Mariage Arrangé De Khadija

Partie 47

     
                 Bonne lecture ✨

Khadija zahra

-Mum : Lane moy lolou ( qu'est-ce que cela veut dire ) ?

-Hassan ; maman on en reparlera après , Khadija montes dans ta chambre.

Ma mère était inquiète face à ma réaction après qu'on soit rentrée de l'hôpital.
En effet je n'ai cessé de pleurer depuis que le docteur m'a informé que les chances de survie de mes bébés étaient à la limite nullissimes

À peine entrée dans la maison je me suis jetée sur les pieds de ma mère en pleurant de toutes mes forces.

-Moi: ay Yaye ! Lane la def bey mérité li ( qu'ai-je fait pour mériter tout cela ? )

-Bismilah djam ! lane la loukhew , no mel ni ? ( Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi t'es comme ça ? )

-Moi: «  pleurs » Ay yaye yakouna ! Sama adouna yakou na ! ( je suis foutue ! ). Je ne serai plus jamais heureuse dans ma vie yaye.
Sortis je.

-Ioe loy wakh ni ! Sou féké lima la done wakh la , boul ko djap dama mérône késsé ( de quoi tu parles ? Si c'est à cause de mes propos ne les prends pas au sérieux, j'étais juste en colère)

-« pleurs » Maman je suis foutue ! 

Je m'écroule sur sol en augmentant mes sanglots sous le regard de mon frère.

-Mum: Boubacar Hassan lane la khalé bi di wakh ni ( Hassan qu'est-ce qu'il est entrain de dire ?)

Il se tut certainement parce qu'il est tout aussi désorienté et dévasté que moi.

-Mum: MAIS JE TE PARLES NON! Pourquoi la petite est comme ça, qu'est-ce qu'on lui a dit à l'hôpital ?

-Lui: Maman ses bébés sont atteints d'une anomalie  et ils ont pas beaucoup de chance de survivre jusqu'à l'accouchement.

-Elle : Soubhanalah ! Tous les deux ?

Et puis voilà c'est à son tour de trembler de peur.

Hassan qui a remarqué sa mère s'empresse de la ramener à la raison

-Lui: Hi néné toi aussi ! Ne t'y mets pas elle a pas besoin de ça mais de ton soutien. Si tu pleures avec elle , comment penses-tu qu'elle pourrait surmonter ça ?

Malgré les remarques de Hassan , elle a pas pu retenir ses sanglots et a cas même fondu en larmes puis à quitter la pièce en emportant ses pleurs.

Après cela Hassan m'a ramené dans ma chambre. Il m'a servi de l'eau et s'est mis à genoux devant moi. Il m'observe ravaler péniblement cette eau en suffoquant.

-Lui: arrêtes de pleurer comme ça Khadija ! Khana do djoulite , ngua nek fi di rey sa bopou . Amna niou doundou pire que ça té daniou ko santé Yallah. Loula téré def ni niom ( n'es tu pas un croyant ? Pourquoi tu nuis ta santé pour ça ? D'autre en ont vu pire mais ont cas même rendu grâce à Dieu )

Je continue à pleurer à un point qu'il était confus. Si je ne me perds pas dans mes souvenirs , je ne me suis jamais mise dans cet état. J'étais surtout du genre à cacher mes peines et à donner mon plus grand sourire afin de me priver des questions.
Mais là j'étais à bout...

Surpris il prend un grand souffle avant de me loger dans ses bras me consolant.

-Lui: Khadija ! Ces enfants malgré leur handicap ne manqueront de rien. Ni d'amour , ni de protection , je t'en fais la promesse. Je ferai tout pour qu'ils n'envient aucun de leur camarade. Ils auront tout ce qu'ils voudront...