Un amour Interdit {Kiribaku} [Terminé]

Chapitre 15

BAKUGO KATSUKI

Cela fait 3 jours que mon monde s'est arrêté. Eijiro est le coma. Recovery Girl passe plusieurs fois par jour. Tous les élèves de la classe sont déjà venu le voir une fois. Je viens avec Denki et les autres, pour ne pas mettre la puce à l'oreille, mais il me laisse seul après avoir saluer Eiji.

C'est samedi, jour de détente, normalement. Et aussi nos 3 mois. Je suis assis à côté de lui, ma main dans la sienne. Recovery Girl estime à 2 semaines le temps de guérison. 2 semaines sans entendre sa voix. Musclor ne l'a pas touché au visage. Il lui a cassé une jambe et plusieurs côtes. Si Recovery Girl n'était pas venu tout de suite, on serait sûrement entrain d'organiser ses funérailles. Rien que d'y pensé je suis pris d'un  haut le coeur.

Bakugo: -Salut beau gosse... Joyeux 3 mois..., dis-je en posant mon front contre le lit, posant sa main sur ma tête. Dire que mes derniers mots sont une menace, ça me donne envie de me cogner. J'étais sur que tu gagnerais, j'ai cru en toi et je le ferais toujours. Et non, je n'ai pas explosé ce connard même si l'envie m'a pas mal prise. Je me suis dis que tu me tuerais si tu apprenais qu'il était dans le même état que toi, même pire. Les cours sont chiants sans toi. Et me tape pas, mais je dors dans ton lit. Ton odeur, ta peau, ta voix, tout me manque. Qu'esr ce que tu m'as fais putain?, dis-je en redressant la tête. Pourquoi il n'y a que toi qui m'a fait ressentir ça? Pourquoi mon premier amour est un amour interdit?

Je caresse ses cheveux. Ils sont doux. Mina ouvre la porte et passe juste la tête.

Mina: -Bakugo, on y va? M. Aizawa va annoncer ce qui est prévu pour Kakuzei, dit-elle doucement.
Bakugo: -J'arrive, répondais-je en la regardant fermer la porte. Je t'aime, dis-je en l'embrassant sur le front.

Je sors de la chambre et rejoins le groupe. Il est 11h, la réunion dans le salon est à 12h30. Toute la matinée, les directeur et les professeures de Yuei et Shiketsu ont débattus sur le cas de Kakuzei Nyon. Je prie la peine de mort, même si cela n'arrivera jamais. Il va juste devoir payer les frais médicaux et à la limite être suspendu de cours pendant 2 mois au grand maximum. Nous marchons à la place de prendre le bus, les autres devant parlant un peu, et moi, seul, les mains dans les poches.

Mina: -Bakugo! Tu pourras m'aider à réviser pour l'interro de svt?
Bakugo: -Hein? De?, dis-je en sortant de mes pensées. Ouais, si tu veux...
Denki: -Raaaah!! Tu me saoules l'hérisson à être déprimé! Eiji va s'en sortir alors haut les coeurs, électrique!
Bakugo: -Tu veux que je sois comment?! Je peux même pas aller le voir sans vous! Les derniers mots que je lui ai dis c'est "perds pas ou je t'explose!, hurlais-je.

Les passants se retournent avant d'accélérer le pas. Nous ne portons pas l'uniforme alors impossible de savoir si nous somme à Yuei. Et heureusement sinon nous serions mort. Mes yeux s'embuent de larmes mais je les refoules.

Hanta: -Il sait que tu ne les pensais pas! Et on est tous triste, mais on se dit qu'il va bientôt se réveiller! Alors arrête de faire la gueule ou je te scotche un foutu sourire sur la tronche!
Mina: -La ferme les garçons putain! Vous me donnez la migraine! Alors on se grouille de rentrer sinon je vous fais fondre, et je déconne pas!, crie l'alien, excédé.

On se tait rapidement et nous avançons. Je ne crains pas beaucoup de monde, mais Ashido en colère, ça fait réfléchir deux fois. Nous marchons en silence, en quinconce. Après 30 minutes de marche plus ou moins pesantes, nous entrons dans le pensionnat.

Ochaco: -Salut! Comment va Eijiro?
Mina: -Toujours dans le coma, dit-elle en se laissant tomber sur Uraraka.
Shoto: -Que disent les médecins?
Denki: -Entre maintenant et 2 mois, dit Pickachu en se laissant tomber sur un fauteuil.
Momo: -Et si on faisait 1 000 grues en papier en souhaitant son rétablissement?
Bakugo: -Tu peux pas les créers?
Izuku: -Ça marchera pas sinon Kacchan. Il faut les faires nous mêmes.
Bakugo: -La ferme Deku, dis-je sèchement en allant dans ma chambre.

Ils font tous comme si ce n'était pas grave, mais ça l'est! Et c'est pas des foutus grues qui vont y changer quelques choses! Alors pourquoi je suis entrain de chercher un tutoriel sur Mitube? Je regarde une photo d'Eijiro entrain de dormir avec moi, prise sans qu'il le sache.

Bakugo: -Je vais les faires, tes 1 000 grues. Mais t'as intérêt de te réveiller après!, dis-je en commençant.

J'en fais jusqu'à ce que Denki vienne me chercher. M. Aizawa est devant toute la classe, habillé comme s'il allait passé à la télé. Ça étrange de le voir propre sur lui.

M. Aizawa: -Bien. Comme vous le savez, aujourd'hui ce tenait le conseil disciplinaire de Kakuzei Nyon.
Mineta: -De l'enflure qui ressemble à Halk, vous voulez dire.
M. Aizawa: -Si vous voulez. Il a donc été décidé que sa famille payerait les frais médicaux de Eijiro Kirishima et qu'il sera renvoyé du lycée Shiketsu d'ici la fin du moins et qu'il ne pourrait plus s'y inscrire avant l'année prochaine. La famille de votre camarade ne souhaite pas trainer Kakuzei Nyon en justice.
Mina: -Comment ça?! Il a mis leur fils dans le coma!
Tohru: -Elle a raison Monsieur! Si ça avait été mon fils il serait déjà entrain de se faire torturer!
M. Aizawa: Ce n'est pas moi qui est pris la décision. Bien, bon week-end et a Lundi.

Il sort en tapant dans ses mains pour signifier toute contestation inutile. Un brouaha inutile s'élève dans les voix. Je tourne les talons et retourne dans ma chambre, continuer mes grues. Avec un peu de musique et l'habitude, jr vais de plus en plus rapidement, surtout content de la décision des profs. Il aura vraiment du mal à devenir un héros professionnel avec ça sur son dossier.

Je m'endors sur mes grues, des larmes sèches sur les joues. Ne plus le voir ici, même depuis si peu de temps, c'est horrible, surtout aujourd'hui. J'avais prévu de l'emmener au cinéma et boire un smoothie, rien que tout les deux, sans le groupe. Une autre fois...
.
.
.
Le prochain chapitre sera un flash-back, le repas chez les parents d'Eijiro, car je l'ai complètement zappé 😅