Chapitre 7

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Nous voici de retour à l'école avec ma mère. J'ai dû l'orienté dans le lycée jusqu'au bureau de la lèche botte. Les couloirs étaient assez remplis de parents certains mécontent , d'autre très heureux.

Il y avait des personnes avant nous , vu que c'est une pipelette ça va prendre un très long moment.  Je déteste attendre. Je m'appuie contre le mur en attendant ma punition dont ma mère ne connaît même pas encore l'existence. D'ailleurs , celle-ci me questionne.

- Tu n'as vraiment aucune idée de ce que tu as pu faire ? dit-elle suspicieuse.

Moi : Pas du tout dis-je d'un ton innocent. Je n'ai pas envie qu'elle me crie dessus en public surtout qu'il règne un silence assez glacial.

- J'espère que ce sera pour faire l'éloge de tes bonnes notes. Ou annoncer que tu sautera d'une classe peut-être. Je crois qu'elle veut garder la surprise.

Moi : Sûrement.

Maman , sache que tu es très loin du compte. Si tu savais ce qu'elle allait dire sur moi , tu va tombé de très haut mais je serai là pour rétablir la vérité. Les parents qui se trouvent avant nous , entre enfin dans le bureau. Je commence à un peu stresser finalement.

Une vingtaine de minutes plus tard , c'est notre tour.

P : Madame Jones ! Comment allez-vous ? s'exclame t-elle

Elles se serrent la main. Quant à moi elle se contente de m'adresser un sourire hypocrite , je le lui rendis. Nous nous installons.

P : Je suppose que vous savez de quoi nous allons parler dit-elle en s'adressant à ma mère.

- Je dois avouée que non , des résultats scolaires peut-être ?

La proviseure me lance un regard étonné. J'hausse des épaules comme à mon habitude.

P : Bien , je vois que votre fille vous cache des choses.

- Rien de grave j'espère dit-elle en se forçant de garder le sourire.

Ma descente au enfer est proche. La proviseure démarre son long monologue explicatif. Je voyais ma mère changé d'expression du visage.

P : En résumé votre fille se bagarre , manque de respect à sa proviseure en la traitant de lèche-botte.

Moi : Vous n'avez même pas dit pourquoi je me suis bagarré avec cette fille.

P : Ah oui , apparement mademoiselle Jones se fait harceler mais c'est elle qui jette des filles à terre.

Moi : Apparement ? Vous vous foutez vraiment de ma gueule là ! Cette fille m'harcèle depuis le mois de septembre et personne ne fait rien. J'ai décidé de ne plus la laisser faire et si je pouvais je le referai.

P : Il n'y aucune preuve de ce que vous avancez.

Moi : Vous me traitez de menteuse maintenant ? Maman je t'assure qu'elle raconte n'importe quoi ! Je suis sure ils l'ont payé pour qu'elle sortes des choses comme ça.

P : Votre comportement et vos réactions montre le contraire des accusations que vous portez.

Moi : Vous me dégoutée ! crachais-je

- Ça suffit ! s'énerve ma mère. Dalia tu ne m'a jamais dis que tu te faisais harceler , le comportement que tu as devant moi ne te ressemble pas. Je veux juste que tu me dises la vérité à propos de cette histoire. Tu as fais ça volontairement ou tu as voulu te défendre ?

Moi : Tu ne veux pas me croire c'est ça ?

- Tu m'as mentis , il a fallu que je sois convoquée pour qu'on me raconte tout ça. Tes réactions excessives montre tout le contraire de ce que tu dis.

Moi : T'es tout le temps en voyage ! T'es jamais à la maison , qu'est-ce que tu veux que je te raconte ? Si t'es jamais présente ! Et mes réactions excessives sont dues à de l'accumulation.

Notre discussion sur ma sanction se finit en règlement de compte familial. Ma mère reste perplexe , la proviseure reste silencieuse. Puisqu'elle ne me fait pas confiance , je vais devoir lui amener quelqu'un d'autre.

Moi : Je reviens tout de suite.

Je sors de la pièce énervé en manquant de casser la porte en la refermant assez fort. Je traverse tout les couloirs en regardant à chaque classe si il était là. Soudain , je le vois ranger ses affaires de son bureau. Il me voit et me sourit.

P.W : Dal-

Moi : Il faut que vous veniez avec moi le coupais-je

P.W : Pour ?

Moi : Je vous expliquerai , suivez-moi s'il vous plaît.

Il laisse ses affaires et me suit. Je lui raconte tout ce qu'il s'est passé , nous arrivons devant la porte. Avant qu'il toque je lui dis que je n'entrerai pas parce que j'ai besoin de souffler et que je veux juste qu'il dise la vérité à propos de moi. Il accepte et entre.

Professeur WilsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant