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Carys comptait les secondes, les papillons qu’elle imaginait volés autour d’elle, dans une danse gracieuse et magnifique. Carys aimait les paillons. Elle les aimait tellement, qu’elle en faisait une obsession. Elle n’en pouvait pas se passer un seul jour, sans qu’elle pense aux papillons, ou même à des oiseaux. Elle aimait ces volatiles, elle rêvait d’être comme eux, de faire partie de leur monde, de voir l’amour sous l’angle qu’ils ont. Elle était déterminée dans le fait, qu’il n’y ait que les papillons et les oiseaux qui montraient le vrai amour, qui l’apportait et qui n’en s’en séparait jamais. Elle en était persuadée. Personne n’arriverait à l’en dissuadée. Elle faisait comme partie d’un autre monde. Carys était totalement ailleurs. Personne ne faisait vraiment attention à elle. Elle faisait peut-être un peu peur, à regardée partout, dans tous les sens, alors qu’il n’y avait rien à regardée. Elle avait les étincelles dans les yeux. Elle ressemblait à une petite enfant, qui découvrait comment le monde est grand, pour la première fois, qui voyait pour la première fois la beauté du monde malgré toute l’injustice dans laquelle elle baigne. Elle ressemblait à cette adorable petite fille, avec son petit sourire qui donnait envie aux grands-mères de venir pincées les petites joues. Carys ne s’étonnait pas, qu’on pouvait la regardée bizarrement, elle avait l’habitude aussi. Elle ne c’était jamais plaint du statut qu’elle pouvait avoir. Elle n’avait pas besoin d’amour. Elle avait sauvée plus d’une vie, et jamais elle n’avait eue besoin que l’on vienne sauvée la sienne. Carys était une de ces filles adorables, qui avait gardée son visage de petite fille. Carys avait toujours été belle. Cela n’était pas prêt de changer. Si elle s’accordait l’amour, elle pourrait enfin voir tous les regards que la gente masculine lui lance. Elle n’aimait pas l’amour. Pas pour elle. Elle n’y accordait aucune attention. Elle le pensait très clairement que l’amour n’était pas faite pour elle, qu’elle n’en avait pas besoin, qu’il n’existait pas la bonne personne pour elle sur terre. Elle c’était perdue dans les filaments de ses rêves. Carys eue du mal à revenir sur terre, en revoyant le couple derrière qu’elle avait réussit à réunir. Ils se tenaient pas la main et rigolaient. La fille avait sa tête posée sur l’épaule de son copain. Carys trouva l’image très belle. L’amour. Le vrai amour. Au sens propre. Pour Carys, ces deux individus méritaient de connaître l’amour. Ils se perdaient dans l’amour nouveau, dans les premiers moments. Ils savaient pourtant très bien, que cela ne durera pas infiniment, la magie ne sera pas tout le temps là, mais Carys sera sûrement là pour rattrapée le coup, ou l’amour s’en chargera elle-même, montrant une fois de plus qu’elle n’a pas tout le temps besoin de Carys et qu’elle pouvait donc pensée à elle. L’amour n’est pas une personne humaine, Carys si. Carys ne profitait pas de la vie comme elle le devrait. Elle n’avait pas vraiment de proches, mais si elle en avait, ils lui auraient tous dits de pensée à elle, juste une fois dans sa vie. Carys était heureuse de voir ce nouveau couple s’aimé, et montrer les premiers émois amoureux au monde. Elle était heureuse pour eux. Elle avait poussée à bout l’amour, pour qu’elle agisse sur ces deux êtres. Ils n’avaient pas eus une vie parfaite chacun de leur côté, mais maintenant tout paraissait plus beau encore. Carys ne se plaignait pas de ne pas avoir de remerciement. Elle oubliait presque que c’était grâce à elle, que toutes ses personnes étaient heureuses. Tout le monde l’oubliait facilement. Cette petite fille, être d’os et de chair, avec des yeux souvent remplit d’étoiles, des cheveux qui brillaient au soleil et un sourire qui pourrait faire fondre plus d’un homme. Cette petite fille, tout le monde semblait l’oubliée. C’est comme si on ne la voyait qu’une seule fois dans notre vie. Comme si elle apparaissait et disparaissait par la suite. Carys n’était pas la première personne que l’on remarquait lorsqu’on marchait dans la rue. Souvent discrète, à évitée la lumière. Elle jouait avec l’ombre, en se cachant souvent dedans. Elle ne voulait pas qu’on la regarde, qu’on tente de l’aimer. Pour elle, en un seul regard on savait aimer, alors elle voulait que personne ne la regarde, comme l’amour faisait regarder les personnes entre elles. Carys se laissait bercée par l’amour. L’amour entre deux êtres était tellement fort, qu’elle aimait regardée