-Hey ma chérie, pourquoi es tu tombée comme ça, je parlais toute seule avant de me rendre compte que t'étais pas là, dit-elle en venant m'aider à me relever.

-Il y'a un monstre sans cœur qui m'a lâché la main.

-Fallait pas te mettre sur mon chemin.

-À croire que je l'ai fait exprès et puis qu'est ce que tu fais ici ? Tu me suis ou quoi ?

-Pour ta gouverne, je travaille ici, c'est plutôt à toi que je devrai demander cela.

-Qui est ce type Awa ?

-Personne ! Juste un fou furieux qui se croit tout permis maintenant  hors de notre passage, on doit y aller.

-Ô Fatima, tu as oublié ton téléphone dans mon bureau, je croyais que vous étiez déjà parties. Mamoudou ? Vous vous connaissez ?

-Moi non mais je crois qu'Awa le connait.

-Certainement pas, j'avais la tête ailleurs donc je me suis cognée à lui mais il m'a laissé tomber comme une moins que rien, ce monstre.

-Weih comme tu t'étais cognée à moi à l'aéroport et pourquoi devrais-je t'aider alors que la dernière fois à Somone tu m'as insulté au lieu de me remercier.

-Mais c'est faux, je t'avais bien remercié et pour l'aéroport, c'est toi qui était trop concentré sur ton téléphone.

-Ok calmez vous, Mamoudou, elle  est un peu sur les nerfs alors elle n'a sûrement pas fait exprès de te cogner. Fit Amadou tandis que Fatima étouffe un fou rire.

-Qu'elle s'excuse alors ?

-Jamais ! Tu peux toujours rêver, Mamadou!

-Mon prénom, c'est MA-MOU-DOU et non Mamadou, compris ?

-Mais lâche moi, ton prénom est aussi compliqué que toi, pourquoi ne pas juste dire Mamadou.

-Parce que je ne m'appelle pas comme ça, respecte mon prénom, je savais qu'une fille comme toi, ne pourrait pas bien le prononcer.

-Hahaha mdr, non mais vous me tuez là avec votre dispute à deux balles là.

-Arrête de rigoler Fatima, lui dit Amadou.

-Non mais ils sont choux comme ça.

-N'importe quoi, je m'en vais moi, retrouve moi en bas.

Je décide de prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur pour calmer ma colère.
Cet homme a le don de m'énerver, voilà la troisième fois qu'on se rencontre et ça se passe toujours mal, j'ai pitié de sa femme.

(...)

Fatima me retrouve en bas et me demande de l'accompagner chez elle.
Vu que je n'ai pas encore des nouvelles de ma sœur, j'ai accepté d'aller avec Tima tout en espérant qu'Amy se porte bien.

On arrive à l'appart d'Adama où habite Fatima aussi le temps de retourner à la fac.

-Oh cousine, comment ça va ? Fit Fatima en enlaçant Adama.

-Mal, je vais très mal, j'avais cru qu'on allait m'arrêter.

-Allez viens, assied toi et raconte nous tout.

Adama s'assoit sur le fauteuil et joue avec ses mains, je lui apporte un verre d'eau.

-Merci Awa.
-Je t'en prie.

Fatima l'incite avec douceur à nous parler et elle s'y met.

-J'avais fini mon service et j'étais en chemin pour rentrer. Une vieille dame m'a approché en me demandant si je connaissais une certaine sage femme dénommée Adama, alors je lui ai dit que c'est moi et tout à coup, elle a fait exprès de tomber dans les pommes. J'ai déposé par terre mon sac pour l'aider puis elle s'est relevée.

Un Bel Homme BriséTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon