REBELLE

TOME II: PARTIE. 10

_ Ce qu'il y'a est que je ne comprends pas ce que ça t'aurais couté de laisser tes sœurs venir avec nous ?

Sir soupira en arquant un sourcil faisant ressortir son air le plus arrogant.

_ Ma foie rien du tout c'est juste que je ne le voulais simplement pas. Répondit-il le plus sereinement possible.

_ Ngoné m'a tellement chouchouté aujourd'hui, Momy n'en parlons pas et toi tu leurs refuses ce petit service de rien du tout juste parce que tu ne le voulais pas.

Il souleva la main qu'il retenait pour y déposer un bisou avant de fixer sa propriétaire en plissant d'avantage ses yeux révolvers.

_ Oublie mes sœurs et passons une bonne soirée veux-tu ?

Zahra hocha la tête. Elle non plus n'avait pas envie de se prendre la tête avec lui surtout pas ce soir. La journée avait jusque-là était parfaite et il fallait que la soirée en soit de même.

_ Sy Malick, tu ne veux toujours pas me dire ce que vous vous êtes dit papa et toi sur la terrasse? Lui demanda-t-elle pour la énième fois en battant des cils.

_ Petite curieuse tu n'en sauras rien alors fais toi une raison. Ah j'oubliais. Sortit-il une petite chainette de sa poche. La boite prenait de place. Donne-moi ton pied.

Devant l'incompréhension d'Amina, il souleva lentement son pied droit pour la poser sur lui. Sans quitter Zahra des yeux, il retroussa le bas de sa robe et se mit à lui caresser la cheville. Amina ne comprit son manège que lorsqu'il détacha la chainette qu'elle portait autour de la cheville pour y remplacer la sienne.

_ Voilà qui est fait. Comment est-ce que tu la trouves ?

Son pied sur sa jambe, Adossée à la portière, la jeune femme admirait la brillance et l'esthétique du bijou qui était même plus fin que celui qu'elle portait. Vue de loin, on croirait qu'elle juste attaché un fil dorée luisant autour de la cheville.

_ Rassure moi ce n'est pas ce dont je crois ? Emit-elle malicieuse lorsqu'une idée lui traversa l'esprit.

_ Et qu'est-ce que tu crois ? Descendit Sir son pied tout aussi malicieux en l'attirant vers lui.

Elle profita de l'occasion pour s'assoir sur ses genoux en jouant avec le col de sa chemise blanche.

_ Je refuse de croire que c'est de l'or. Lui souffla-t-elle en faisant ressortir ses fossettes par la moue qu'elle fit.

_ C'est du 24 carats. Je ne veux plus voir de pacotille accrocher à cette belle cheville. Comment trouves tu ta robe ? Elle te plait ?

_ Pas besoin de le dire. Ngoné est vraiment douée. Et puis rien qu'à ta manière de me regarder je crois deviner qu'elle te plait plus qu'à moi.

_ Tu n'as pas tort. Sur toi je la trouve magnifique. J'ignore encore ce que c'est mais tu as quelque chose qui fait que chaque habit que tu portes qu'importe le style t'aille comme un gant. J'aime le beau c'est vrai mais chez toi je l'adore.

Il plissa encore les yeux en dessinant les contours de son visage par son index avant de lui attraper le menton comme s'il l'étudiait avant de lui rappeler solennellement:

_ Tu te souviens je t'avais dit que j'aimerai bien te voir dans tous les différents styles vestimentaires possibles qui puissent exister ? C'est un projet que je compte bien réaliser étant donné que je suis plutôt pratique que théorie....

_ En tout cas aujourd'hui j'ai passé une très bonne journée. Merci amour, merci pour tout ce bijou, la coiffure, la robe. Grâce à toi j'ai l'impression de vivre un véritable conte de fée ... Se blottit Zahra contre lui.