Exoplanète

Parents

Le retour est plus difficile, mes parents me regarde, ils m'engueulent et moi j'essaie de me justifier de mon absence un peu trop prolongée.

- il faut que tu puisses travailler sur toi même avant de pouvoir faire comme les autres, tu passes ta vie a sortir et à te prélasser dans ton lit scotchée a ton écran ou a faire des conneries dans notre dos.

Je leurs lance un regard mauvais avant de rejoindre ma chambre en ignorant mon père qui crie pour que je revienne.

Je me hais, décevoir les gens c'est une seconde nature. C'en est devenu drôle. Et puis ma lame qui m'accompagne, encore un moyen de faire du mal autour de moi. Je me hais de toutes mes forces.

L'angoisse me paralyse, je suis incapable de bouger, de parler. Un poids sur mon corps m'oppresse et aucun moyen d'y échapper. Sortez moi de là. Mais y a personne, et ça sert plus à rien d'espérer que quelqu'un vienne me dire que tout ça est une blague et m'emmène dans une autre galaxie, ça n'arrivera pas. Y a juste moi, mousse sur mon navire ou aucune terre en vue n'apparaît.
La chaleur de la plage est repartie comme elle était venue. Le froid s'est infiltré sur la sueur. Et l'envie d'autodestruction est de retour. Je sais pas si je préfère ça a la joie que je sais pathologique.