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Je me réveillai en sursaut et tournai ma tête vers mon horloge. J'écarquillai les yeux avant de sortir précipitamment de mon lit pour accourir dans ma salle de bain. Je commençai à me brosser les dents à toute vitesse en brossant au passage mes cheveux. Je passai un coup d'eau sur mon visage puis sortis de ma salle de bain en trébuchant sur une chaussure qui se trouvait sur mon chemin.
« Saleté ! » je gémis en tenant mon genou.
Je pris un tee-shirt blanc court et ma jupe grise en forme crayon que je mettais pour travailler dans les formes. Je pris une paire de sandales en cuirs confortables et descendis en bas en prenant mon sac à main au passage.
« Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ? » je criai sur mon père.
« Apprends à être responsable » il répondit simplement en remontant ses lunettes sur son nez pour lire son journal.
Je claquai ma langue sur mon palais et rentrai dans la cuisine. Je fus surprise de voir le petit-déjeuner déjà prêt, un sentiment de regret me submergea en pensant au fait que j'avais crié sur mon père. Je bus une grande gorgée de mon café et pris difficilement dans ma main plusieurs toasts et sortis de la cuisine.
« Je t'aime ! À ce soir ! » je criai avant de claquer la porte derrière moi.
Tout en mettant une de mes sandales, je courrai jusqu'à la voiture de mon père comme la mienne était en réparation. Je lâchai un long soupir en m'essayant sur le côté conducteur et jetai mon sac sur le siège à côté après avoir pris mes clés à l'intérieur. La bouche pleine de mon petit-déjeuner, je démarrai sans attendre le moteur et fis une marche arrière sans vérifier qui se trouvait sur la route.
« Désolé ! » je criai en sortant ma main par la fenêtre au conducteur qui m'avait klaxonné derrière moi.
Je changeai de vitesse et appuyai sur l'accélérateur tout en mangeant comme je le pouvais. Vitesse grande V je roulai en direction de mon lieu de travail du week-end qui était à la bibliothèque universitaire de notre ville. Par chance, j'arrivai pile à l'heure devant celle-ci. Je sortis de ma voiture et la verrouillai de loin tout en courant jusqu'à l'entrée.
Je fis un petit signe à mes collèges qui se chargeaient du premier étage qui était en rapport avec les matières économiques. Je pris l'ascenseur et montai à l'étage dont j'étais chargé de m'occuper. Celui de Droit.
« Désolé » je m'excusai auprès de ma collègue qui avait prit ma place le temps que j'arrive.
Elle me laissa reprendre ma place et me souhaita bon courage avant de partir à ses occupations. Quand mon postérieur se posa sur mon siège, je m'affalai dessus en reprenant mon souffle. Après avoir repris mon calme, je me redressai et sortis mon miroir pour vérifier l'état de mon visage. Je n'avais pas eu le temps de me maquiller aujourd'hui, je remarquai aussi que j'avais sur le coin de la bouche de la confiture. Je m'essuyai rapidement puis appliquai mon baume à lèvres favori à la cerise.
