Chapitre 57 - Skye

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Mes mains se cramponnent à la commode et mon cœur repart dans un véritable marathon. Austin joue avec, l'agaçant furieusement de la langue, pendant que de sa main libre, il excite l'autre. Je flotte dans le désir, prête à succomber à un orgasme dévastateur. Je brûle de l'intérieur, mon corps ne réagissant plus qu'à ce contact précis entre Austin et moi. Je remue de nouveau, mon entrejambe trouvant finalement celle d'Austin. 

Il grogne en me sentant contre lui, et je regrette presque de ne pas pouvoir le toucher directement. Il est encore habillé alors que je rêve de pouvoir sentir sa peau contre la mienne. Il tire doucement sur mon téton, m'arrachant un cri et m'amenant aux portes de l'orgasme. Je me penche un peu plus en arrière, mon corps parcouru de tremblements. Austin mordille mon sein et, cette fois, je bascule tout à fait. Dans un cri, je tombe dans une spirale de désir. Je m'effondre presque sur la commode, ma respiration devient chaotique et mes joues s'enflamment. 

Austin: Est-ce que ça va?

Je cligne des paupières plusieurs fois, reprenant pieds dans la réalité. J'ai un mal de crâne d'enfer, mais pour rien au monde je ne cesserai ceci. Je descends maladroitement du meuble et, les jambes flageolantes, me dresse devant lui. Je me débarrasse de mon soutien-gorge sous ses yeux. Jamais je n'aurais été capable de faire une telle chose sobre...

Il saisit mon visage entre ses mains et m'embrasse de nouveau. Sa langue, puissante et possessive, se glisse dans ma bouche et un gémissement s'échappe de ma gorge. Je passe mes mains le long de son torse pour y déboutonner uns à uns les boutons de sa chemine. Aussi essoufflés l'un que l'autre, nous nous toisons un bref instant, avant qu'il ne pose son front sur le mien. Mes mains caressent ses pectoraux, puis ses abdos parfaitement visible malgré son arrêt d'entraînements. Le toucher aussi librement, sans risque, est au-delà de ce que j'aurais pensé. Au-delà du désir physique, au-delà de l'attirance. Il y avait toujours eu ce lien étrange entre lui et moi et, pour la première fois depuis notre rencontre, rien ne me semble finalement aussi normal. Puissamment normal. 

Austin baisse le regard en sentant mes doigts lutter contre la ceinture de son jean. On explose tous les deux, morts de rire. On est vraiment bourrés. Je me demande comment il fait pour tenir debout et à encore parvenir à réaliser ces gestes si parfaits alors qu'on s'est enfilé la bouteille de tequila et bien d'autres choses encore.

D'un même geste, je lui retire de son pantalon et son caleçon, pendant qu'il se débarrasse de ses chaussures et chaussettes. J'envoie valdinguer mes escarpins, qui avaient étonnamment tenus jusqu'ici. Il fait descendre ma tunique jusqu'à mes pieds. La chambre est quasiment dans le noir, seules quelques bandes de lumières de l'encadrement de la porte venant des escaliers nous empêche d'y voir toute imperfection. Mais maintenant je veux tout voir. Je veux regarder dans ses yeux la première fois qu'il me pénétrera. Je veux avoir le regard rivé au sien quand il me fera jouir. Je veux l'entendre murmurer mon nom quand je le mènerai à l'extase...

Le corps d'Austin Da Costa est le plus beau de tous. Je suis tellement distraite par le fait qu'il persiste à coller sa bouche à la mienne que je finis par mettre fin au baiser, préférant d'abord m'imprégner de ses muscles et tendons à nu. 

Son sexe est tendu et je ne résiste pas à l'envie de le prendre dans ma main pour le caresser. Austin gémit lourdement, avant de poser la tête contre mon épaule. Debout, l'un face à l'autre, il me regarde le toucher, allant et venant lentement sur son érection. Mon désir réapparaît, aussi dévastateur que dans les premiers instants de notre étreinte. J'ai envie de lui, maintenant. 

Austin: C'est en toi que je veux jouir. 

Sa voix est rauque, ce qui n'arrange en rien mon état. Je l'ignore et accentue ma caresse, mes doigts effleurant ses bourses. Son corps se tend et il mord mon épaule pour étouffer un juron. 

I love the way you love meWhere stories live. Discover now