Chapitre 32 : Alek

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- Cette maison a l'air vraiment splendide, s'émerveilla Saskia alors que nous venions tout juste de passer le portail en titane noir du domaine dans lequel elle avait été construite.

- Elle en a l'air, en effet, confirmais-je pensivement, la tête aux affaires.

- Tu n'as pas l'air convaincue, toi par contre.

- J'attends de voir ce qu'elle donne de plus près, et de l'intérieur.

- Rien laisser au hasard, hein, s'amusa-t-elle.

Je lui renvoyais un sourire en coin avant de reporter mon attention sur le manoir lorsque la voiture s'arrêta.

La bâtisse était imposante avec son style victorien. Des colonnes blanches encadrer la structure du bâtiment. Le bardage de la façade d'une couleur blanche crème donnait un ton de luminosité qui contrastait avec les barrières en métal noir qui entourait la grande terrasse, qui contournait de part en part la bâtisse, du deuxième étage. Des portes-fenêtres étaient encastrées tout autour de la façade du premier étage au deuxième étage. Sur le toit prônait trois grands chien-assis qui se fondait parfaitement dans la structure du manoir. Vu de l'extérieur, le manoir m'apportait satisfaction ainsi que ses extérieurs avec cette immense terrain verdoyant, sécurisé par de grand et large murs créant un espace clos et intime.

Au bout d'une longue observation, je fis signe à l'homme qui trépignait, en transpirant à grosses gouttes, non loin de là. Il s'avança prestement.

-Bonjour, Monsieur Artom. Bonjour, mademoiselle...

- Fearson. Je m'appelle Saskia Fearson. Je suis ravie de vous rencontrer, monsieur, salua-t-elle avec un peu trop d'enthousiasme à mon goût.

L'homme sembla sous le charme, au vu du sourire niais qui découla des présentations de ma jeune danseuse.

Je me raclais la gorge en fusillant l'homme du regard, en guise d'avertissement. S'il n'arrêtait pas tout de suite son manège avec ma femme, il allait en payer le prix. L'homme sembla comprendre son erreur et se reprit.

- Je me présente. Je m'appelle Henry Stadford et je suis le maître d'œuvre, dit-il, son attention tourner sur moi, seulement ; les extérieurs vous conviennent-ils, monsieur ?

Je jetais un coup d'œil à Saskia, qui avait les yeux brillants, rivés sur le bâtiment.

- C'est très bien mais je me demande si je n'aurais pas dû donner mon accord pour une piscine extérieure.

- Cela est toujours faisable, mons...

- Je trouverais ça dommage, le coupa Saskia.

- Vraiment ? lui demandais-je, intéresser par sa moue déçue à l'idée d'un point d'eau extérieur.

- Oui. Vois-tu, j'ai l'impression de me retrouver deux siècles en arrière, ici. Une piscine sur ce magnifique terrain caserait le charme de l'époque. Je verrais plutôt, si tu tiens à un coin aquatique, un petit lac d'eau douce. Ainsi les habitants pourraient se baigner sans pallier au charme de la demeure.

Stupéfié par sa logique et son imagination, j'en restais muet, un instant, avant de me tourner vers l'homme.

- En quel délai pourrions-nous obtenir cela ?

- En mettant les mêmes moyens de construction et de personnel, je poserai une estimation d'un mois, monsieur.

- Bien, faite donc.

L'homme s'empressa de marquer le nouveau changement sur son carnet puis nous invita à entrer dans la maison.

Je pris la main de Saskia et l'entraînais à ma suite à l'intérieur.

- Merci d'avoir pris en compte ma remarque, chuchota-t-elle si bas que je ne pouvais qu'être le seul à l'entendre.

- Une remarque pertinente doit être toujours écouté, mon ange, dis-je sur le même ton.

La visite dura deux bonnes heures, de par sa superficie. Nous avions pu constater alors que le premier étage était muni de deux grands salons, d'un petit salon privé, d'une grande cuisine équipée et moderne, de trois chambres disposant de leurs propres salles de bain, d'une salle de sports et d'une piscine intérieure. Au seconde étage, tout était, là encore, comme je l'avais souhaité. Ce fut un dédale de couloirs qui menait à huit autres chambres, équipés elle aussi de leur salle de bain, d'un grand bureau, d'un boudoir, une pièce sécurisé, d'une gigantesque bibliothèque et une pièce supplémentaire, présenter là, comme un atelier de couture.

J'étais entièrement satisfait par l'esthétique de la bâtisse et après une longue conversation et vérification avec monsieur Stadford, je pus affirmer que ses hommes et lui avaient fait un travail exemplaire.

- Lorsque vous aurez terminé de construire le lac artificiel, vous aurez droit à une prime pour l'excellent travail que vous avez apporté à ce projet, monsieur Stadford.

- Merci infiniment, monsieur Artom.

Sur ces entrefaites, nous prime congé de l'homme afin de retourner au loft que j'avais loué pour l'occasion de notre venue. L'intelligence d'une femme pouvait se montrer profondément excitante et j'avais pour projet de lui démontrer que cela était véridique lorsque nous aurions franchi le pas de la porte.

- Je suis impressionné par le travail qu'ils ont accomplis dans cette construction. J'espère que tu continueras à faire appel à eux pour tes autres projets.

- J'y compte bien, répondis-je d'une voix qui ne cacher en rien mon état actuel.

Je vis du coin de l'œil sa tête pivoter rapidement vers moi. Incapable de la regarder, à l'instant, sans céder à la tentation de lui sauter dessus pour lui arracher ses vêtements, je gardais, obstinément, le regard devant moi.

- Vais-je passer à la casserole en rentrant, Alek ? demanda-t-elle un sourire dans la voix.

- Je ne te le fais pas dire, mon ange, et tu vas adorer ça, certifiais-je en faisant signe au chauffeur d'accéléré, regrettant de ne pas avoir pris le volant, moi-même.

Elle se rapprocha de moi. Elle posa sa main sur mon torse et la fit glisser ua niveau de la ceinture de mon pantalon. Elle retira ma chemise de celui-ci pour insérer sa main dedans. Elle caressa mes abdominaux du bout des ongles en se rapprochant un peu plus.

- J'en suis persuadé, souffla-t-elle dans mon oreille avant de la lécher et la mordre.

Je serrais les dents et les poings pour m'empêcher d'agir dès à présent. Elle me mettait au défi de céder mais cela n'arriverait pas.

- Arrête, grondais-je en posant mes mains sur ses épaules pour la repousser alors qu'elle affichait un sourire de fierté.

Dès l'instant où je l'avais faite mienne, elle avait tout entrepris pour me tester dans mes limites. Ainsi, elle avait cherché à m'allumer dans des lieux où cela n'avait pas rendu les choses faciles. Saskia était aventureuse dans tout ce qu'elle entreprenait, le sexe compris. Cela nous conduisait à des situations quelque peu compromettante, tel qu'il y a deux jours. Elle avait retiré, discrètement, son soutien-gorge et sa culotte, en plein restaurant puis l'avait fait passer en dessous de la table afin de les poser sur mes genoux. Lorsque je m'en étais rendu compte, elle m'avait regardé en léchant ses doigts avec une pointe d'érotisme et d'innocence propre à elle. Excité, je lui avais ordonné de prendre place près de moi et je l'avais masturbé en plein restaurant en exigeant le silence de sa part, puis je l'avais prise, vite fait, dans les toilettes du restaurant en question, à notre plus grande satisfaction.

Ainsi le nouveau jeu de Saskia avait commencé et je me sentais chanceux de l'avoir dans ma vie.

The price of freedom ( En réécriture (9/39))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant