Lara la rôdeuse

La haine et les rêves

(La chanson concerne évidemment Lara et Aragorn donc il serait plus logique de la démarrer là où c'est indiqué)
Bonne lecture !

Narratrice:

Le seigneur Denethor était assis sur le trône de l'intendant et vociférait:

-Églantine ! Mais où est cette petite sotte ?

-Je suis là mon seigneur.

La jeune bâtarde sortit de l'ombre de la salle et s'avança dans la lumière de la salle immaculée;

-Approche !

Elle s'avança à pas lent, tête baissée.

-Est-il vrai que tu t'es rendu dans la demeure d'Elrond il y a quelque temps sans mon consentement ?

Elle fut surprise, qui lui avait dit, qui l'avait trahi ? Mais elle se résigna et répondit.

-C'est vrai...

-Et pourquoi, je te pris, t'es-tu cru libre de me mentir en prétendant une visite à nos ports de commerce ?!

-J'ai été invité à Foncombe par une de mes amie et je ne voulais pas vous déranger, je...

Elle fut coupée par une violente gifle de l'intendant:

-Menteuse, personne ne se soucierai d'inviter une petite morveuse imbécile telle que toi, surtout pas les elfes !

-Je vous assure que...

Une seconde gifle plus brûlante encore, lui arracha une larme de rage.

-Qui t'as permit de parler ! Ne m'insulte pas de tes paroles insolentes petite garce ! Tu n'es qu'une raclure, je ne te permet pas de me mentir, moi qui suis assez bon pour te garder à mes côtés malgré ta personnalité perverse !

Le silence revint et la jeune fille releva enfin sa figure aux joues rougies et le regarda dans les yeux avec défit.

-Jusqu'à nouvel ordre tu ne pourra sortir de tes appartements, si tu me désobéis je n'hésiterai pas à t'envoyer aux cachots souterrains. Ai-je été suffisamment clair ? Réponds si tu ne veux pas resté enfermée pour le restant de tes jours.

La haine avait beau brûler en elle, qu'avait-elle comme autre choix que de s'incliner face à la volonté du maître des lieux ?

-Parfaitement clair mon seigneur, vous êtes trop bon et je vous remercie de votre indulgence à mon égard...

-Gardes, raccompagnés cette petite insolente dans ses quartiers et gardez-en l'entrée, interceptez chacune de ses lettres, ne laissez entrer personne et ne la laissez sortir sous aucun prétexte !

-Mais mon seigneur... Tenta le garde, pris de pitié pour la malheureuse.

-Sous aucun prétexte ! Même en cas d'incendie, laissez-la brûler vive s'il le faut, mais qu'elle ne sorte pas sans mon ordre !

-Bien mon seigneur !

Ils lui saisirent les poignées et l'emmenèrent jusqu'à sa chambre où ils l'enfermèrent.

Faramir qui passait par là, trouva étrange de voir deux gardes devant la porte des appartements de sa sœur:

-Que se passe-t-il, soldat ?

-La demoiselle Eglantine a été enfermée par ordre de mon seigneur l'intendant, capitaine.

Lui répondit le premier. Faramir, trouvant cela absurde s'avança vers la porte mais le second garde l'arrêta:

-Je regrette, vous ne pouvez la voir ni communiquer avec elle.

Faramir écarquilla les yeux, il ne manquait plus que ça, Boromir parti, et maintenant Eglantine traitée en traitresse et en prisonnière ! Il s'éloigna vivement en direction de la salle du trône où il espérait raisonner son père, mais se fut vain.