La problématique du désir (un dialogue père-fils) - II :

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Le père : Oui, mon fils, dans leHadith (narration) précédent, le Prophète, , leur a ordonné, non seulement, d’éviter de regarder les choses interdites, mais aussi d’éviter de s’assoir sur les trottoirs. Le Prophète, , a dit cela, bien que les rues de Médine étaient différentes des rues d’aujourd’hui. De nos jours, les rues sont pleines de femmes non voilées, qui ont tendance à afficher leurs charmes. Les femmes de l’époque étaient voilées et montraient des signes de modestie : lorsqu’elles n’étaient pas accompagnées de leursMahram (membre de la famille avec qui l’islam interdit de se marier), elles marchaient en se collant aus murs tellement elles étaient pudiques.

Le fils : Pourquoi le fait de regarder une femme est si dangereux ?

Le père : C’est parce que cela est souvent suivi par de graves conséquences. Lorsqu’un homme regarde une femme, il l’imagine comme un objet de désir sexuel. L’image se développe dans son esprit. Ensuite, Satan embellit cette image et la ramène dans son esprit en y ajoutant toutes sortes de scènes désirables. Lorsque cela se répète, cela se transforme en une obsession et celui-ci peut être hanté par de telles images dans ses prières.

Quand quelqu’un est obsédé par une certaine idée, il y a toujours la possibilité que celle-ci se réalise, éventuellement, par des actes concrets. Le tout commence par une intention, l’intention se transforme en une détermination qui, à son tour, est suivie de manigances vicieuses conduisant à l’adultère. Si cela n’est pas l’issue, cette pensée peut conduire, éventuellement, à la masturbation, laquelle est [également] interdite.

Le fils : Papa, j’ai une question importante au sujet de la masturbation, mais je vais la remettre à plus tard. Pour l’instant, j’ai une autre question importante au sujet du fait de regarder les femmes. Que dis-tu à ces jeunes gens qui regardent des actrices dans les films ou des photos de femmes dans les magazines ou sur Internet ? Leur excuse est qu’il n’y a pas de mal à tout cela, étant donné qu’ils ne regardent pas le vrai corps d’une femme, mais plutôt une image d’une femme.

Le père : Ceci est la même chose que de regarder des femmes en personne : il n’y a pas de différence, puisque les deux actions conduiront au même résultat.

Le fils : Qu’en est-il si toute l’affaire se limite à une simple pensée, je veux dire, si aucune action n’est entreprise ? Peux-tu dire quelque chose comme« c’est la pensée qui compte » ?

Le père : L’un des attributs d’Allah est ‘Le Miséricordieux’. En conséquence, Il, le Tout-Puissant, ne punit pas Ses serviteurs, sauf pour les péchés qu’ils commettent effectivement. Il a été rapporté que le Prophète, , a dit :

« Allah pardonne à mes adeptes les mauvaises actions que leurs âmes        peuvent leur suggérer, tant et aussi longtemps qu’ils n’agissent pas en             conformité avec celles-ci. »

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