TOME II: PARTIE. 16

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_ Je serai bien curieux de savoir ce que ça te rapporterai Miss Thiam. Lança Hamdel le dos tourné

_ Je veux que Cheikh Yérim me lâche un peu…… Pria-t-elle sincèrement.

Son fils sourit une deuxième fois en revenant vers elle.

_ Arrête de nous filer ce sera déjà un début. Lui fit-il un clin d’œil en faisant sautiller les deux perles qu’il avait à la main.

_ Ton père est devenu mon pire cauchemar Hamdel. Il oppose un droit de véto à ma libre circulation ainsi qu’à tous mes projets y comprit toi……

_ Eh bien même si je veux la bénédiction pour épouser Amina je refuse de le faire souffrir. Je ne permettrai à personne de le faire souffrir encore moins toi.

_ Ce ne sera pas le cas. Je ne demande pas grand-chose. Juste pouvoir me rendre là où je veux sans interdiction. Tu te rends compte je n’ose même pas aller rendre visite à grand père chez lui. Le 11 ce sera son anniversaire et j’aimerai bien faire partie des invités.

_ Il n’ya que ton intérêt qui compte. Etant donné que tu cris partout m’aimer j’ai pensé en une fraction de seconde que mon bonheur pourrait t’intéresser. Fort heureusement je ne m’étais pas fait des idées.

Ndèye Awa Thiam frémit avant d’aller s’assoir. Ses jambes ne semblaient plus pouvoir la porter. Le regard de son fils était rempli de dégout plus qu’autre chose.

_ Oui Hamdel tu as raison. Je suis concernée par tout ce qui a trait avec toi. Ecoute tu vis à l’hôtel en ce moment pourquoi ne pas venir habiter ici. Ça nous faciliterait la tâche.

Cette fois ce fut Hamdel qui émit un sursaut. A son tour il alla s’assoir.

_ Comment sais-tu que je vis présentement à l’hôtel ?

_ Les nouvelles vont vites mon fils. Viens habiter ici avec nous ta famille. Tenta de le convaincre Eva.

_ Ecoute je ne suis pas là pour réunir tes enfants ni te donner la chance de te racheter toi qui a ton abandon sur la conscience. Je peux compter sur toi oui ou non ?

Sa mère sembla réfléchir un moment avant d’esquisser un sourire en coin.

_ Oui bien sur mon fils par contre ses publications sur toi n’ont que pour effet de tenir ton image auprès des siens.

_ Je me moque de  ceux qu’ils peuvent penser de moi. Aboya Sir.

_ C’est là que tu as tort. Tu as besoin de leurs soutiens. Je veux bien t’aider si tu me laisses régler cette histoire à ma manière. J’imagine que lorsque Yérim sera au courant de ta visite ma voix pèsera un minimum dans la balance. Hamdel quand tout sera régler peut être envisageras tu de me laisser m’exprimer, me pardonner et m’accepter comme ta mère….

Sir se leva en tirant sur les pans de sa veste.

_ Ne prends pas non plus tes rêves pour des réalités. Conclu-t-il pour partir........................................................................................................

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Quand la guerre est finie  les soldats rentrent à la maison en espérant laisser derrière eux ce qu’ils ont vu et ce qu’ils ont fait. Mais il y’a des soldats qui ne rendent pas facilement les armes et qui ne battent en retraite que pour préparer leurs prochaines offensives. Et les vrais guerriers savent que le combat n’est jamais fini au mieux ils changent de formes mais tant qu’ils restent des armes et des munitions la paix est impossible………

REBELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant