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POV Lexie

Il était presque 8 heures quand j'émergeais enfin avec un sérieux mal de tête. Je regardais autours de moi, il n'y avait que des épaves, que cela soit de bouteilles, de boîtes de pizzas ou de ce qu'il restait de mes amis. Je me levais péniblement, ma tête me lançait comme si un immeuble était en construction à l'intérieur. Les lendemains de soirée, c'est juste catastrophique!
Après un cocktail d'aspirine, je sortis un moment prendre l'air. La ville était encore silencieuse, on pouvait sentir le vent frais venir de la mer et les rayons du soleil qui commençaient à devenir agréable. Je m'assis sur les marches de l'avion. La vue, imprenable sur l'eau azure, était magnifique. On aurait dit un décor de carte postale. Cela faisait maintenant 6 jours que Caleb était rentré dans ma chambre en plein milieu de la nuit, 6 jours que mes cauchemars avaient cessé, 6 jours que j'avais appris que j'étais une sorcière et que je parcourais le monde pour réunir notre « groupée sorcier ».  Qu'est ce que ma vie avait en changé en si peu de temps ! Cela devrait m'effrayer mais au contraire je me sentais plutôt rassurée. Rassurée de savoir que j'avais quelque chose à faire de ma vie, rassurée de voir que j'étais capable de prendre les choses en mains, rassurée en fin de compte de ne pas être une fille banale qui n'a rien de spécial en elle. Je ne suis vraiment pas normale comme fille moi!
Je sentis alors une présence à mes côtés.

Moi- Comment tu te sens?

Noah- Comme un lendemain de soirée, mal à la tête et tout!

Moi- Ça te dit d'aller manger un morceau, je crève la dalle.

Noah- Tout ce que tu veux pour sortir de cet avion. Je n'en peux plus d'être enfermé la dedans ! J'ai l'impression que je vais devenir fou.

Moi- T'inquiète, on est tous pareil. Plus vite, on sera les 10, plus vite on pourra se poser et plus vite on arrêtera de voler aux quatre coins du monde.

Noah- T'as raison. Bon aller, je vais écrire un mot aux autres et on sort.

Cinq minutes plus tard, nous étions dans les rues d'Alexandrie. Des odeurs de pain au chocolat, de croissant encore chaud me vinrent. De quoi me donner encore plus faim. Nous entrâmes dans une pâtisserie dont la vitrine regroupait tout ce qu'il y avait de plus appétissant. On fit des provisions pour les 4 autres gourmands qui nous attendaient bien sagement dans notre avion. N'étant pas pressé de revenir à l'aéroport, nous firent des détours dans les rues de la ville.

Noah- T'as pas l'impression que c'est beaucoup trop facile pour nous réunir?

Moi- Comment ça?

Noah- Regarde tu as commencé à nous chercher avec Caleb il y a quoi 5 jours et on est déjà 6. A ce rythme là, dans une semaine, on est les 10 cachés au milieu de nulle part en train d'essayer de comprendre ce qu'il nous arrive et ce qu'on doit faire. Une fois qu'on sera les 10, il sera encore plus difficile pour les chasseurs de sorciers de nous arrêter. Ils ont des siècles d'existence, ça m'étonnerait qu'ils nous laissent nous réunir les 10 sans même bouger le petit doigt pour nous en empêcher.

Moi- Tu veux dire qu'en ce moment ils sont en train de préparer un plan pour nous arrêter?

Noah- Exactement ! Réfléchis, Jonathan n'était qu'un espion. Ils voulaient savoir où nous en étions dans notre mission pour savoir exactement quand il fallait agir. Maintenant que l'on a viré Jonathan, ils n'ont plus aucuns moyens de suivre nos faits et gestes. Mais il faut absolument qu'ils nous attaquent avant que l'on change de destination.

Moi- Donc, tu penses qu'ils vont nous attaquer ici?

Noah- Oui, je ne vois que cette solution.

Moi- Mais ils ne savent pas que l'on est à Alexandrie. On a fait le sort quand tu prenais les commandes de l'avion. En plus on a surpris la conversation de Jonathan avant de lui dire où qu'on allait.

Noah- Ils savaient pour les sorts que vous avez lancés. Il vous à forcément suivis. Il a bien pût faire de même avec les autres.

Son raisonnement tenait la route. C'est ce qui me faisait le plus peur. Je ne me sentais absolument pas prête à me battre contre eux. Comme l'avait dit Caleb hier, nous n'avions presque pas pratiqué notre magie, nous ne savions pas nous défendre ni même lancer un sort puissant. Comment est ce que l'on était censé se battre contre des gens qui voulaient absolument notre mort ?

Moi- T'en as parlé aux autres?

Noah- Non, pas encore. T'es la seule qui le sait pour l'instant.

Je restais silencieuse durant quelques minutes.

Noah- Avoue t'es genre en mode «Lui il es fou!»?

Moi- Non, non, je réfléchis surtout à un moyen pour les arrêter.

Noah- Allons d'abord en parler aux autres. On verra ce que l'on peut faire tous ensemble. Ce n'est pas toi qui disais hier qu'on était tous ensemble dans cette merde?

Moi- C'est surtout l'alcool qui parlait à ma place, oui!

Noah explosa de rire. C'est vrai qu'on avait tous pas mal bu et qu'on disait un peu n'importe quoi je pense. Sans que l'on s'en rende compte nos pas nous avaient menés à l'aéroport. Quand je vis l'avion au loin, je sentis au plus profond de moi que quelque chose clochait. Sans que je sache pourquoi, je commençais à courir en direction de ce dernier, Noah qui me suivant en arrière. Je montais les marches 4 à 4, pour découvrir avec stupeur, l'intérieur s'en dessus dessous. Encore pire que tout à l'heure, je ne pensais pas que c'était possible, déjà qu'on est un bande qui ne tien pas l'ordre. Une bagarre a eu lieu ici, il n'y a aucun doute!
Je me précipitais à l'intérieur pour retrouver les autres. Rien, nada, personne était là!

Moi- T'as trouvé quelqu'un ?

Noah- Non personne. Ils sont tous partis.

Moi- Ça m'étonnerais qu'ils soient partis de leur plain gré.

C'est là que je reçus un message, comme par hasard.

De: Millie
À: Moi
«On a été attaqué par les chasseurs, j'ai réussi à m'enfuir mais pas les autres. Vous êtes où?»

Moi- C'est un message de Millie. C'est bien ce que tu disais, les chasseurs ont attaqué. Ils ont emmené les autres. Elle nous demande où on est.

De: Moi
À: Millie
«Je viens d'arriver dans l'avion avec Noah. T'es où toi ? On te rejoint le plus vite possible.»

De: Millie
À: Moi
«Dans un vieux hangar de l'aéroport.»

De: Moi
À: Millie
«Bouge pas on arrive!»

On se précipitait alors dans la direction indiquée.
Une fois à l'intérieur, nous vîmes nos quatre amis gisant par terre.
Putain! C'était un piège, on a foncé tête première comme des gros cons!

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Note à moi même: 1137 mots

Un avenir à toute épreuveUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum