2. Un relou et une presque mort

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-Ahhh mais vous vous méprenez ma chère amie! Cette jeune demoiselle se trouve être ma petite amie. Je pense donc la connaître.

Dafuq ??!?!!!

-Sauf que je ne suis PAS ta petite amie, m'exclamais-je en levant les yeux au ciel.

-Écoutez monsieur, je ne sais pas quoi vous dire, rétorqua la vendeuse un peu perdue.

Mes yeux lançaient des éclairs, le mettant au défis de me contredire. Ce qu'il fit bien évidemment sans se gêner, tout en m'envoyant un magnifique sourire qui aurait dut me faire fondre. Aurait dut.

-Mais, madame, pensez vous vraiment que je sois capable de mentir ? Non! Je suis désolé, mais cette jeune fille est bien ma petite amie (tout en disant cela il me prit par la taille), et je ne comprends absolument pas pourquoi elle me rejète. Peut être me trouve t elle laid à la lumière de cet éclairage de cabine?, puis il envoya un sourire charmeur à la vendeuse qui rougit subitement (pauvre cruche) et m'embrassa, mais bien évidemment pas un baiser vite fait, non, un baiser "passionné" que toutes les personnes présentes purent voir. Alors que j'hésitais entre lui mordre dans la lèvre (dans le sens la déchiqueter) et le pincer violemment avec mes ongles bien manucurés, celui-ci me relâcha enfin, sentant sûrement qu'il s'avançait en terrain dangereux.

-C'est bon, vous êtes contente, vous avez la preuve? Maintenant laissez-nous.

La vendeuse partit non sans m'avoir lancé un regard haineux tandis que touuutes les filles et je dis bien toutes me regardaient, et la plupart avec un air plus furieux-jaloux qu'autre chose. Je les regardais d'un œil noir puis attirait mon pseudo copain dont je ne connaissais même pas le nom dans la cabine en refermant rapidement le rideau.

-Tu m'expliques?!!

-Allez, avoue que tu as aimé...

La claque partie toute seule.

-Celle la tu l'as méritée. Maintenant, dégage.

-Non., me répondit-il en se tenant la joue douloureusement.

-Quoi non?

-Non, je ne pars pas.

-C'était pas une question. Dé-ga-ge.

-Non!

-Putain! Je te dis dégage, tu dégages, n'est simple non? Déjà que je ne connais même pas ton prénom, tu penses vraiment que je vais me changer devant toi?! T'as rêvé mon petit, allez, bouge!

-Théo.

-Quoi?!, m'écriais je, exaspérée.

-Je m'appelle Théo.

-C'est bien dis moi. Allez, dégage!!

-Noooon!

-PUTAIN JE TE DIS DE DÉGAGER TU DÉGAGES C'EST CLAIR?! JE VEUX PAS TE VOIR T'A COMPRIS!?! ALORS FAIT MOI PLAISIR ET SORS DE CE PUTAIN DE MAGASIN!!!

-Ok. Et il partit

Je fus un peu décontenancée mais bon, je n'allais pas commencer à me faire du trouble pour un gars comme ça. Sérieux, comme technique de drague, rentrer dans la cabine où la fille se change?!! On en a vus des meilleures.

Après avoir finis de me changer, je payais mes articles et sortis. Le temps commençait à se dégrader, et puis même, j'étais épuisée. Mais c'était sans compter Théo qui m'attendais devant le magasin.

-Quoi?,demandais je sèchement

-Tu m'as dit de sortir du magasin, alors je t'attend dehors. Logique non?

-Non., rétorquais je en commençant à avancer ver la bouche de métro.

-Si! Sinon c'est quoi ton nom? Je ne t'ai jamais vue ici, me demanda-t-il en me suivant

-Chiara.

-Oh! C'est joli. Ça vient d'où?

-C'est italien.

-Ah et donc je suppose que j'ai une italienne devant moi?

Putain mais il comprend pas que y a un point à la fin de mes phrases ?!

-On peut dire ça comme ça mais c'est ma mère qui l'est.

-Et sinon tu habitais déjà ici et c'est moi qui suis aveugle de ne pas avoir vu une beautée comme toi avant, ou alors tu viens tout juste d'arriver?

-Je viens tout juste d'arriver. Et sinon tes techniques de drague sont pourries, dis je en souriant.

Et bim, dans ta face. Maintenant soit gentil et lâche moi.

-Je sais, je sais, mais personne ne peut être parfait. C'est d'ailleurs mon seul défaut, déclara-t-il avec un clin d'œil charmeur à l'appui.

Je ne répondis rien et levais seulement les yeux aux ciel. Après quelque minutes de trajet silencieux, je regardais le plan au dessus de la tête: plus qu'un arrêt et c'était ma station. Si il me suit..

-Tu me suis?, demandais je dans l'espoir d'avoir une réponse négative

-Bien sûr, que veux tu que je fasse?, me répondit-il en levant un sourcil en signe d'interrogation

-Me lâcher peut-être?, répondis je

-Toi, tu rêves, dit-il en souriant

L'ouverture des portes coupa court à notre discussion sans me presser. À la limite, Luc pourra le dégager sans problème...

Alors que je sortais à l'air libre et commençait à traverser, je vis le feu des piétons passer au rouge. Trop tard, j'étais déjà au beau milieu du passage et continuais sans me presser. Grave erreur. Très grave erreur même. Une voiture me fonça dessus, tandis que je sentit quelqu'un m'attraper à bras le corps et m'entraîner hors de la trajectoire de la voiture. Je levais légèrement la tête pour voir qui essayer de me sauver la vie, ce qui me semblait plus que difficile étant donné maintenant l'armada de voiture qui accélérais en vrombissant comme si leur but n'était de nous écraser en premier. Théo. Cet idiot m'avait donc bel et bien suivie et essayait de me sauver la vie. Et il allait peut-être en mourrir. Par ma faute. Mon cœur se serra. C'est un con mais sa mort le sera encore plus. Je fermais les yeux, attendant le choc en voyant la dernière voiture à moins d'un mètre de nous.

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Salut les kikis 💜

Désolée du chapitre pas très long, mais sinon la fin aurait été moins drôle...
Je suis horrible non? 😏
Je m'en excuse mais j'était obligée, sinon ma partie sadique (cachée) n'aurait pas été satisfaite... Et puis même, ça me fait rire.

Voila voilouu ❤️

(PS: J'ai essayé de faire attention aux fautes)

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