'ai fait ce que j'ai put. Je n'ai pas besoin de tes reproches sur l'amitié, tu peux te les garder. Me répondit-il avec un brin de culpabilité dans la voix, cela devait sûrement le peser depuis un certains temps.

Sa culpabilité il pouvait se la garder. Ce n'était pas lui dont la santé avait faillit être en danger. Pélissier et moi étions bloqués ensemble pour une durée indéterminée. Ce qui veut dire qu'elle était sous mon entière responsabilité. Je ne permettrais pas, que durant cette période il lui arrive quelque chose. Pas lorsque je risquais quelque chose également.

- Et puis comment est-ce que tu es au courant de tous ça ? Me demanda Blackwell après avoir prit du recul sur la situation.

- À ton avis. M'exaspérais-je par sa lenteur de réflexion.

Mon manque de repos, commença à ce faire sentir lorsqu'un mal de crâne commença à s'installer. La conversation était finie pour ma part, j'avais dit ce que j'avais à dire. Je me dirigeais vers les escaliers en direction de mes appartements. J'en avais fini pour ce soir avec ces rondes.

- C'est Pélissier ? S'étonna Blackwell, qui semblait dubitatif. Ce demandant sûrement pourquoi elle était partie me voir, et pas lui.

J'entendis des pas se précipiter, ceux de Blackwell. Il se rendait sûrement dans sa salle commune, et espérait probablement pouvoir parler avec Pélissier. À mon grand désarroi, je sentais et savais que Pélissier était debout. Je le savais par la charge que je lui confié à faire, et je le sentais à cause de cette connexion. Était-elle aussi capable de savoir lorsque je dormais ou lorsque j'étais réveillé ? Je préférais que ce ne soit pas le cas.

PDV Lesly:

" Le dictame est une plante possédant divers fonctions. En effet, celle-ci peut-être utilisée lors de la conception de baguette, en constituant le cœur. Ou alors, elle peut être utilisée comme ingrédient pour potion. Et peut même être consommé sans transformation.

1. Les effets du dictame utilisé lors de potion.

Le dictame est utilisé dans plusieurs de potions différentes. La plupart du temps, elle est utilisée en second plan mélangé à d'autre ingrédient. Notamment, en annulant le poison de certaines plantes... Toutefois, le dictame est principalement connu pour son importance dans la potion Wiggenweld. En effet, cette potion est connue pour être une potion régénérante. Et pour être l'antidote de la potion Goutte du Mort vivant.  L'effet du dictame est principalement de régénérer les plaies, et blessures. Elle n'est d'aucune utilitée pour les blessures mentales, ou tous ce qui n'est pas en rapport avec une blessure ou plaie physique. Le dictame transformé, en liquide ou en crème agit plus rapidement que non transformé.

2. Le dictame transformé.

Le dictame peut être en effet transformé. Pour le transformer en liquide, il faut le faire bouillir, et attendre que la plante se soit entièrement dissoute. Il est préférable d'utiliser un petit récipient plutôt qu'une marmite pour plus d'efficacité. Afin d'être sûr que la plante se soit entièrement dissoute, vous devez vérifier qu'elle soit devenu comme une sorte d'huile. La substance huileuse doit avoir une teinte un peu ambré pour que le résultat soit maximal. "

Je passa le passage du dictame transformé en crème qui m'intéressait peu pour le coup. J'attrapa le petite fiole que m'avait passé Jedusor pour dormir, et me mit à la secouer espérant que la couleur allait s'atténuer. La substance huileuse avait une couleur très ambré, j'avais passé ma soirée à chercher des ingrédients pouvant obtenir une substance huileuse après transformation.

Il y en avait plusieurs, comme la belladone une plante vénéneuse qui une fois transformé devenait une substance huileuse. Au début j'ai vraiment cru que Jedusor m'avait passé du poison, et qu'il était prêt à prendre le risque qu'il m'arrive quelque chose et que lui allait peut être s'en tirer. Après tout c'était tout à fait possible, il s'agissait du grand sorcier noir après tout. Mais au final ce ne fut pas ça, puisque la substance huileuse était incolore. Ce n'était donc pas les mêmes.

La seule plante qui pouvait obtenir ce résultat dans les deux livres de potion que Jedusor m'avait passé, c'était le dictame. Mais quelque chose clochait, premièrement la substance huileuse possédait une teinte très ambré alors que dans la description de la plante on disait qu'elle était un petit peu ambré. Deuxièmement, il s'agissait d'une plante aillant des effets régénérant, et il m'avait affirmé que ça m'aiderait à m'endormir pas à me soigner.  En bas de la page se trouvait deux indications:

" Voir page 148 les pays,et régions ou pousse le dictame.

