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Carys était toujours assise sur son banc, à attendre le jeune couple. Elle savait qu’ils étaient déjà en retard. Elle les aurait déjà vue ou sinon. Carys émit comme même l’hypothèse qu’ils soient déjà passés. Carys était une fille de fleurs, d’amour, d’oiseaux et de papillons. Elle se voyait à travers. Les fleurs, parce qu’elles s’ouvrent en été. Elle aimait l’été, c’est sa saison préférée, avec aussi le printemps. Carys n’aimait pas l’automne. C’est la saison où la plupart des oiseaux immigrent, où les feuilles deviennent mortes, où les feuilles tombent et se font écrasés, où l’amour s’éteint et tombe comme en hibernation jusqu’aux premières lueurs du printemps, où l’amour n’est présent plus que lors des fêtes de fin d’années, où les papillons ont disparus. Elle n’aimait pas l’automne, et elle pouvait encore en dire longs sur les choses qui la font détestée l’automne. Carys avait l’amour et à la mémoire à la volatile. Elle était là pour l’écosystème de cette planète, elle réglait et remettait l’amour à sa place sur l’échelle. Elle remettait tout à sa place. Carys aimait le rangement. Si bien, que toute sa maison était totalement ordonnée, sans une seule poussière alors qu’elle n’y était presque jamais. Sa maison n’était qu’un endroit où dormir pour elle. Carys aurait pu très bien vivre encore chez son père, ou à la rue, cela n’aurait pas vraiment changée quelque chose pour elle, juste l’hiver qui la dérangeait. Il fait froid en hiver. Carys n’aime pas avoir froid. Elle est de nature très frileuse, comme sa génitrice, mais cela elle ne le saura jamais, sauf si son père la lui dit, mais il ne lui dira jamais. Son père était trop absent depuis trop longtemps, pour que Carys aille cherchée des informations sur sa mère auprès de lui. Même s’il a été marié avec elle, pendant des années, qu’ils ont faits un enfant ensembles, il ne la connait pas totalement en fait. Il ne connaissait presque rien d’elle. Pourtant il l’aimait, mais c’était sûrement une nouvelle définition de l’amour, qu’aurait crée Carys, si son père lui avait montré le moindre intérêt. Il avait toujours été absent. Pendant ce temps, Carys sauvait déjà l’amour. Elle avait l’air peut-être timide, mais elle ne l’était pas tant que cela. Lorsqu’elle était petite, elle n’essayait pas d’attirée les autres vers elle, de captée leurs attentions, non, lorsqu’elle était petite, elle allait directement vers les autres et disait très clairement ce qu’elle voulait. Carys avait toujours sue très bien parlée, elle n’avait jamais eue de problème avec cela. Carys avait déjà le don de faire aimée les uns et les autres, presque chaque personnes qu’elle croisait, dès sa naissance. Son père n’avait jamais perdu l’amour pour sa défunte femme, sûrement à cause de cela, mais il avait aussi au passage trouvé un autre amour. Carys lui en voulait pour cela. Lui en voulait de lui avoir donné une autre mère, une mère, mais malheureusement pas la bonne. Sa belle-mère c’était pourtant bien occupée d’elle, même si elle n’aimait pas Carys, elle faisait semblant d’être une mère pour elle. Carys ne voulait pas d’elle. Elle n’avait jamais voulue d’elle. Elle aime l’amour, mais pas celui que lui porte son père, ni celui qu’elle porte à son père, ni celui que cette femme lui porte, ni celui que cette dame apporte à ses enfants, ni celui que son père apporte à ses enfants. Elle n’aimait pas cette forme d’amour. Pour elle, elle était totalement contradictoire, elle n’était pas la bonne forme. C’était comme s’ils tournaient le dos à l’amour, qu’ils trahissaient l’amour. Elle pouvait pardonnée son père, pour bien des millions de choses qui passent pourtant dans la catégorie des choses qu’on ne devrait jamais pardonnée, mais cela, elle ne pouvait pas le lui pardonnée, elle ne pourra jamais le lui pardonnée. Carys avait une obsession pour l’amour. Elle avait ce pouvoir en elle, de faire ressortir la beauté et le vrai amour dans tout, mais pourtant, elle n’arrivait pas pour elle. L’amour à un sens, n’existait pas pour elle. Il était totalement inhumain pour elle. Carys s’éloignait de plus en plus d’elle-même, du but qui l’avait fait venir jusqu’à ce banc. Elle s’éloignait d’elle-même, de l’amour qui est coincé en elle et qui ne demande pourtant qu’à sortir. L’amour qu’elle a en elle, ne peut pas sortir, parce qu’elle a personne à qui le donné, et aussi qu’elle aura personne à qui le donné, puisqu’il faudrait déjà qu’on l’aime et personne n’avait le droit de l’aimer. Encore une chose qui était contrenature pour elle. L’aimer. C’était l’impensable. L’improbable. Pourtant, c’était faux, on savait l’aimé, il fallait juste qu’elle découvre la bonne personne pour l’aimée, l’aimée à nouveau, mais surtout de la bonne manière. Carys regardait partout autour d’elle, et puis au loin, elle les vit. Ce charmant couple. Deux jeunes adolescents qui se tenaient pas la main, avec le bras du garçon entourant l’épaule de la jeune fille, et celle-ci avait la tête posée sur l’épaule de son homme. Ce n’était pas très pratique pour marcher, mais Carys devait avouée qu’ils s’en sortaient très bien. Le garçon avait du vécu avec les filles, ce n’était pas possible autrement. Carys écoutait le dernier chant des oiseaux pour la saison. Elle persistait à resté, eux. Elle était en quelque sorte fière d’eux. Les oiseaux de la saison de l’automne et de l’hiver, elle ne les aimait pas. