Retrouver Perrie Edwards !

Chapitre 17 : Aéroport.

        Chapitre 17 : Aéroport.

P.O.V. of Melody 

Je soupirai alors que je prenais tout un tas de vêtements dans mes bras, sans réellement regarder le contenu de ce que je prenais. J'étais trop frénétique pour pouvoir réellement m'en soucier. A l'instant, tout ce qui comptait, c'est que je fasse ma valise, que je me paye un billet d'avion pour Los Angeles et que je me sauve. Pour aller sauver ma sœur. Ma jumelle...

Grâce à l'indice que m'avait donné le geôlier de Perrie, j'avais pu comprendre sans problème que cela s'était passé à Los Angeles. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il m'avait dit que cela s'était passé il y a onze mois. Et à ce moment-là, j'étais déjà à Los Angeles. C'était sûr et certain, surtout que je n'avais jamais quitté Los Angeles avant ces derniers jours. En plus, je travaillais déjà, donc je n'avais pas pu non plus ailleurs que dans cette ville. 

Je me mordillai la lèvre en faisant toujours mes valises distraitement, sans me préoccuper de mon portable qui ne cessait de sonner depuis que j'avais quitté l'appartement d'Harry. Je savais sans aucun doute que c'était lui qui essayait de me joindre, mais je n'avais pas du tout envie de lui répondre, de lui parler. Pas après m'avoir ignoré alors qu'il m'avait donné mon premier baiser. 

Je grognai, injuriant Harry tout en bouclant ma valise. Des salves d'insultes, de commentaires désobligeants ne cessaient de sortir de ma bouche, tous à l'intention d'Harry. Mais je ne pouvais pas non plus dire que j'étais complètement en colère contre lui. Que je le veuille ou non, même si il avait vraiment merdé, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de nombreux sentiments confus pour lui. 

J'étais tellement concentrée sur mes pensées et ce que je faisais négligemment, que je n'entendis même pas que quelqu'un frappait à ma porte. Je ne perçus pas non plus qu'une personne venait d'entrer dans ma - la - chambre - de Perrie -, alors que j'étais toujours en train de fermer difficilement ma valise. 

C'est seulement lorsque j'entendis un éclat de rire, provenant de mon dos, que je m'en rendis compte. Surprise, j'hoquetai alors que je relevai vivement la tête. Mon regard relevé, je remarquai Jade, pliée en deux, qui m'observait, les yeux plissés malgré son fou-rire. Je me mordis la lèvre fugacement. 

Ne souhaitant pas l'inquiéter et qu'elle pose donc beaucoup de questions, je fis mine d'être moi aussi amusée et de très bonne humeur. Comme si je n'étais pas perdue, effrayée et inquiète. Je jouais le jeu avec brio alors que malicieusement, je lui présentai ma langue, bien tendu en avant. Ce qui fit largement redoubler le rire de Jadou. Et par la même occasion, Hatchi arriva au trop en lâchant des jappements. 

Je souris tendrement, tandis que je m'abaissai lestement vers Hatchi, puis je le soulevai et le prenait dans mes bras tendrement. Aussitôt, il se mit à mordiller mes doigts avant de me léchouiller la joue avec énergie. Jade finit par se calmer et nous observa avec tendresse. Je fis mine de ne rien remarquer, mais mes joues qui avaient virées au rouges étaient l'indice suffisant pour comprendre que j'étais un peu embarrassée de paraître si "gnan-gnan". Ce qui pour moi, était vraiment inhabituel, je le reconnaissais. 

 - Ne soie pas gênée Pezza, on est largement habituées à ce côté fleur bleu de toi. 

Je baissai les yeux, me mordillant l'intérieur de la joue, consciente que je venais malgré moi de me trahir. Jade ne s'en rendrait pas compte, mais moi je le savais et c'est ça qui faisait la différence. Je savais maintenant que Perrie était toujours aussi "fofolle" même avec ses amies. Dans ma famille elle l'avait toujours été, avec ce côté "fleur bleu" pour reprendre les mots de Jade, mais pas avec nos amies. Jusqu'à maintenant.