Voir page 149 l'autre type de dictame. "

Un autre type de dictame ? Il en existait un autre ?! Je n'en savais rien, Hermione ne m'avait jamais parlé non plus d'un autre type de dictame. Et s'il y en avait une qui était au courant ça ne pouvait être qu'elle. J'eus alors un pincement au cœur, je ne risquais pas de la voir de sitôt. Elle me manquait... Elle qui m'aidait à compléter mes devoirs, qui me corrigeais lorsque m'étais n'importe quoi. Elle râlait parfois, même si je savais que malgré tous, ça lui faisait plaisir et qu'elle se sentait utile. Elle était plus qu'utile pour moi, c'était mon ami. Et dans cette instant précis son intelligence, et son esprit vif me manquait terriblement.

J'attrapa ma plume, et écrivit la plante sur mon parchemin suivit par la suite d'un point d'interrogation. Mes bras et mon cou me mirent alors à me démanger, mais je me reteins d'y toucher ne voulant faire empirer les tâches rouges qui s'y étendaient. Je m'étira alors un grand coup dans le fauteuil près du feu, qui n'était autre que le meilleur endroit de la salle commune pour lire. Cela faisait peut-être deux-trois heures que j'étais penché sur les livres de potion que m'avait filé Jedusor, et à mes côté se trouvait un parchemin sur lequel j'avais retranscrit les ingrédients qui me semblaient intéressants ou importants à retenir. Il m'avait semblé intelligent de découvrir en premier lieu ce qu'était cette huile, malgré le fait que c'était l'un des devoirs que m'avait confié Jedusor. Il m'avait semblé plus sûr d'en découvrir l'identité, pour mon propre bien.

Un fond de mal de crâne commença alors s'installer brusquement. Il ne s'était pas installé progressivement comme d'habitude, ce qui était franchement étrange. Je devais être tellement concentré sur mes recherches que je n'avais rien senti, et il devait trouver son origine du fait de lire éclairé par le feu de la cheminé. Ce qui n'était pas la meilleure luminosité pour lire, même si je m'y sentais bien. Je me promis alors d'arrêter après avoir lu la page 149. J'espérais que la réponse ce trouvait à cette page, je commençais à fatiguer et à avoir besoin de dormir. Et de préférence sans cauchemars.

" Il existe en effet, un autre type de dictame également appelé le dictame bleu. Il a obtenu ce nom du fait que ce dictame change de couleur en fonction de la température. Et le dictame bleu ne pousse que dans des endroits d'extrêmes fraicheurs ou aucune être humain ne peut mettre les pieds. Ce type de dictame est donc beaucoup plus rare, et beaucoup plus difficile à trouver. Elle peut aussi bien être consommé transformé, ou non transformé.

1. Les effets du dictame bleu.

Les effets restent plutôt semblables à l'autre dictame. Elle a notamment un effet régénérant. Elle est donc capable de guérir les plaies et blessures physique, mais contrairement à l'autre type de dictame elle peut être utilisée sur des blessures ou plaies morales. Elle est souvent utilisée pour les personnes atteintes de folie, ou de paralysie mentale. De plus, elle a comme effet également de ressembler à une sorte de somnifère, mais contrairement à un somnifère normal il plonge dans un sommeil sans rêve.

2. Le dictame bleu transformé.

Le dictame bleu comme l'autre dictame peut être transformé. Toutefois il peut uniquement être transformé sous forme liquide. Pour le transformer en liquide, il faut le faire bouillir à l'eau et attendre que la plante se soit entièrement dissoute. Il est préférable d'utiliser un petit récipient plutôt qu'une marmite pour plus d'efficacité. Afin d'être sûr que le dictame bouillit ait entièrement été dissout, il faut que la substance devienne d'une couleur ambré prononcée.

3. Les dangers du dictame bleu.

À l'inverse de l'autre type de dictame celui-ci peut se révéler dangereux à une forte consommation. Il est conseillé sous forme liquide, de n'en prendre que deux gouttes maximum.Et non transformé, de n'en prendre que la moitié d'une feuille. Dans le cas contraire, les effets seraient inverses. Il aggraverait les blessures et plaies physiques, et morales. Et il pourrait plonger une personne dans un état comateux, dont le réveil est imprévisible."

Un fort sentiment de soulagement afflua en moi, heureuse et soulagé d'avoir enfin trouver la réponse que je cherchait. Il s'agissait donc du dictame bleu, je ne m'inquiétais pas pour les dangers. Je ne me risquerais pas à prendre plus deux gouttes à chaque consommation, et ça irait. Toutefois, je savais que je ne pourrais pas éternellement consommer ce genre de chose, de part sa rareté. Et du fait que j'en avais marre d'être dépendante de quelque chose pour pouvoir dormir. Il fallait que je fasse quelque chose, mais je ne m'en sentais pas capable d'arrêter pour le moment. Je pris mon parchemin, et le glissa à la page du dictame bleu pour garder la page au cas où. Mon mal de te tête se fit encore plus ressentir, c'était comme si quelqu'un frappait deux casseroles entre elles.