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, elle ne savait pas vraiment l’expliquer, mais elle ne l’aimait pas. Pour elle, c’était cela et point final. Elle n’avait pas besoin de s’expliquer sur quoi que se soit, et elle en devra jamais s’expliquée sur quoi que se soit, puisqu’il lui faudrait déjà de la compagnie, mais comme elle refuse n’importe quelle compagnie. Cela n’était pas vraiment prêt d’arriver. Carys sentait l’odeur de la cigarette. Quelques mètres plus loin d’elle, quelqu’un fumait cigarette sur cigarette. Elle avait envie de la frappée, mais elle ne le fera pas. Elle ne voulait pas de représailles. De plus, il lui aurait demandé pourquoi elle n’était pas venue le déranger plutôt. L’homme qui fumait ne plus inspirait pas non plus très confiance. Elle se méfiait de beaucoup de monde, mais elle sentait que cet homme-là, elle ne devait pas s’en approcher, il était comme son père. Quelqu’un qui venait de perdre quelque chose, de très important et qui trouvait le refuge dans la cigarette et l’alcool. Carys ne supportait pas les alcooliques te les fumeurs. Jamais elle n’avait réussit à les supportée, et ce n’est pas maintenant qu’elle va tentée de savoir ce qui se passe vraiment. Carys n’avait aucune pitié pour cet homme. S’il avait besoin d’aide, il n’avait qu’à le dire et non se fondre dans ce qui va le détruire. Ayant un père alcoolique et fumeur, elle sait que cela cause beaucoup de dégât. Carys le cache, mais elle traumatisée à cause de cela. De plus, son père avait l’habitude de s’acharnée sur elle, avec les mots. Il frappait aussi dans les murs et dans les portes. Il claquait plusieurs portes par jour, voir même des fenêtres, mais jamais il n’avait claqué la porte de la chambre de sa fille. Carys ne s’en était jamais rendue compte. Carys chantonnait avec les oiseaux. Elle en faisait plus attention au monsieur, elle réaccordait toute son attention sur le jeune couple. Ils avaient l’amour et la vie devant eux. Ils avaient de quoi être heureux pendant encore un bon bout de temps, sans que la magie de l’amour de s’estompe d’ici peu. Ils avaient de liens forts, mêmes s’ils se connaissaient à peine. Comme si le fait qu’ils vont se découvrir au fur et à mesure de leur relation, faisait que l’amour qui avait pointé le bout de son nez allait ne faire qu’augmenter. Carys écoutait encore le chant des derniers oiseaux de la saison de printemps et été. Demain ils partiraient et laisseraient seule Carys. Une fois de plus, elle sera seule, sans ses oiseaux, sans ses papillons, il ne lui restera plus que l’amour. De l’amour, elle avait encore à en donnée. Elle en débordait. Elle n’en avait jamais donnée de toute sa vie, pas une seule fois, elle n’avait accordée de l’amour à quelqu’un. À son père inconsciemment, bien sûr, et aussi à sa mère parce qu’elle était absente, mais ou sinon, à jamais elle n’en avait donnée à quelqu’un, par l’intermédiaire de ces propres pensées. Carys était une louve solitaire. Elle faisait toujours tout, toute seule. Elle n’avait jamais eue besoin de l’aide de quelqu’un. Tout le monde dans le village s’en était rendu compte. Elle se débrouillait toute seule. Elle était une fierté pour la ville, si elle n’avait pas eue le père qu’elle avait eu. Sa mère était une personne aimée de tous. Partout où elle allait, elle faisait des ravages, elle était belle et gentille, elle savait très bien se débrouillée seule. Carys hérita de son visage. Tout le monde le lui disait lorsqu’elle était petite. Mais tout ce petit monde, Carys n’en avait que faire de tout ce qu’ils pouvaient bien dire, tout ce qui comptait pour elle, c’était le fait qu’ils n’avaient pas le droit de l’aimés, et donc de lui parlés, ou sinon, ils finiront bien par l’aimés. L’amour pétillait dans ces yeux. Le jeune couple venait de passé devant elle. Carys n’avait pas eue le droit à un seul regard, ni un seul remerciement, mais cela, elle s’en foutait. Tant que l’amour vivait entre ces deux êtres, elle ne demandait pas plus. L’amour encore besoin d’elle. Une nouvelle âme qui cherche son partenaire idéal.

Mémoire volatile||e.sDove le storie prendono vita. Scoprilo ora