I'm not a robot

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Tout être humain est un jour dans sa vie blessé au plus profond de son cœur. Chacun se protège comme il peut et développe une façon bien à lui de ne pas être blessé à nouveau.

Kim Min Kyu est le PDG de KM Financial et il est l'un de ces nombreux humains au cœur brisé qui a vu dès son jeune âge les plus proches amis de ses parents le trahir à la mort de ces derniers. Pour se protéger contre le monde, il a développé une intolérance aux êtres humains qui lui provoque un terrible choc allergique dès qu'il entre en contacte avec l'un d'eux.


Depuis 15 ans, il vit seul et a élaboré toutes sortes de techniques pour ne jamais se retrouver trop proche d'un être humain. Cependant, il découvre un jour l'existence d'une équipe scientifique secrète qui a élaboré un robot humanoïde qui pourrait tromper n'importe qui quant à sa véritable nature, son nom: Aji 3 capable de n'importe quelle prouesse humaine comme technologique, mais il apprend en plus de ça en être le nouveau propriétaire.

La décision est donc prise, Kim Min Gyu prendra en charge le robot humanoïde ultra perfectionné. Sauf que, problème, la veille de la livraison, le robot tombe en panne. Hong Baek Gyun, le créateur de Aji 3 décide alors de demander de l'aide à la jeune femme qui lui a servi de modèle pour créer l'humanoïde. Pour ce faire, il demande à Jo Ji Ah de prendre temporairement la place du robot aux côtés de Kim Min Gyu. Mais avant d'être le modèle physique de Aji 3, elle est surtout l'un des nombreux êtres humains que porte ce monde et auxquels le jeune homme est fortement allergique...


J'ai décidé de me lancer dans I'am Not A Robot, car d'après les retours que j'en avais lu, il m'apparaissait rythmé, léger, drôle et romantique. Des ingrédients qui avaient largement le potentiel pour me séduire. Et j'en suis vraiment ravie, car j'ai passé un moment très agréable avec Min-kyu et Ji-ah.

Donc qu'en dire... Kim Min-kyu, jeune PDG d'entreprise, souffre d'une allergie violente à la race humaine qui lui interdit tous contacts. Ainsi, depuis près de 15 ans, il vit reclus chez lui, ne sortant qu'en de rares occasions. Un jour, Hong Baek-Gyun, un chercheur de son entreprise en quête de financement, lui fait savoir qu'il a créé un robot humanoïde très avancé : Aji 3. Intrigué, Kim Min-kyu décide d'héberger ce robot chez lui afin de le tester y voyant là une possibilité d'avoir de la compagnie, promettant un beau chèque s'il est convaincu. Malheureusement, la veille de la livraison Aji 3 rencontre un souci électrique. Désespéré à l'idée de passer à côté de l'argent, Hong Baek-Gyun envoie alors Jo Ji-ah, son ex-petite-amie lui ayant servi de modèle, à la place du robot.

De prime abord, I'am Not A Robot (que j'appellerai INAR par la suite pour plus de simplicité) se présente comme une rom/com classique au travers d'un synopsis malgré tout original puisqu'il y est question de cyborg. Pourtant, il serait dommage de ne voir que ça, cette romance, en lui. J'ai trouvé ses personnages (principalement Min-kyu, véritable point central du drama) très profonds et sa trame surprenante, véritable ode à ce qui fait notre humanité : nos sentiments et leur variété.

Avec la trame justement, on rentre assez rapidement dans le vif du sujet. Après un épisode introductif qui nous amène à découvrir individuellement chaque futur composant du lead couple, bam, on les réunit et commence alors l'évolution de Min-kyu.

Ce que j'ai apprécié dans l'écriture du scénario c'est l'excellente gestion du format choisi. En effet, pour INAR, on part pour un voyage de plus ou moins 16 heures de visionnage fractionné en 32 épisodes d'une demi-heure. Chacun de ses 32 fragments d'histoire a la capacité très plaisante de nous captiver et de nous maintenir continuellement en haleine. Comment ? En mêlant avec talent scènes loufoques, rires et émotions vives dans chacun de ses épisodes, mais plus encore au travers d'une parfaite maîtrise des cliffhangers finaux qui nous poussent sans vergogne à enchaîner les heures de visionnage.

À l'intérieur, le fil rouge est de qualité. On n'a de cesse de se demander si Ji-ah sera démasquée et quel pourrait alors en être le prix pour Min-kyu. À mi-parcours, un total chamboulement se produit, changeant un peu le ton global, le rendant plus intense, plus poignant, touchant aux sujets les plus sérieux (comme la force du mental humain, l'unicité de nos sentiments...). Les points soulevés sont percutants et j'ai aimé être poussée à me questionner sur ce qu'un humain peut provoquer en lui par besoin de protection, par instinct de préservation. J'ai aussi apprécié l'évolution minutieuse et crédible des liens entre les différents personnages. Il y était question de remise en cause, de compréhension mutuelle et de respect de l'autre. Des problématiques qui méritent d'être traitées, car elles tendent à disparaître dans le monde réel. Il est important de les rappeler à notre bon souvenir d'humain !

En parallèle, j'ai trouvé la réalisation dynamique et lumineuse. L'ambiance m'a plu, même s'il m'est difficile de dire exactement pourquoi. Il n'y a pas d'abus sur les flash-back et c'est un point que j'apprends à apprécier de plus en plus. En soit, pas que le procédé me dérange, mais je trouve davantage remarquable les productions qui parviennent à avancer en en utilisant le moins possible.

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