Chapitre 5 : Vie nouvelle, vie londonienne !

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Sam Thomas sirotait avec plaisir sa boisson chaude puis plaça ses mains sur sa tasse fumante, pour se les réchauffer. Elle eut un sourire léger et regarda à l’extérieur de l’établissement. Une journée éclairée par de gros nuages blancs, une ambiance de rêve pour des fêtes de Noël qui arrivaient à grands pas. Bon d’accord, Novembre était toujours présent, mais tout de même !

Elle se remémora alors la journée du départ de Bradford. Ce sentiment de liberté absolue quand elle s’était installée dans le train. Une grande tristesse quand elle avait croisé les regards inquiets de sa mère et de son petit frère. Son père n’était bien évidemment pas venu à ses adieux, et elle avait pensé que c’était mieux.

Lors de son arrivée, elle avait cherché désespérément le propriétaire de son nouvel appartement. Finalement, elle avait aperçu quelqu’un qui lui faisait de grands signes et Sam s’était dirigée vers lui, avec Jazz la collant de très près. Sur le chemin, elle n’arrivait pas à décoller les yeux du paysage extérieur. Cela ressemblait vaguement à Paris, mais en tellement mieux. La vue du London Eye puis de Big Ben lui avait arraché des gloussements d’excitation.

Elle se souvient de l’embarras du proprio quand il lui avait annoncée qu’elle devrait cohabiter avec un colocataire, mais elle s’en était accommodée. Il faut dire qu’il était charmant : grand, (presque) pas bruyant, de beaux yeux marron-vert et des bouclettes blondes absolument adorables. Cependant, il était toujours de droite à gauche, mais ne manquait jamais de sujet de conversation quand ils discutaient.

C’était d’ailleurs avec lui qu’elle prenait un café, et il la regardait avec un de ses sourires à faire craquer n’importe qui.

« T’es encore dans la lune Sammy ? »

Oui, il s’amusait à lui donner des petits surnoms ridicules. Un hobby comme un autre.

« Pardon, c’est juste que j’adore le ciel aujourd’hui., dit-elle en s’empourprant légèrement.

_ Ouais, fin bon j’ai l’habitude personnellement. C’est quand ton rendez-vous ?, demanda-t-il en buvant son café à grandes gorgées.

_ Dans une demi-heure j’ai largement le temps, William.

_ Pourquoi tu t’obstines à m’appeler William ? Tu veux pas me donner un surnom ?, s’exclama-t-il en faisant la moue. »

Sam explosa de rire. Ses yeux de chien battu étaient vraiment attendrissants et il faisait ressortir sa lèvre inférieure en la faisant trembler. Ce garçon était vraiment génial, mais elle n’aimait pas donner de surnoms.

« Je trouve ça très beau moi, William. Sinon, c’est « sauver Willy », alors décides., dit-elle avec un sourire en coin.

_ Un jour, tu laisseras échapper un petit surnom j’suis sûr !, répliqua-t-il, fermement décidé.

_ C’est cela oui, rêve toujours ! »

William fit les yeux ronds et fit comme s’il était blessé par cet affront. Ils parlèrent encore un petit moment puis Sam dut partir pour son entretien. Le jeune homme se leva de sa chaise subitement et déclara qu’il l’accompagnait, puis Jazz jappa, comme pour indiquer qu’il était un imbécile.

« Pourquoi ton chien m’aime pas ?, la questionna-t-il, triste.

_ Parce que tu es un idiot.

_ Moi ? Idiot ? Alors que je voulais te proposer de t’accompagner en voiture ?!

_ Hum … Tu conduis comme un manche William., dit-elle en souriant.

_ C’est même pas vrai de toute façon.

Qui es tu Sam Thomas ? (Slow Updates)Where stories live. Discover now