Les choses finissent toujours par revenir, mais pas toujours de la manière qu'on croit.
De Luna Lovegood.
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PDV Lesly:
Il fallait absolument que Elena sorte de cette salle, et qu'elle mette de la distance entre elle et Malefoy au plus vite. Elle avait sa main posée sur la manche de l'une de ses dagues, qui de base auraient juste dû lui servir de déguisement. Elle semblait prête à lui envoyer la dague droit dans le cœur, ou alors de le poignarder pour qu'elle puisse sentir la vie le quitter petit à petit. Malefoy semblait victorieux, comme s'il avait réussit son coup. Ce qui était sûrement le cas, si son objectif était d'énerver Elena il avait réussi.
- Vient. Me chuchota Jedusor à mon oreille.
Il tenait toujours ma main dans la sienne, et sa poingne était toujours aussi ferme. Lorsqu'il comprit que je ne serais pas celle qui bougerait en premier, il m'entraîna avec lui vers la sortie de la salle. Les élèves continuèrent de se regrouper vers Elena et Malfoy pour voir lequel des deux bougerait en premier pour attaquer l'autre. Et si personne ne fesait rien pour calmer Elena, Malfoy risquait de gros ennuis. Slughorn et Alix étaient introuvable, ou du moins je n'arrivais pas à les repérer avec la foule d'élève. J'essaya de me dégager de la poingne de Jedusor, il était hors de question que je me retrouve une fois de plus seul en sa précense. Pas après ce qu'il s'était passé la dernière fois. Quoiqu'il en soit, plus personne ne suivait le plan. Elena s'était éloigné totalement du plan, et moi on m'y éloignait de force.
- Lâche moi ! Je n'irais nul part avec toi. M'énervais-je tout en continuant de le faire lâcher prise.
Il m'ignora royalement, et continua à m'entraîner vers la sortie de la salle. l'Elfe de maison qui s'occupait des cartons d'invitation se trouvait juste à côte de nous, il semblait vouloir intervenir. Mais Jedusor lui lança un regard noir, un avertissement que l'Elfe se promit d'écouter. Il détourna son attention de nous, et fit comme si nous n'étions pas là. Instinctivement ma main chercha ma baguette, mais comme je n'avais pas de poche sur moi je l'avais laissé dans le dortoir.
J'étais stupide, je pensais que tous se passerait bien, que tout irait selon le plan. Mais rien ne se passait comme prévu. Jedusor se retourna brusquement vers moi et s'arrêta, je faillit tribucher mais il me retint. Il plissa les yeux pour me sonder, dans l'obscurité du couloir.
- Je te lâche, si tu me promets de me suivre.
Je fronça les sourcils, sceptique. Pourquoi insistait-il autant pour que je le suive.
- Pourquoi ? Je ne te fais absolument pas confiance.
- Promets le moi ! Ordonna-t-il tout en serrant un peu plus fort ma main.
Ça suffisait comme ça, j'avais été assez naive comme ça pour la soirée. Mon instinct me criait de retourner dans la salle le plus vite possible, et que le suivre était une très mauvaise idée. Je secoua la tête déterminé.
- Non ! Je ne te suivrais pas, tant que tu ne m'auras pas dit pourquoi.
Sa machoire se crispa, il se mit alors à regarder derrière lui pour vérifier que personne ne se trouvait dans les environs. Lorsqu'il me regarda de nouveau, il semblait avoir fait son choix.
- Je dois te montrer quelque chose au sujet des runes.
Il leva un sourcil attendant ma réponse. J'hocha la tête abdiquant à ma curiosité et mon envie de vouloir en savoir plus sur ces runes.
- C'est bon, tu peux me lâcher. Je ne m'enfuirais pas.
Il fronça les sourcils sceptique de ma réponse, il dessera petit à petit sa main pour voir quel serait ma réaction comme si j'étais un annimal sauvage qui allait s'enfuir à la première occasion. Lorsqu'il comprit enfin que je n'allais rien faire, il prononça le sort Lumos pour nous éclairer dans le couloir.
Pendant le trajet, il n'arrêta pas de lancer des regards furtifs dans ma direction comme pour vérifier que je le suivais toujours. Plus on s'enfonçait dans les couloirs plus je commençais à me douter de où nous nous dirigions. Au début j'avais pensé qu'il m'ammenait dans ses appartements, et il était hors de question que je pose un pied dans son entre. J'avais été prête à m'enfuir dès qu'il ouvrirait la porte en donnant son mot de passe, mais on était passé devant sans s'arrêter. S'il avait remarqué mon inquiétude, il ne fit rien pour arranger les choses.
Arrivé au quatrième étages, on s'arrêta devant la porte de la bibliothèque fermée à double tour. À cette heure-ci il ne devait y avoir plus personne dans la bibliothèque même la Bibliothéquaire. Jedusor prononça le sort Alohomora et plusieurs cliquetis retentirent signifiant que la porte venait de se déverouiller. Il ouvrit la porte doucement, éclairant l'entrée de la bibliothèque avec sa baguette.
- On a pas le droit d'être ici. Lui reprochais-je tout en le suivant à l'intérieur car l'obscurité du couloir ne me rassurait pas du tout.
La lumière de sa baguette n'arrêtait pas de bouger, signifiant qu'il cherchait quelque chose. Elle se stopa enfin lorsqu'il sortit une lampe a gaz, dont le gaz était illimité grâce à un sort. Il l'alluma.
- Moi j'ai le droit d'être ici. Affirma-t-il tout en me tendant la lampe à gaz.
Je lui lança un regard noir, et attrapa la lampe. Tout en continuant de le suivre éclairé par la lampe à gaz, il avançait plus vite que moi. La bibliothèque était étrangement silencieuse, plus que d'habitude. L'Odeur de l'encre et des livres rempliçaient la bibliothèque. Jedusor m'attendait un peu plus loin devant une grande porte fermée elle aussi. Une fois à ses côtés, il prononça de nouveau le sortilège Alohomora pour déverouiller la porte de la réserve.
- Ce n'est pas parce que tu es prefet en chef, que ça te donne le droit de pénetrer dans la bibliothèque alors qu'elle est fermée. Et encore moins dans la réserve.
Il leva les yeux au ciel tout en pénetrant dans la réserve baguette en main. N'ayant d'autre choix je le suivis.
- Si quelqu'un devait venir ici, je ne risquerais rien. Il suffirait tous simplement de te faire porter le chapeau. Je dirais que je t'ai suivi jusqu'à la bibliothèque, et que tu as déverouillé toi même les verrous.
Décidemment, c'était vraiment une mauvaise idée. Il m'énervait au plus au point, je serra un peu plus fort la lampe à gaz.
- Et moi dans tous ça, je ne risque rien peut-être ?! Râlais-je tout en continuant de le suivre malgrès tout dans la reserve.
- Je n'ai jamais dit que tu ne risquais rien. Renchérit-il tout en s'arrêtant devant une étagère où plusieurs livres de différentes taille, et différentes proportions étaient empillés les un sur les autres.
La colère montait de plus en plus en moi, j'avais envie de lui balancer la lampe à gaz à la tête.
- Vient m'éclairer.
En approchant la lampe, de là ou il se trouvait mon regard se perdit sur son visage et sur sa coupe de cheveux parfaite. Il sembla le remarquer car il me lança un regard noir, et attrapa un livre relié noir dont la couverture était parsemé de rune de protection. Il déposa le livre sur la table la plus proche dans la réserve, la lampe à gaz suivit.
- Qu'est ce que c'est ? Demandais-je perplexe devant ce livre.
Il était assée usé par le temps, et toutes ces runes de protection sur la couverture n'auguraient rien de bon. Il s'agissait là sûrement d'un livre de magie noir, et je n'étais pas particulièrement ravie de l'avoir en face de moi. Il dégageait des ondes négative, et mon mauvais pressentiment s'intensifia.
- Un livre, ça ne se voit pas. Railla Jedusor tout en traçant une rune avec sa baguette sur la couverture.
Les runes sur la couverture s'évanouirent lorsque la rune dessinée par Jedusor fut complète. Le livre s'ouvrit alors soudainement, et une odeur de moisisure s'en dégagea me donnant un haut le coeur. Les pages du livres se mirent à bouger toutes seules, comme si le livre possédait une volonté propre. Lorsque le livre s'arrêta, Jedusor me fit un geste du menton pour que je regarde ou il s'était arrêté.
- Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée...
Jedusor semblait être arrivé à bout de patience, il m'attrapa brusquement l'avant-bras et le tira pour que je me rapproche du livre. Sans m'en rendre compte je m'étais éloigné de la table, et de lui.
- Regarde !
Par curiosité, ou par peur de l'énerver encore plus je porta mon attention sur les runes dans le livres. Et deux attirèrent mon attention, je les avais déjà vu quelque part. J'attrapa alors la main droite de Jedusor, et les runes apparurent. Les mêmes que dans le livre. Il retira brusquement sa main de la mienne. Un mélange d'exitation et de peur se mélangeait en moi. Exité parce que on comprenait un peu mieux ce qui était en train de se passer entre nous deux, et peur parce que c'était clairement de la magie noir et que ça n'annonçait rien de bon pour nous deux. Jedusor passa alors son doigt sur les explications juste à côté des runes, elles semblaient avoir été écrite à la main. Mais toutefois, il était impossible d'arriver à les lire, les lettres étaient dans le désordre. Seul le titre des runes restaient lisibles. Face à mon air confus Jedusor prit la parole.
- Ce livre est soumis à un sort, qui nous empêche de lire ce qu'il y ait écrit. Sauf pour les titres.
- Et si tu essayais d'annuler le...
- J'ai déjà essayé, et ça n'a pas marché. Les explications sont restés illisibles. M'interompit-il tout en tournant les pages du livres, cherchant sûrement une autre rune.
Il s'arrêta alors sur une rune nommé Suarth, et dont l'explication était tout aussi illisible que les autres. Il suivit les contours de la rune avec son doigt, tout doucement comme s'il essayait de la mémoriser à la perfection.
- C'est une rune d'annulation, elle est censée annuler n'importe quel magie.
- Et comment est-ce que tu pourrais le savoir ? - je fis un geste de la main vers les explications illisibles- C'est impossible de comprendre quoi que ce soit.
Son regard s'attarda longuement sur mon cou.
- J'ai déjà vu cette rune avant dans un autre livre. Et je peux t'assurer qu'il s'agit d'une rune d'annulation.
- Dans un autre livre de magie noir j'en suis sûr...
Il ne prit même pas la peine de répondre à ma remarque, et ferma d'un coup sec le livre de rune. Instinctivement j'eu un mouvement de recul.
- Quoiqu'il en soit, je vais l'utiliser pour annuler ce lien entre nous. Annonça-t-il d'une voix dangereuse tout en prenant le livre pour aller le ranger dans l'étagère.
Lorsqu'il se rapprocha de moi pour aller ranger le livre, je me rapprocha de la table ou se trouvait sa baguette qu'il avait posé sur la table après avoir arrêté d'utiliser son sort Lumos.
- Et comment comptes-tu t'y prendre ? Demandais-je prudemment tout en gardant ma main près de sa baguette.
- En te là dessinant sur le cou. Puisque c'est en le touchant que cela est arrivé. Me répondit-il toujours dos à moi.
Mon coeur se mit à battre à cent à l'heure, mes mains se firent de plus en plus mointes. Il était hors de question qu'il mette sur moi cette rune. Qu'est ce qui me certifiait qu'il s'agissait bel est bien d'une rune d'annulation, et pas d'un sort plus dangereux. Et surtout qui dit que cela n'aggraverait pas les choses, la solution ne pouvait pas être aussi facile.
Je ne fesais pas confiance à Jedusor, et lui non plus. Et c'est parfait comme ça, il ne mettera pas cette rune sur mon cou. J'attrapa sa baguette en if, elle était beaucoup plus grande que la mienne et plus rigide mais elle ferait l'affaire si je devais me défendre. Certes utiliser la baguette d'un autre sorcier n'est pas une bonne chose, et les résultats en sont rarement bon. Mais s'il le faut je l'utiliserais quitte à faire exploser la réserve avec nous. Lorsque son regard se posa sur sa baguette se trouvant à ma main, le peu de calme qu'il avait en lui s'envola et la haine prit le dessus. Le regard qu'il me lança me fit frisonner, un feu ardent brulait dans ses yeux prêt à me brûler au moindre faux pas.
- Pélissier rend moi MA baguette. Crâcha-t-il tout en s'avançant dangereusement vers moi.
La manière avec laquelle il avait insisté sur le fait, me certifia qu'il détestait qu'on touche à tous ce qui lui appartenient. Comme le fait qu'il déteste qu'on le touche sauf s'il l'autorise. Je le savais et pourtant cela ne m'a pas arrêté.
- Je te l'a rendrais uniquement lorsque je serais sûr que je ne risque rien.
- Pélissier. M'avertit-il une dernière fois d'une voix pleine de haine dont je commançais à avoir l'habitude.
Mon dos rentra alors en contact avec une étagère de la réserve. J'avais commencer à reculer à partir du moment ou il s'était mit à avancer dans ma direction. Je n'avais pas regardé où je reculais, et il en avait profité pour me bloquer. Il sauta alors sur l'occasion, et il se retrouva en quelques secondes plaqué contre moi une main contre ma gorge prêt à appuyer si je ne l'écoutais pas. Sauf que j'avais toujours sa baguette en ma possession, je l'a plaça juste en dessous de son menton.
Son regard était encré au mien, un mélange de haine et de désir s'y mélengeaient. Sa bouche se trouvait à quelques centimètres de la mienne, si l'un de nous bougeait elles se toucheraient. Un frisson de terreur, et malgrès moi de désir fit trembler tous mon corps. Il sembla le remarquer, car il accentua un peu plus sa prise sur ma gorge. Quant à moi je lui enfonça un peu plus sa baguette sous son menton.
- Et maintenant ? Que comptes-tu faire ? Demandais-je d'une voix que j'espèrais confiante, pour qu'il ne repère pas ma peur grandissante.
Sa mâchoire se crispa, comme tous son corps entier qui était colé au mien. À cette instant précis j'aurais adoré me trouver dans sa tête. J'avais réussi à le bloquer, tous comme lui. Nous étions dans un cul-de sac, et je ne serais pas la première à rebrousser chemin. Son regard glissa tous doucement sur mes lèvres.
- Je te hais Lesly Pélissier. Me crâcha-t-il d'une voix chargé de haine et de désir.
Un silence profond s'installa, je ne savais pas quoi répondre. Et il n'attendait sûrement aucune réponse.
- Je te hais. Lâcha-t-il une nouvelle fois avant que ses lèvres ne s'écrasent sur les miennes avec force.
Ce baiser n'avait rien de doux ou de tendre. Tous le contraire, il s'agissait là plûtot d'une bataille pour prendre l'ascendant sur l'autre. Nos dents, nos lèvres, nos langues se touchèrent avec violence. Le désir me frappa si fort que mes jambes se mirent à trembler sous mon poids, son corps colé contre le mien était ce qui me m'aintenait debout.
Sa prise sur ma gorge s'était totalement desserré, tous comme la mienne sur sa baguette. Lorsqu'il pressa son corps un peu plus fort contre le mien pour approfondir le baiser, la baguette m'échapa. À ce bruit Jedusor s'écarta de moi haletant tous comme moi. Il avait la bouche rose, et le regard sombre encore marqué par le désir et la haine. La réalité me revint en pleine face, Jedusor venait de m'embrasser et je ne l'avais pas repousser. Qu'est ce que nous venions de faire ? Qu'est ce que j'avais fait ?!