Sur la table basse se trouvait ma pomme entamée, et un fond d'infusion pomme cannelle dans ma tasse. Je pris la fiole de dictame bleu, et versa deux gouttes dans l'infusion tiède. Chaud ça aurait été probablement meilleur, mais il me restait à peine deux gorgées ça ne valait pas le coup d'aller la réchauffer. Je porta la tasse à mes lèvres, avec un peu d'inquiétude. À ma grande surprise, je ne sentis pas le dictame bleu. Le seule que je sentis fut le goût pomme cannelle de l'infusion. Peut-être que le dictame bleu n'avait pas de goût particulier. Il ne précisait rien dans le livre. Je pourrais peut être demander à Jedusor lorsque les cours particuliers commenceront.

La porte de la salle commune s'ouvrit brusquement sur Mathis, qui paraissait essoufflé et en colère. Ses yeux se mirent à chercher quelqu'un dans la salle commune, mais il n'y avait plus grand monde, il restait qu'un petit groupe autour d'une des grandes tables qui semblaient faire leurs devoirs en retard. Lorsque son regard se posa sur moi, Mathis fondit sur moi tel un vautour prêt à dévorer sa proie. Ses yeux bruns clairs habituellement étaient bruns foncés, comme si la couleur de ses yeux revêtaient ses émotions. Et à cette instant il semblait vraiment énervé, et ce n'était pas uniquement ses yeux qui me faisaient pensé ça. Il plaça ses mains de part et d'autre du fauteuil dans lequel j'étais assise, et pencha son corps vers moi. Je remarqua directement la blessure de Mathis et la traînée de sang qu'elle a laissé. Et la marque rouge sur l'autre joue comme s'il s'était prit un coup.

- Comment t'as eu ça ? M'inquiétais-je tout rapprochant ma main vers sa blessure.

Mathis eu un petit mouvement de recul m'indiquant qu'il ne voulait pas que j'y touche, ou que je le touche. Mais il me bloquait toujours sur le fauteuil de son corps.

- La vérité... Dit moi la vérité Lesly. Qu'est ce qui se passe entre toi et Jedusor ? Me demanda-t-il d'une voix tremblante de colère qui semblait re tenir pour ne pas me faire peur.

Un frisson me traversa lorsqu'il prononça son nom. Vu ça réaction, et les blessures qu'il avait. Il devait avoir croiser Jedusor dans les couloirs. Plus tôt dans la journée Jedusor s'était énervé lorsqu'il avait apprit pour la potion de sommeil. Il avait dû faire le lien avec Mathis, je ne sais comment.

- C'est Jedusor qui t'as fait ça ?

- Répond Lesly ! S'énerva Mathis en élevant la voix, et en frappant l'un des accoudoirs de sa main.

Les élèves qui étaient restés dans la salle commune commencèrent à s'agiter se demandant sûrement qu'est ce qui se passait. Je n'avais jamais entendu, et vu Mathis dans cette état. Mais j'en avais assez des personnes qui s'emportaient aujourd'hui. Elena et maintenant Mathis, s'en était trop.

- Tu te calmes Mathis. Tu te montres en spectacle là. Si tu veux me parler tu es priée de le faire sans hausser la voix, et de me parler comme deux amis le feraient. Dans le cas contraire je m'en vais. C'est compris.

Mathis recula surprit que je commence à m'énerver. Peut être ne se rendait-il pas compte dans quel état il se mettait. Deux des étudiants qui révisaient plus loin étaient venus nous voir, ils semblaient tout deux être en quatrième année.

- Est-ce que tous va bien ? S'inquiéta l'un des quatrième année tenant d'une main ses parchemins, et qui avait placé sa plume en dessous son bras.

- Oui oui. Merci. Les rassurais-je d'une voix qui se fit plus sèche que je ne l'aurais voulut.

L'autre quatrième année me lança un regard qui signifiait qu'il attendait que je l'affirme une seconde fois. Mais je n'eus pas le temps car Mathis me devança d'une voix méprisante.

- C'est une discussion entre grande personne. Et de ce que j'ai compris l'heure d'aller au lit est largement dépassé les enfants, donc déguerpissez dans vos chambres. Et occupez vous de ce qui vous regarde.

Les deux quatrième année semblaient outrés.

- Mec t'es sérieux ?! S'exclama celui qui m'avait laissé un regard inquiet il a quelques secondes.