cette force encore et encore. Une force tellement résistante qu’elle dure presque éternellement. Carys aimait l’amour, seulement lorsqu’elle se rapportait aux autres. C’était sûrement le fait qu’on ne l’a jamais aimée, comme elle croyait qu’on aimait les autres, qui fait qu’elle croit qu’on ne sait pas l’aimée, qu’elle est la seule personne de la terre qui n’a pas d’âme-sœur, qui n’a pas l’amour pour elle. Elle croit qu’elle en ait privée, alors pour ne pas que les autres soient dans le même état qu’elle, le Cupidon qui est en elle, fait quelques merveilles. Carys n’attend aucun remerciement, aucun, même pas de la reconnaissance. Parce que pour elle, elle donne juste un petit coup de pouce au temps et à l’amour, et rien d’autre. Son père l’aimait pourtant, mais sûrement pas de la bonne meilleure pour qu’elle puisse le voir. Elle vivait dans sa petite bulle. Toujours. C’était toujours pareil. Toujours à l’identique pour elle, sauf lorsqu’elle parlait d’amour. L’amour est différent pour chacun, c’est ce que ne cesse de répété Carys pour elle-même, parce qu’elle n’a pas vraiment de personnes à qui le dire. Carys n’appartenait pas vraiment à la même classe que toutes les autres personnes de la terre. La solitude. Le manque d’amour. L’abandon. Elle avait connue tout cela. L’argent qui vient comme il vient, mais jamais quand et comme il le faut. Carys ne travaillait pas, elle était loin d’être la personne la plus riche de la terre, pourtant elle se débrouillait bien toute seule, sans l’aide d’un père encore et toujours absent. Dans toute cette histoire, Carys n’en a jamais voulue à son père. Pas une seule fois, elle lui avait rejetée la faute dessus. Pourtant, il en était comme même responsable, mais il n’était pas le seul concerné, elle aussi était responsable, alors si elle rejetait la faute sur son père, elle pouvait aussi rejetée la faute sur elle-même. Carys avait toujours une longueur d’avance sur tout. On se demande bien de qui elle pouvait tenir cela. Son père avait même accusée plusieurs fois sa femme, de l’avoir trompée avec un autre homme. Mais elle ne l’avait jamais fait, et si elle devait le faire, ce serait bien après la naissance de Carys. Elle n’en a pas eue l’occasion, parce que son destin c’est scellé autrement. La mort. Carys n’aimait pas la mort. Elle était persuadée que lorsqu’on mourrait, l’amour pouvait mourir avec. Elle n’aimait pas lorsque l’amour mourrait. Pour elle, c’était impardonnable. Elle n’allait comme même pas jusqu’à profanée des tombes, tout ça parce que ces personnes n’avaient pas aimés comme il le fallait. Non. De toute façon, elle n’irait jamais le faire. Elle avait peur des cimetières depuis toute petite. Une fois, son père l’avait emmenée voir sa mère au cimetière. Carys voulait absolument voir sa mère, mais elle ne se doutait pas que se serait dans un cimetière. Loin de là. La vérité fut un choc. La peur des cimetières fut qu’elle fit une crise de panique au milieu d’une allée, alors que son père la tirait par le bras. Sa crise était loin d’être passagère. Très loin de là. Durant très longtemps, elle fit sa crise, jusqu’à même s’étouffée. Elle n’avait plus eue de voix pendant longtemps. Depuis, son père eu la bonne idée de ne plus jamais l’y emmené, mais à chaque fois, qu’elle désobéissait, ou qu’il était saoul ou de mauvais poil et qu’il s’en prenait à sa fille comme défouloir, il la menaçait de l’emmené voir « maman », et alors elle se taisait et allait dans sa chambre. Carys avait très vite comprit, qu’elle n’arriverait jamais à avoir le dernier mot avec son père. Les gifles, il les donnait facilement. Il valait mieux ne pas trop le cherché, de plus si il a trop forcé sur la cigarette ou, voir même et, l’alcool. Carys n’aimait pas la cigarette, ni l’alcool. Une fois, une connerie de l’adolescence, elle c’est bourrée avec une bouteille entière de whisky fort que son père cachait sous son lit. Elle savait qu’il en avait une sous son lit, ou sinon, comment il ferait pour être bien avant d’entré dans sa chambre et déchiré en y sortant. Elle avait bue la bouteille le plus rapidement possible, les dégâts fut tels, qu’elle ne toucha plus à une seule goutte d’alcool de sa vie. Elle n’était pas vraiment très prête à y retouchée, trouvant que cela détruisait l’amour. L’amour. La seule chose, dont elle était fière, fière que cela existe. Elle remettait l’amour à son juste milieu, telle qu’elle est vraiment. Carys était un ange, celui de l’amour.

Mémoire volatile||e.sWhere stories live. Discover now