TOME II: PARTIE 18

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Habillée d’un boubou en soie bleu avec des dessins rouges ciselé en forme de sirène avec un peu de broderie rouge au niveau du cou et des manches qui s’arrêtaient aux coudes, ornée d’or par un joli raz de cou ainsi que de gros bracelets, maquillée comme une poupée, une longue tissage tressée coiffée en chignon, pochette en plume noire à la main droite, Ndèye Awa Thiam servit son plus beau sourire à son fils.

_ Babelle Style mo fii diare Nafissatou naka yaram bii. Dokh bi mome bakh na thii trop déko faratale wayé yow Danguay né diade tokk bène place ni domada bou sédeu. Dèle yenguatou.

(C’est signé Babelle Style. Nafissatou comment te portes-tu ? La marche aide beaucoup il faut le préconiser mais toi tu figes sur place comme du domada refroidie. Il faut bouger.) Commenta Eva en balayant le gros ventre de sa belle-fille du regard.

Nafy hocha simplement la tête en guise de réponse pour regagner sa chambre sans son mari.

_ Yaye hana dangua amati soirée grand théâtre wala Sorano (Maman tu as encore une soirée au grand théâtre ou à Sorano ?) S’enquit Bassirou en s’étirant.

_ Sou done fofou laye dème dou mako woyofalé ni yow tamite. (Si j’allais là-bas je n’allais pas m’habiller simple comme cela toi aussi.)  Je dois me rendre à Dieuppeul à l’anniversaire de Sir Khalil Sy le grand père de ton frère.

_ Quoi ? Sir est au courant ? Ecarquilla Bassirou les yeux

_ Mais bien sûr c’est lui-même qui m’a invité d’ailleurs. Je n’attends que lui pour y aller. Pour la première fois depuis longtemps j’ai le sentiment que tout est enfin rentré dans l’ordre que tout va pour le mieux.

_ Tu veux me faire croire que Sir t’a invité toi et que vous allez partir ensemble ? Maman s’il te plait ne cherche à envenimer ta relation avec Sir ou oncle Yérim. Tu es sure de vouloir y aller ?

_ Comment pourrais-je envenimer ma relation avec Cheikhou ? Sir m’a invité. Et puis la seule chose qui compte plus pour Cheikhou que les affaires c’est sa relation privilégiée avec son fils adoré… Sourit Ndèye Awa Thiam.

_ Maman il s’est passé quelque chose que j’ignore ? Hamdel et toi avez fait la paix ? Comment ? Où ? Quand ?

_ Jusque-là tu es toujours resté en dehors de ma relation avec ton frère alors continue dans cette lancée.

_ Tu as raison ! Je vais plutôt voir madame Thiam. Tu salueras Sir de ma part. Et par pitié n’essayez pas de vous entretuer cette fois. Lui fit Bassirou la bise pour se diriger vers les escaliers.

_ Ah mon fils si seulement tu savais ! Soupira-t-elle en le regardant s’éloigner.

S’entretuer avec Sir, ne risquez pas d’arriver sitôt pour ne pas dire ne plus arriver. Hier c’est avec surprise qu’elle avait reçu l’appel de son fils ainé : une première. Hamdel ne l’appelait jamais ni ne prenait de ses nouvelles. Alors s’il le faisait c’est qu’il n’avait pas le choix. Sans hésiter elle décrocha pour savoir ce qu’il lui voulait même si elle avait déjà sa petite idée.

_ Allo c’est qui ? Fredonna-t-elle en décrochant alors qu’il y’avait le numéro de Sir bien enregistré dans son répertoire.

_ Fait pas genre tu sais bien qui sait ! À force de me harceler tu dois forcément mémoriser mon numéro. Rétorqua son fils.

_ Ah mon cher fils tant adoré que me faut l’honneur de ton appel ? Ou bien maman te manquerait par hasard ?

_ Epargne-moi ton sarcasme veux-tu ? Je m’en porterai que mieux. Et puis je n’ai pas le temps pour des vanités. Nous avons tous les deux 2 buts distincts. Je veux faire accepter à papa Zahra et toi tu veux être convié aux cérémonies familiales …..

REBELLE Where stories live. Discover now