C'est LE chapitre. J'attends vos réactions avec impatience ! ❤️
10 juin 2021, 00h45, Clairefontaine, Mila Deschamps.
Comment la situation a-t-elle pu dégénéré à ce point ?
Quel cauchemar.
flashback, 21h.
Avant le départ pour Munich. Mon père a accordé une soirée aux joueurs français, pour le plus grand plaisir de chacun. Le temps de quelques heures pour se détendre, décompresser et profiter d'autant plus entre amis avant le début de la compétition européenne, tant attendu et redouté.
J'enfile une robe beige.
Mila : Benji', peux-tu me fermer la fermeture s'il te plaît, demandais-je à mon copain, souriante.
Benjamin : Avec plaisir, me glissa-t-il.
Il embrassa mon dos nu.
22h30.
Benjamin et Moi étions entrain de nous moquer de Kylian. Il n'était pas doué. Le benjamin du groupe avait oublié son téléphone. On était parti le chercher, tous les trois.
Benjamin : Un enfant, ria-t-il.
Pour ne pas déranger les gardes du corps, on avait enfilé des lunettes de soleils. Personne n'avait grillé la couverture. Nous étions des Clark Kent. On avait pris les petites rues, désertes. Kylian connaissait Paris comme sa poche.
Alors que nous rions, des hommes nous poussa brutalement dans une ruelle adjacente.
? : Mes amis, vous m'avez manqué !
Cette voix me glaça le sang.
Benjamin referma sa main sur la mienne.
Alex sorti de l'ombre.
Kylian : Pas toi ! Dégage connard.
Alex : Tu me blesses Kylian.
On voulait partir, mais, impossible, ses hommes se dressaient devant nous.
Il rigola. Il me lança un regard carnassier, Benjamin me tira derrière lui. Avant de se tourner vers mon copain.
Alex : Mon pauvre petit Benjamin, tu es bien naïf, ricane-t-il.
Benjamin : Qu'est-ce que tu insinues ?
Alex : T'as à côté de toi, deux gros menteurs.
Benjamin tourna sa tête vers nous, en fronçant les sourcils.
Alex : Alors ils ne t'ont rien dit, oh non, me dis-je. Ton meilleur pote a embrassé ta copine, en soirée, dévoile-t-il.
Mon bouclé ria.
Benjamin : C'était un gage !
Alex ria à son tour.
Alex : A Paris, en boîte de nuit, après ta victoire en ligue des champions. Le pauvre petit était tout triste, exagéra-t-il.
Il venait de lâcher la bombe. Benjamin se décomposa avant de se tourner vers moi. On se fixait à présent, il lâcha ma main. C'était très dur de le regarder et de soutenir son regard. Je ne voulais pas baisser les yeux. Il comprit. C'était vrai. Absolument vrai. Ses yeux devenait brillant, une larme s'échappa, roula sur sa joue. Il est déçu.
Je me dégoûte.
Je lui refais vivre le même calvaire qu'il a vécu, quelques années auparavant.
Kylian avait les yeux baisser, ils se trituraient les doigts.
Benjamin ne nous lâchait plus du regard. Il inspira fortement avant de se retourner en un éclair vers mon ex.
C'était fait exprès. Il veut nous énerver. Il veut nous monter les uns contre les autres.
Benjamin : Et alors Alex ? En quoi ça te regarde connard. Sors ne nos vies. Tu es putain de ridicule. A croire que ta misérable vie, ne tourne qu'autour des nôtres. T'es qu'un sale obsédé et psychopathe. Tu ne mérites que la prison. Tu crois que tu nous atteins, mais tu as tors sur toute la ligne. Je me demande chaque jour comment un gars comme toi a pu sortir avec Mila. Retourne avec Eloïse vous formez un sacré beau couple.
Alex était fou de colère. Il serrait ses mains.
Benjamin : Je rêve de te foutre un poing.
Il vrillait, ce n'était plus le Benjamin doux, rieur et timide que j'avais à côté de moi. C'était un tout autre homme.
Alex s'élança alors sur lui. Benjamin l'esquiva facilement et aisément. Il manqua de s'étaler par terre.
Kylian : Ridicule, tu crois nous faire peur.
Il revient à la charge.
Benjamin, cette fois si, ne l'esquiva pas, il lui envoya son poing droit, dans son nez, qui saigna directement.
Alex : Va te faire voir avec ta chienne. Tant qu'on y est faites un plan à trois avec ton sale prétentieux de parisien, dit-il, la main au visage en voulant stopper le saignement.
Il vit rouge.
Benjamin lui sauta dessus. À terre, Benjamin fracassa, à plusieurs reprises son poing sur le visage d'Alex. Ses phalanges étaient en sang. Il se releva avant de lui assénait plusieurs coups avec ses pieds, avec force. Kylian se précipita pour l'arrêter, il se débattait. Je viens alors poser délicatement mes mains sur ses joues. Je le força à tourner sa tête en ma direction avant que n'embrassa ses lèvres. Ses épaules s'affaissèrent.
Mila : Came-toi, Benji', chuchotais-je.
Alex s'extirpa rapidement, en s'éloignant d'un bon.