Mathis s'avança vers eux, les menaçants de part sa hauteur. Il était plus grand qu'eux de deux têtes. Les deux quatrièmes années ne reculèrent pas pour autant, ne semblant pas pour le moins impressionné. Même si leurs yeux se plissèrent à la vue de la blessure de Mathis, les deux paraissaient curieux. Je me leva, et agrippa Mathis par la manche de sa chemise et le tira vers moi pour qu'il s'éloigne des deux. Il m'agaçait vraiment.

- T'as décidé d'être un con ce soir ou quoi ?! M'énervant à mon tour.

Mathis se détourna des deux, et ramena son regard assombrit vers moi. Il pénétra de nouveau dans mon espace personnel, me surplombant de sa hauteur. Sauf que ce n'était pas moi qui allait reculer la première.

- Disons que me faire frapper par Jedusor par ta faute ne constitue pas la meilleure partie de ma soirée !

À l'entente de nom de Jedusor, les deux quatrièmes années déguerpirent ne souhaitant pas avoir affaire avec Jedusor de quoique se soit. C'était temps mieux qu'ils soient partis, et les autres étudiants qui été restés suivirent on allait pouvoir parler crûment Mathis et moi.

- Comment ça par ma faute !! À ce que je sache, je ne suis pas aller voir Jedusor pour lui demander de te frapper. Même si à cette instant tu mériterais qu'on te remette les idées en place, si tu penses vraiment qu'une amie aurait pût le lui demander.

- Et bien pourtant on dirait bien que c'est ce qui c'est passé. Puisque Jedusor est au courant que je t'ai fournis de la potion sommeil.

Il attrapa le haut de mon col de chemise et tira d'un coup dessus, faisant sauter les deux boutons d'en haut. Ses yeux marrons se fixèrent immédiatement sur mes tâches rouges, un sentiment de honte s'empara de moi. Je détestais paraître vulnérable lors d'une dispute. Je lui fit alors lâcher prise sur mon col brusquement, et lui lança un regard noir.

- Je te l'avais dit. Je t'avais dit que ça allait te provoquer une addiction, mais tu ne m'as pas écouté. Tu n'écoutes jamais personne. Et après tu as des problèmes, et tu attends que les autre les règlent pour toi ou soit punis à ta place.

Je serra les poings hors de moi. J'étais en tort, c'était vrai. C'était moi qui avait eu l'idée, et qui avait accepté même avec ce que ça allait provoquer. Mais je ne suis pas ce genre de personne.

- Je n'attends pas que les autres règles mes problèmes à ma place, ou payent à ma place. Je n'ai jamais demandé à Jedusor de faire quoique se soit à ton sujet. Et ça m'énerve rien que devoir te l'assurer, mais visiblement tu ne me croiras pas. Donc on va tout simplement mettre fin à cette discussion, parce que je sens que la suite ne volera pas plus haut. Bonne nuit Mathis.

Mon mal de tête ne m'avait pas quitté de toute la dispute, et avait même grandit. J'attrapa mes affaires prête à quitter la pièce. Mathis me retint par l'épaule.

- La discussion n'est pas terminé. Tu ne m'as pas dit ce qu'il se passait avec Jedusor. Et pense à Alix. C'est ma sœur, et s'il lui faisait quelque chose par ta faute. Elle déjà ses propres problèmes à gérer, elle n'a besoin des tiens en plus.

Je retira brusquement mon épaule de sa prise, déçu qu'il pense sincèrement que je mettrais sa sœur en danger de manière consciente. Je ne reconnaissais plus ce garçon qui avait essuyé mes larmes au bord du lac, c'était comme si ce n'était jamais arrivé.

- La discussion est bel et bien terminé pour moi. Ce qui se passe entre Jedusor et moi me regarde. Ce sont mes problèmes, et je comptes les régler moi même. Si tu avais agit plus intelligemment tu aurais été courant, je comptais te le dire. Tu peux compter sur le fait que mes problèmes n'entacheront plus notre amitié. Et ta sœur est suffisamment capable de se défendre seule, elle n'a pas besoin de ton aide. Je sais qu'elle a des problèmes je compte l'aider à les régler à ma manière. Bonne nuit Mathis.

- Les régler. Comment ça. Lesly revient ici, je n'en ait pas finit avec toi ! M'interpella-t-il mais j'avais déjà pénétrer dans le couloir amenant au dortoir des filles, là où il ne pouvait pas me suivre.

On ne connaît véritablement une personne qu'à partir du moment où les masques tombent. Mathis n'était pas seulement un Griffondor de sang pur, bienveillant et brillant. Un feu se consommait à l'intérieur de lui contenant toute les émotions qui préférait garder enfouit, notamment les plus sombres.

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