Chapitre 14 : Le blues du canapé

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Sam Thomas se jeta dans les bras de sa meilleure amie, tandis que le garçon aux cheveux rouges et son ami descendaient avec les bagages. Michael remarqua le premier ses cheveux de la même couleur que lui et il dit en les rejoignant :

« T’avais besoin d’un petit côté Mickey ?

_ Non, mais je voulais changer.

_ Bah c’est grave jouli !, s’écria d’une voix aigüe Juliette.

_ Ju, lâche-la, je veux un câlin aussi. C’est ma meilleure amie autant que toi ! »

La blonde aux cheveux plus clairs qu’auparavant s’exécuta en roulant des yeux, et l’ancienne française se jeta dans les bras de son ami d’enfance. Il lui avait tellement manqué quand même ! Par contre, son chien Jazz, qui l’avait accompagné, vint aboyer devant Daniel, qui les regardait d’un air dégoûté.

« C’est dégoulinant de sucre, vous êtes trop niais.

_ Mick-chou ?

_ Oui ?, répondit-il avec une voix suraigüe.

_ Ne me dis pas que t’as ramené ce rabat-joie dans ma ville ?

_ Euh … Bah je ne te le dis pas alors. »

Elle le relâcha et décida que ce gars ne gâcherait pas ses retrouvailles avec ses amis de toujours. Juliette était vexée par toute cette attention qu’accaparait Sam et celle-ci la comprit. Elle se dit : En même temps, si je voyais William faire un câlin à … What ?! Pourquoi tout de suite celui-là ?

Sam secoua la tête et proposa à ses amis de venir dormir à la maison pour leur séjour, même Daniel (pour paraître gentille tout de même) et Juliette lui annonça qu’ils étaient là pour une semaine. Un grand sourire était apparu sur les lèvres de la brune et elle lança :

« Bon, bah c’est parti, on y va ! »

Un quart d’heure plus tard, Sam ouvrait la porte de l’appartement. Ils entrèrent tous les trois, et la locataire allait les suivre quand elle vit quelqu’un devant la cage d’escalier. Monsieur Erwan. Il lui sourit et elle décida d’aller lui dire bonjour.

« Bonjour ma petite Sam, comment vas-tu ?

_ Très bien et vous ? J’ai des amis français qui viennent pour les fêtes, ils repartent dans une semaine. »

Soudain, elle pensa à quelque chose. Devait-elle avertir l’immeuble qu’elle accueillait des amis ? Une lueur inquiète passa dans les yeux marrons de la jeune fille, lueur qui n’échappa pas au vieil homme.

« Ne vous tracassez pas, je ferais circuler l’information.

_ Merci beaucoup !, répondit-elle avec un sourire sincère.

_ Et sinon, côté cœur, que se passe-t-il ? »

Sam faillit s’étrangler. Puis elle se rappela sa soi-disant prédiction, qui s’était avérée fausse et elle s’exclama en riant :

« Et bien c’est toujours le vide intersidéral, mais merci de vous en soucier !

_ Oh, vraiment ?, fit-il pas convaincu.

_ Je n’ai personne dans ma vie. »

Cette petite hésitation dans sa voix, elle jura qu’elle était imperceptible.

« Oui, cependant il y a votre coloc’. Mais les amis vont pas aider … Hum … Je relance le pari, dans un mois et demi, vous aurez entre vos belles mains le cœur d’un homme.

_ Si vous voulez, mais je n’en serais pas si sûr si j’étais vous !, céda-t-elle en riant une nouvelle fois.

_ Nous verrons bien, en attendant, allez voir ce qu’il se passe, j’entends votre chien japper. »

Qui es tu Sam Thomas ? (Slow Updates)Where stories live. Discover now