Chapitre 10

77 10 2
                                    


Boy's pov

Je me sentais mal mais ma tête me tournait moins. Je savais qu'il était parti la chercher. J'avais hâte de la voir même si j'avais une crainte. Je pus me lever et marcher. Je marchais dans ma chambre je m'assis contre la fenêtre.

Le lendemain, En milieu de matinée, mon servant entra en courant dans ma chambre

« Elle est là ! Elle est là ! cria-t-il

-De qui ? demandais-je

-Ton âme sœur ! Elle est dans une chambre. J'ai dit que tu la visiteras dans une heure ou deux environ le temps qu'elle se repose. Elle n'a pas arrêté de s'évanouir à moitié sur le chemin et elle ne voulait pas de mon aide... me dit-il

-Bien nous la visiterons donc comme prévu !

Il me parla et me conta des choses.

J'étais un peu excité à l'idée de la rencontrée prochainement. Mon servant m'avait dit qu'il ne la trouvait pas si jolie que les filles de notre pays et qu'elle était trop carrée. Mais que son physique avec ses grands yeux marrons et ses longs cheveux bruns et surtout ses tenues étaient fascinantes. Il semblait déçu d'elle. Je craignais donc le pire. Mon père m'avait dit que la princesse de l'autre pays arrivait également entre aujourd'hui et demain. Je ne savais plus trop où mettre la tête.

Mon servant me guida et j'arrivais devant la porte de la chambre. Je soufflais un bon coup et je poussais la porte.

Elle était là : au milieu de la pièce la tête baissée. Ses cheveux étaient attachés en un chignon non peigné. Elle faisait un peu sale mais sa chambre sentait drôlement bon. Une odeur de rose et de d'autre fleurs se dégageait. Mon servant lui dit quelque chose, avant de me de dire qu'il lui avait dit de lever la tête. Je lui soulevais délicatement le menton. Mon regard fut plongé dans le sien. Son visage était doux et beau. Ses yeux bruns étaient magnifiques, son front était plutôt grand, mais ses yeux n'avaient pas la forme de ceux des filles de mon pays. Je n'avais jamais vu de fille comme elle. Elle était si étrangère. Je n'avais jamais vu de fille d'un pays Occidental. J'avais été instruit mais je n'avais jamais vu. Elle avait des lèvre fines et pulpeuses, ses joues étaient rosies par je ne sais qu'elle raison. Son menton était fin et son nez droit et petit. Elle me dévisageait comme je le faisais également. Sa tenue était étrange.

Puis elle recula brusquement, et elle semblait s'évanouir. Elle semblait paniquer. Mon servant lui parla et il me dit vite de lui prendre la main car il fallait un contacte pour que tous les deux nous soyons liés mais aussi pour la rassurer. Il me dit vite fait qu'elle faisait une crise de panique. J'étais un peu choqué de cela.

Un chat vint se faufiler dans ses jambes et se serrer contre elle.

« Salve murmura-t-elle d'une voix à peine audible mais douce.

-Salve répondis-je »

Je lui pris la main. Sa main était plus petite que la mienne mais elle était toute douce.

Elle se tourna dos à moi, ma main dans la sienne et elle commença à pleurer. Je donnais une petite impulsion pour qu'elle se tourne et que je puisse lui donner un verre que mon servant me tendit.

Elle me le prit et le bu. J'étais inquiet qu'elle s'évanouisse tellement elle était pâle. Mon servant me dit qu'elle devrait comprendre tout ce que je lui dirai maintenant grâce au breuvage.

« Tu peux me comprendre ? demandais-je

- Oui ? répondit-elle. En ma langue.

Elle semblait étonnée de pouvoir parler ma langue et de la comprendre.

Marquée ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant