La sœur d'Aragorn: Lara, est une redoutable rôdeuse insolente et qui ressent une terrible envie de vengeance envers ceux qui ont tué sa famille, cela ne l'empêche pas d'être posée et réfléchie quand la situation l'exige. Alors quand Elrond organise...
J'ai mis cette vidéo parce que je trouve que le personnage d'Arya Stark correspond très bien à Lara et que cette super chanson décrit son état d'esprit dans ce chapitre.
Narratrice: Depuis plusieurs heures Lara se dirigeait au galop vers le domaine de celui qu'elle haïssait plus que tout les deux fioles d'Astra serrées dans son pourpoint. Elle s'arrêta devant le vieux village qui entourait le château où la réunion de malfrats avait lieux. Elle descendit de cheval, l'attacha et pris sa sacoche
Elle se changea derrière une vielle maison: elle avait troqué ses vêtements de rôdeuse contre une robe paysanne basique et cacha un poignard à sa jarretière. Elle pris la direction du pont-levis et un garde l'arrêta: -Que fais une jeune fille à cette heure hors de ça chaumière ?
-C'est que...« La cire de bougies se mêle au sang des crimes de nuit »
Le garde s'écartant automatiquement. -Entre et dépêches-toi, le seigneur risque d'attendre son vin !
Sans un mot elle passa et se dirigea vers l'entrée de service. Lara ne put cependant s'empêcher d'éprouver un sentiment de victoire, grâce au mot de passe, elle était officiellement infiltrée ! Elle pris l'antidote dans son corset et le bût d'une traite.
La jeune femme pris un voile, qui trainait là, et se cacha la tête puis elle s'informa d'où se trouvait le vin, une fois le poison versé dans les 5 carafes, elle attendit la fin du repas pour aller le servir.
Et enfin... -Servante du vin pour le Seigneur Farsen et ses hôtes !!! En portant les carafes deux par deux elle ne put s'empêcher de constater qu'il était tous là: voleurs, criminels, menteur, violeurs, traîtres... Tous au service de Farsen le sanglant.
Celui qui d'un œil froid avait observé, son père se faire assassiner par derrière, du haut d'une colline, puis qui avait simplement rappelé ses hommes.
Elle le revoyait encore aujourd'hui, perché sur un promontoire de pierre, elle l'avait aperçut quand elle était caché parmi les buissons avec son frères dans les bras pendant que les bandits mettaient le feu à la clairière. Son père s'était écroulé, elle avait couru et avait regardé en haut, vers le promontoire de pierre, espérant de l'aide de cet homme qui avait observé la scène sans intervenir. Mais tout ce qu'il avait fait c'est lui sourire méchamment et s'en aller à cheval pendant que le cadavre encore tiède de son père était dans ses bras.
Et du haut de ses 7 ans elle avait compris, elle avait su, elle avait vu ce que personne, même ses parents, n'avait vu. Elle allait lui faire payer d'avoir entraîner la mort de ses parents, d'avoir brûler son foyer et d'avoir condamné sa mère à errer vers Imladris dans la neige et le froid mordant avec deux enfants en bas âge.
Il avait fait d'elle une orpheline, de sa mère une veuve, il avait condamné son petit frère à ne jamais connaître l'affection de ses parents, il l'avait privé du bonheur auquel tout nourrisson ou petite fille doit avoir droit. Pourquoi ? Il ne l'a connaissait même pas, elle ne lui avait rien fait, mais il s'était appliqué à détruire sa vie pièce par pièce en ne laissant derrière lui que désolation, chagrin, douleur et flammes. Jamais elle ne lui pardonnerai et jamais elle n'oublia.
Lara s'approcha avec la dernière carafe qu'elle posa sur la table de Farsen. -Qu'as-tu à me fixer femme ?
-Rien mon seigneur.
-Je préféré ça... Bien, mes amis buvons à la gloire de ma maison et à la renommée de ma seigneurie !
-Longue vie au seigneur Farsen !!!!!
Puis Farsen se tourna vers elle: -Ta physionomie m'est étrangement familière, es-tu à mon service depuis longtemps ?
-Je n'ai pas ce privilège mon seigneur.
Son cœur battait plus fort que jamais.
-Et pourquoi voiles-tu ainsi ton visage ? Peu m'importe après tout...
Et ils vidèrent tous leurs verres...
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Leurs expressions de satisfaction se changèrent en grimace d'horreur quand la douleur brûlante et intolérable commença à les ronger de l'intérieur comme du vitriol ou de l'acide à forte dose.
Et quand les servantes paniquées quittèrent la salle en hurlant, la seule qui resta au centre à contempler son œuvre fut Lara, un sourire tranquille sur le visage.
Elle se mit à rire d'un rire convulsif en voyant Farsen s'abaisser en gémissant.
-Ne t'inquiète pas dans quelques instants tu seras soulagé de tes tourments !
-C'est t..toi femme maudite qu... qui nous a fait ça !?! Dit-il en gémissant de plus bel.
-Et je ne te cacherais pas que je suis très satisfaite du résultat.
-Mais... qui... qui es-t... qui es-tu !
-Qui je suis !? Et elle rit encore. Te souviens-tu de l'homme juste et bon, le rôdeur, que tu as fait assassiner à la lisière de la forêt nord ? Tu avais mis à feu et à sang son campement, tu t'en souviens, non ?
-Ara... Arathorn..?
-C'est ça... et bien je suis sa fille ! Et elle arracha le voile laissant voir son visage à l'homme. Une expression de surprise puis de terreur se peint sur son visage. Il l'avait reconnu.
- Tu... tu es l'... l'enfant qui pleurait au milieu des... des flammes !
-Parfaitement, je suis l'enfant des flammes ! Et la vengeance a vraiment un goût de feu tu ne trouves pas ?
En effet le poison le brûlait de l'intérieur comme si son corps avait était baigné dans l'huile et le pétrole.
-Je veux que tu meurs en sachant que la gamine a grandit et qu'elle avait fait la promesse de te tuer et de te faire souffrir mille douleurs avant ça, à présent c'est chose faite, je n'ai plus 7 ans et tu vois, j'ai tenu ma promesse... Adieu et meurt comme tu as vécu, en homme pathétique et insignifiant !
Et elle lui écrasa la trachée avec son talon lui faisant vivre un vrai supplice jusqu'à ce que le poison le délivre.
Elle se retourna, ils étaient tous morts, les 60 personnes de la salle n'existaient plus.
Sans prendre le temps de réfléchir, elle roula 2 tonneaux au milieu de la salle et les ouvrit avec son poignard, avant de les laisser s'écouler dans la salle jusqu'à recouvrir toutes les dalles de pierres, à l'aide de torchis et de deux pierres taillé elle mis le feu à la salle, les charpentes de bois s'enflammèrent elles aussi et avant que les gardes, alertés par les servantes, n'arrivent la demeure n'était plus qu'un vaste brasier.
De loin Lara, sur son cheval, changée en rôdeuse et le visage caché, célébrait sa réussite. D'immenses fumées colorées de cendres écarlates allaient, vers le ciel, réchauffer les étoiles. C'était magnifique.
Elle était vengée et demain elle partirait vers l'Est, comme promit à Gandalf, sans aucun remord, abandonnant ici les fantômes de son passé.
Mais parfois ce qu'on croit être la fin n'est que le début de la fin.