Alex : Je dois dire que t'as une sacré force, tu m'avais l'air bien gringalet et calme. C'était pas prévu, rigola-t-il amèrement. Mais tu vas me le payer, vous inquiétez pas.
6 hommes sorti de le pénombre.
Deux m'agrippèrent violemment.
Je vis, celui à ma droite, sortir un couteau de sa poche.
Je me décomposa, j'étais terrifiée. Je me débattais, du plus fort que pouvais. L'homme à ma gauche enfonça ses ongles dans ma peau. Je criais de douleur.
Les deux internationaux se débattaient. Je voyais la terreur et la colère dans leurs yeux.
L'homme mis son couteau à ma gorge. Je me stoppa, plus aucun gestes brusques. Les deux hommes en face de moi, suivirent mes mouvements, ne voulant pas risquer ma vie.
Mila : Qu'est-ce que tu veux Alex, crachais-je terrifiée.
Alex : Te voir souffrir, vous voir tous souffrir. Il ajouta, à présent ma vengeance va pouvoir commencer. Benjamin, Kylian, je veux que vous vous battiez, pratiquement à mort. Comme si vos vies en dépendez. Enfin, il ricana, la vie de Mila en dépend. Mon homme de main n'hésitera pas à lui trancher la gorge.
Je deviens livide.
Kylian : Mon dieu, tu es singlé.
Ils se regardèrent tous les deux.
Benjamin : On ne peux pas faire ça, s'exclama-t-il.
Alex se tourna vers nous, en souriant.
Son homme de main appuya sur le manche, la lame vient alors s'enfoncer légèrement dans ma peau.
Je cria de douleur.
Kylian : Stop !
Benjamin : Arrêtes, putain de merde.
Alex : Le mot magique !
Kylian : S'il te plaît, céda-t-il.
L'homme s'arrêta. La douleur insoutenable s'arrêta. La blessure me picotait fortement. Mes larmes coulaient à flot. Je sentais les gouttes de sangs échouaient sur ma robe, elle se tachait à vu d'œil. Le beige était parsemait de rouges.
Alex : Obéissez moi ! Cria-t-il.
Ils étaient obligé. Je ne pouvais regarder cette scène.
Kylian : Je suis désolé, Benjamin. T'es mon meilleur ami, ne l'oublie jamais, souriait-il, tristement.
Benjamin : Tu es le frère que je n'ai jamais eu, répondit-il.
Alex fit signe à quelqu'un postait en haut de l'immeuble de la ruelle.
Alex : Oh et, jouer la comédie. Il rigola avant d'ajouter, vous êtes des pros sur le terrain. Benjamin n'oublie pas que Kylian a embrassé ta meuf. Disputez-vous avant de vous battre. Action !
Ils s'échangeaient des regards désolés. Benjamin me regarda, tendrement.
Il poussa violemment Kylian, qui recula de plusieurs pas.
Kylian : Tu fais quoi là !
Benjamin : T'embrasse ma meuf et tu crois que je vais rien faire, tu te trompes carrément.
Kylian : Tu sais bien que je suis désolé, j'étais bourré !
Benjamin : C'est pas une excuse !
Kylian : T'es ridicule !
Benjamin : Ah ouais, moi je suis ridicule. T'es incapable de garder une meuf longtemps, elles sont là que pour ton fric.
Kylian lui asséna un coup de poing.
Benjamin lui renvoya le coup directement.
Ils se jetèrent l'un sur l'autre.
Ils essayaient de retenir leurs coups le plus possible.
Ce cirque durait depuis 2 minutes.
Des sirènes retentirent.
Alex : C'est pas fini.
Ils partirent tous en courant, en un clin d'œil.
Je tombais au sol. Benjamin et Kylian se précipita vers moi.
Presnel et Lucas arrivèrent rapidement.
Lucas : Oh Bella, il s'agenouilla.
Benjamin enleva sa chemise pour faire pression sur mon cou.
Mila : C'est très léger ne t'inquiètes pas. Préoccupe toi de tes blessures, lui dis-je.
Benjamin : Oh darling.
Kylian : Je suis sincèrement désolé Mila, il culpabilisait.
Benjamin : Ce n'est pas de ta faute.
Kylian : Benjamin, je -
Benjamin : Kylian, calme toi, tu trembles. On en parlera demain de toute cette histoire, il échangea un regard confiant.
Ils étaient à bout tous les deux, physiquement et moralement.
Presnel : On a appelé la police directement. On a vu la scène alors qu'on faisait demi tour, on trouvait le temps long pour aller chercher ton iPhone.
Mila : Merci, chuchotais-je.
Je me sentais en sécurité et soulagée, à présent, entourée de mes meilleurs amis et de mon copain.
Malheureusement, dans le coin de ma tête, je savais que ce cauchemar venait que de commencer. J'en étais certaine.
*
Désolée, j'ai pris énormément de temps à l'écrire ! J'espère que ça vous plaît !
J'ai eu mon bac ! Félicitations à tous ! J'espère que vous êtes contents de vos résultats ❤️
Amants, ma nouvelle fiction est disponible sur Benjamin.
Camille ❤️
1486 mots.